Paris, France (PANA) - Quelques dizaines de personnes ont manifesté mercredi à Paris contre la visite de travail entamée mardi en France par le président mauritanien Ely Ould Mohamed Vall, a constaté sur place la PANA.
Rassemblés près de la Maison de la radio, où le président Ould Vall tenait une conférence de presse, les manifestants, qui répondaient à l'appel de l'Association des veuves et orphelins des militaires mauritaniens (AVOMM), ont scandé des slogans hostiles à la junte militaire.
"Non à une transition dévoyée en Mauritanie", "Non à des élections truquées", "Nous exigeons le retour des réfugiés", pouvait-on lire sur quelques banderoles brandies par le groupe tenu à distance par un cordon de Police.
"Nous sommes venus ici rectifier l'image de démocrate convaincu que l'on donne du président Vall. Pour nous les victimes, il a toujours été et reste le directeur général de la Sûreté qui supervisait des actes de tortures dans les commissariats", a déclaré à la PANA le président de l'AVOMM, Ousmane Sarr.
Il a estimé que rien n'a changé pour certains Mauritaniens depuis le coup d'Etat du 3 août 2006, citant parmi les attentes déçues le retour des personnes déportées au Sénégal et au Mali lors des émeutes raciales de 1989 et "le règlement du passif humanitaire".
"Pour nous, Ould Vall n'est que la continuité de Taya (NDR: l'ancien chef de l'Etat Maaouya Ould Taya). Nous attendons avec impatience les élections générales dans l'espoir qu'elles apportent un changement véritable en Mauritanie", a insisté M. Sarr.
Le président mauritanien était arrivé lundi soir à Paris pour une visite de travail de 72 heures au cours de laquelle il a rencontré son homologue français Jacques Chirac et plusieurs ministres dont ceux des Affaires étrangères et de l'Intérieur, ainsi que la ministre déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie.
Il se rendra ensuite à Bucarest pour prendre part au XIème Sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), prévu jeudi et vendredi dans la capitale roumaine.
Rassemblés près de la Maison de la radio, où le président Ould Vall tenait une conférence de presse, les manifestants, qui répondaient à l'appel de l'Association des veuves et orphelins des militaires mauritaniens (AVOMM), ont scandé des slogans hostiles à la junte militaire.
"Non à une transition dévoyée en Mauritanie", "Non à des élections truquées", "Nous exigeons le retour des réfugiés", pouvait-on lire sur quelques banderoles brandies par le groupe tenu à distance par un cordon de Police.
"Nous sommes venus ici rectifier l'image de démocrate convaincu que l'on donne du président Vall. Pour nous les victimes, il a toujours été et reste le directeur général de la Sûreté qui supervisait des actes de tortures dans les commissariats", a déclaré à la PANA le président de l'AVOMM, Ousmane Sarr.
Il a estimé que rien n'a changé pour certains Mauritaniens depuis le coup d'Etat du 3 août 2006, citant parmi les attentes déçues le retour des personnes déportées au Sénégal et au Mali lors des émeutes raciales de 1989 et "le règlement du passif humanitaire".
"Pour nous, Ould Vall n'est que la continuité de Taya (NDR: l'ancien chef de l'Etat Maaouya Ould Taya). Nous attendons avec impatience les élections générales dans l'espoir qu'elles apportent un changement véritable en Mauritanie", a insisté M. Sarr.
Le président mauritanien était arrivé lundi soir à Paris pour une visite de travail de 72 heures au cours de laquelle il a rencontré son homologue français Jacques Chirac et plusieurs ministres dont ceux des Affaires étrangères et de l'Intérieur, ainsi que la ministre déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie.
Il se rendra ensuite à Bucarest pour prendre part au XIème Sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), prévu jeudi et vendredi dans la capitale roumaine.