Un journaliste mauritanien du quotidien de langue arabe "Siraj" (Phare), Mohamed Salem Ould Mohamedou, membre d'un parti islamiste arrêté le 26 mars pour des raisons inconnues, a été libéré lundi, a-t-il annoncé à l'AFP.
Le journaliste a indiqué avoir été libéré après six jours de détention, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.
La police n'avait pas donné d'explication sur l'arrestation du journaliste le 26 mars, mais ce dernier a expliqué qu'il avait été interrogé sur son parcours, ses convictions religieuses et ses relations politiques.
"On m'a demandé ma position par rapport au courant +salafiste tekfiriste+ (mouvement accusant d'apostasie les croyants d'autres mouvements, ndlr), j'ai répondu que je le condamne en ce sens qu'il constitue une négation de la croyance des gens et une agression contre leur foi, ce qui est contraire à l'islam", a-t-il rapporté.
M. Ould Mohamedou a ajouté qu'il avait aussi été interrogé sur ses relations avec un parent "salafiste". "Je pense que mon arrestation était plutôt liée à ce monsieur qui est apparemment activement recherché", a-t-il conclu.
Plusieurs arrestations et inculpations ont frappé ces derniers mois une trentaine de membres de groupes salafistes mauritaniens dans le cadre des enquêtes lancées après une série d'attaques de la mouvance d'Al-Qaïda entre fin décembre et début février.
M. Ould Mohamedou est membre du Rassemblement National pour la Démocratie et le Renouveau (RNDR), un parti islamiste dont "Siraj" est réputé proche.
Le RNDR, qui se présente comme "modéré", a été autorisé en 2007 par le gouvernement du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi avec plusieurs autres partis auparavant interdits sous l'ancien régime du président Maaouiya Ould Taya.
Source: lemonde
(M)
Le journaliste a indiqué avoir été libéré après six jours de détention, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.
La police n'avait pas donné d'explication sur l'arrestation du journaliste le 26 mars, mais ce dernier a expliqué qu'il avait été interrogé sur son parcours, ses convictions religieuses et ses relations politiques.
"On m'a demandé ma position par rapport au courant +salafiste tekfiriste+ (mouvement accusant d'apostasie les croyants d'autres mouvements, ndlr), j'ai répondu que je le condamne en ce sens qu'il constitue une négation de la croyance des gens et une agression contre leur foi, ce qui est contraire à l'islam", a-t-il rapporté.
M. Ould Mohamedou a ajouté qu'il avait aussi été interrogé sur ses relations avec un parent "salafiste". "Je pense que mon arrestation était plutôt liée à ce monsieur qui est apparemment activement recherché", a-t-il conclu.
Plusieurs arrestations et inculpations ont frappé ces derniers mois une trentaine de membres de groupes salafistes mauritaniens dans le cadre des enquêtes lancées après une série d'attaques de la mouvance d'Al-Qaïda entre fin décembre et début février.
M. Ould Mohamedou est membre du Rassemblement National pour la Démocratie et le Renouveau (RNDR), un parti islamiste dont "Siraj" est réputé proche.
Le RNDR, qui se présente comme "modéré", a été autorisé en 2007 par le gouvernement du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi avec plusieurs autres partis auparavant interdits sous l'ancien régime du président Maaouiya Ould Taya.
Source: lemonde
(M)