Amnesty international dénonce la disparition en Mauritanie depuis un mois de quatorze détenus, condamnés notamment pour des actes terroristes, transférés de la prison civile de Nouakchott vers une destination inconnue. L’ONG qualifie cet incident de « disparition forcée ». Un terme que rejette le ministre mauritanien de la justice, qui parle lui « d'isolement provisoire, conforme à la loi ».
Avec notre correspondante à Nouakchott
Le 23 mai dernier, 14 détenus ont été transférés de la prison centrale de Nouakchott vers un lieu inconnu. Tous ont été condamnés, entre autres, pour leur appartenance à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Huit prisonniers sont des condamnés à mort, les autres purgent des peines de 10 à 15 ans de prison.
Parmi les condamnés à la peine capitale, figurent les auteurs de l’assassinat de quatre Français en 2007 à Aleg, le meurtrier d’un Américain tué en 2009 à Nouakchott, et d’autres terroristes ayant participé à des attaques contre les forces de sécurité mauritaniennes.
Un mois après leur transfèrement, Amnesty International réclame que leur lieu actuel de détention soit révélé, qualifiant cet incident de « disparition forcée ».
« Nous réfutons cette accusation ! », rétorque le ministre de la Justice, Me Abidine Ould El Kheir, qui explique : « Ces gens sont des criminels avérés ! Lors de leur détention à Nouakchott ils sont parvenus à maintenir le contact avec l’organisation terroriste. Nous enregistrons, ces dernières années, des actes terroristes dans le pays, et ce genre de contact représente un vrai danger. Nous avons donc décidé de placer ces détenus à l’isolement, dans un lieu sûr. Cela n’a rien d’arbitraire. Le placement en isolement est une mesure conforme à la loi, qui d’ailleurs est provisoire ».
Quant aux allusions à de possibles mauvais traitements, le ministre est catégorique : ils sont bien traités.
Ce mois-ci, le président Abdel Aziz avait justifié le transfèrement de ces prisonniers, en indiquant qu’en détention à Nouakchott, ils étaient « en contact permanent avec les réseaux et recrutaient quotidiennement. »
Source: RFI
Avec notre correspondante à Nouakchott
Le 23 mai dernier, 14 détenus ont été transférés de la prison centrale de Nouakchott vers un lieu inconnu. Tous ont été condamnés, entre autres, pour leur appartenance à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Huit prisonniers sont des condamnés à mort, les autres purgent des peines de 10 à 15 ans de prison.
Parmi les condamnés à la peine capitale, figurent les auteurs de l’assassinat de quatre Français en 2007 à Aleg, le meurtrier d’un Américain tué en 2009 à Nouakchott, et d’autres terroristes ayant participé à des attaques contre les forces de sécurité mauritaniennes.
Un mois après leur transfèrement, Amnesty International réclame que leur lieu actuel de détention soit révélé, qualifiant cet incident de « disparition forcée ».
« Nous réfutons cette accusation ! », rétorque le ministre de la Justice, Me Abidine Ould El Kheir, qui explique : « Ces gens sont des criminels avérés ! Lors de leur détention à Nouakchott ils sont parvenus à maintenir le contact avec l’organisation terroriste. Nous enregistrons, ces dernières années, des actes terroristes dans le pays, et ce genre de contact représente un vrai danger. Nous avons donc décidé de placer ces détenus à l’isolement, dans un lieu sûr. Cela n’a rien d’arbitraire. Le placement en isolement est une mesure conforme à la loi, qui d’ailleurs est provisoire ».
Quant aux allusions à de possibles mauvais traitements, le ministre est catégorique : ils sont bien traités.
Ce mois-ci, le président Abdel Aziz avait justifié le transfèrement de ces prisonniers, en indiquant qu’en détention à Nouakchott, ils étaient « en contact permanent avec les réseaux et recrutaient quotidiennement. »
Source: RFI