Louise Arbour, haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'homme, contestée par les Etats-Unis et plusieurs pays en développement, a annoncé à son équipe qu'elle quitterait ses fonctions à la fin de son mandat, le 30 juin.
Cette décision, qu'elle annoncera officiellement vendredi à la tribune du Conseil des droits de l'homme de l'Onu, a d'ores et déjà été acceptée par Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies.
Dans l'une de ses interventions, dont Reuters a pu obtenir une copie, l'ancienne magistrate canadienne âgée de 61 ans indique que plusieurs Etats membres cherchent à contrôler le Haut-commissariat, organe indépendant du Conseil des droits de l'homme, qui regroupe 47 pays.
"Cette bataille va nous occuper pendant un moment. Nous sommes toujours menacés. Il y aura des revers.
"Le plus manifeste est la tentative de certains membres du Conseil pour superviser nos choix de gestion et les décisions que nous prenons, qui entrent pleinement dans le cadre de mon mandat", poursuit-elle.
S'exprimant devant les membres du Conseil, Patrick Chinamasa, ministre zimbabwéen de la Justice, a jugé Harbour coupable "de manquement répété à son devoir" et l'a accusée d'avoir fait de ses services "un oracle déifié qui crache des diktats que nous devons tous suivre".
Bien que moins virulents, d'autres délégués de pays arabes et asiatiques se sont montrés très critiques à son égard cette semaine. Tous ont été la cible de ses reproches directs ou pas en matière de respect des droits de l'homme.
Elle s'est en outre attiré à plusieurs reprises les foudres de Washington par ses positions sur la "guerre contre le terrorisme" et le conflit israélo-palestinien.
Source: lepoint
(M)
Cette décision, qu'elle annoncera officiellement vendredi à la tribune du Conseil des droits de l'homme de l'Onu, a d'ores et déjà été acceptée par Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies.
Dans l'une de ses interventions, dont Reuters a pu obtenir une copie, l'ancienne magistrate canadienne âgée de 61 ans indique que plusieurs Etats membres cherchent à contrôler le Haut-commissariat, organe indépendant du Conseil des droits de l'homme, qui regroupe 47 pays.
"Cette bataille va nous occuper pendant un moment. Nous sommes toujours menacés. Il y aura des revers.
"Le plus manifeste est la tentative de certains membres du Conseil pour superviser nos choix de gestion et les décisions que nous prenons, qui entrent pleinement dans le cadre de mon mandat", poursuit-elle.
S'exprimant devant les membres du Conseil, Patrick Chinamasa, ministre zimbabwéen de la Justice, a jugé Harbour coupable "de manquement répété à son devoir" et l'a accusée d'avoir fait de ses services "un oracle déifié qui crache des diktats que nous devons tous suivre".
Bien que moins virulents, d'autres délégués de pays arabes et asiatiques se sont montrés très critiques à son égard cette semaine. Tous ont été la cible de ses reproches directs ou pas en matière de respect des droits de l'homme.
Elle s'est en outre attiré à plusieurs reprises les foudres de Washington par ses positions sur la "guerre contre le terrorisme" et le conflit israélo-palestinien.
Source: lepoint
(M)