Des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont attaqué mardi après-midi une base de l'armée mauritanienne près de Bassiknou, dans le sud-est de la Mauritanie à proximité de la frontière avec le Mali, a appris l'AFP de source militaire.
"Plusieurs véhicules de terroristes ont participé à l'attaque, l'armée nationale qui les suivait depuis quelque temps les attendait et a pris l'initiative sur eux", a affirmé cette source sous couvert de l'anonymat, en précisant que l'aviation est intervenue pour mettre fin à l'attaque.
Cette attaque a été confirmée par la télévision d'Etat mauritanienne qui a affirmé que "les éléments terroristes" ont "pris la fuite vers le Mali où ils sont actuellement pourchassés" par les soldats mauritaniens.
L'attaque visait une base d'un groupement spécial de lutte anti-terroriste de l'armée mauritanienne et a duré "moins d'une heure", selon la source militaire.
Elle n'a pas été en mesure de donner dans un premier temps un bilan de l'accrochage, affirmant simplement que l'hôpital de Bassiknou n'avait reçu "aucun blessé de l'armée" en fin d'après-midi.
Cette source a encore affirmé qu'en dépit de la "forte intensité" des tirs et des explosions entendus par les habitants de la ville, celle-ci "n'a pas été touchée".
Cette attaque d'Aqmi en Mauritanie intervient dix jours après une intervention de l'armée mauritanienne contre une base de cette organisation dans la forêt du Wagadou située à l'ouest du Mali, à 70 km de la frontière mauritanienne.
L'état-major mauritanien avait indiqué avoir tué 15 djihadistes et perdu deux de ses soldats au cours de ce raid mené le 24 juin.
La base d'Aqmi ciblée abritait de "l'armement lourd anti-char et anti-aérien" et constituait une "menace" pour la Mauritanie, avait affirmé l'état-major mauritanien.
Elle avait été "totalement" détruite dans ce raid mené par les seuls soldats mauritaniens, selon la même source, suivi pendant plusieurs jours par des opérations de ratissage menées conjointement avec l'armée malienne.
La télévision mauritanienne avait ensuite montré des images des traces des combats dans cette zone, notamment des voitures calcinées, des cratères dus aux bombardements aériens, des restes de munitions non explosées et des provisions.
Aqmi avait pour sa part affirmé dans un communiqué publié sur le site de l'Agence Nouakchott Informations (ANI) que ce raid s'était soldé par la mort "d'au moins vingt" soldats mauritaniens et "la destruction de 12 véhicules" de l'armée mauritanienne.
"Les moudjahidine, au nombre de 15, commandés par le dirigeant Khaled Al-Chinghity" de nationalité mauritanienne, ont perdu deux hommes "dont le sort demeure encore inconnu", ajoutait Aqmi.
La Mauritanie et le Mali sont parmi les pays les plus touchés par les activités d'Aqmi, avec le Niger et l'Algérie où cette organisation a ses racines. Elle possède des bases dans le nord du territoire malien d'où elle organise dans le Sahel des attentats et des enlèvements - essentiellement d'Occidentaux - ainsi que divers trafics.
Aqmi retient depuis la mi-septembre 2010 quatre Français enlevés à Arlit, dans le nord du Niger, ainsi qu'une Italienne enlevée le 2 février dans le sud de l'Algérie.
Source: AFP
"Plusieurs véhicules de terroristes ont participé à l'attaque, l'armée nationale qui les suivait depuis quelque temps les attendait et a pris l'initiative sur eux", a affirmé cette source sous couvert de l'anonymat, en précisant que l'aviation est intervenue pour mettre fin à l'attaque.
Cette attaque a été confirmée par la télévision d'Etat mauritanienne qui a affirmé que "les éléments terroristes" ont "pris la fuite vers le Mali où ils sont actuellement pourchassés" par les soldats mauritaniens.
L'attaque visait une base d'un groupement spécial de lutte anti-terroriste de l'armée mauritanienne et a duré "moins d'une heure", selon la source militaire.
Elle n'a pas été en mesure de donner dans un premier temps un bilan de l'accrochage, affirmant simplement que l'hôpital de Bassiknou n'avait reçu "aucun blessé de l'armée" en fin d'après-midi.
Cette source a encore affirmé qu'en dépit de la "forte intensité" des tirs et des explosions entendus par les habitants de la ville, celle-ci "n'a pas été touchée".
Cette attaque d'Aqmi en Mauritanie intervient dix jours après une intervention de l'armée mauritanienne contre une base de cette organisation dans la forêt du Wagadou située à l'ouest du Mali, à 70 km de la frontière mauritanienne.
L'état-major mauritanien avait indiqué avoir tué 15 djihadistes et perdu deux de ses soldats au cours de ce raid mené le 24 juin.
La base d'Aqmi ciblée abritait de "l'armement lourd anti-char et anti-aérien" et constituait une "menace" pour la Mauritanie, avait affirmé l'état-major mauritanien.
Elle avait été "totalement" détruite dans ce raid mené par les seuls soldats mauritaniens, selon la même source, suivi pendant plusieurs jours par des opérations de ratissage menées conjointement avec l'armée malienne.
La télévision mauritanienne avait ensuite montré des images des traces des combats dans cette zone, notamment des voitures calcinées, des cratères dus aux bombardements aériens, des restes de munitions non explosées et des provisions.
Aqmi avait pour sa part affirmé dans un communiqué publié sur le site de l'Agence Nouakchott Informations (ANI) que ce raid s'était soldé par la mort "d'au moins vingt" soldats mauritaniens et "la destruction de 12 véhicules" de l'armée mauritanienne.
"Les moudjahidine, au nombre de 15, commandés par le dirigeant Khaled Al-Chinghity" de nationalité mauritanienne, ont perdu deux hommes "dont le sort demeure encore inconnu", ajoutait Aqmi.
La Mauritanie et le Mali sont parmi les pays les plus touchés par les activités d'Aqmi, avec le Niger et l'Algérie où cette organisation a ses racines. Elle possède des bases dans le nord du territoire malien d'où elle organise dans le Sahel des attentats et des enlèvements - essentiellement d'Occidentaux - ainsi que divers trafics.
Aqmi retient depuis la mi-septembre 2010 quatre Français enlevés à Arlit, dans le nord du Niger, ainsi qu'une Italienne enlevée le 2 février dans le sud de l'Algérie.
Source: AFP