La Mauritanie et l’Union européenne ont suspendu mercredi leurs négociations sur le renouvellement du protocole d’accord de pêche les liant, sans pouvoir aboutir à un résultat, a appris APA mercredi de source sure à Nouakchott.
Les deux parties se sont rencontrées dans la capitale mauritanienne mardi pour tenter d’obtenir un terrain d’entente leur permettant de conclure un nouvel accord couvrant la période 2006 – 2012.
En vertu de l’ancien protocole, quelque 200 navires de pêche européens, pour la plupart espagnols, étaient autorisés à pêcher dans les eaux mauritaniennes des crustacés (principalement des crevettes), du merlu et d’autres espèces démersales (vivant près du fond de la mer), des céphalopodes, des petits pélagiques (vivant près de la surface) et du thon.
En contrepartie, le trésor mauritanien recevait de l’UE une enveloppe financière annuelle de 108 millions d’euros.
Les divergences actuelles portent principalement sur deux points dont l’un concerne l’arrêt biologique de la pêche et l’autre porte sur les bâtiments de pêche.
Le gouvernement mauritanien impose un arrêt de pêche annuel pendant les mois de septembre et d’octobre dans le but de permettre à la ressource de se reproduire tranquillement.
Les Européens réclament la levée de cette restriction ou, au moins, son transfert aux mois d’avril et de mai, ce que Nouakchott rejette.
L’Union européenne exige également l’utilisation de navires de pêches géants jugés par les Mauritaniens comme source de menace pour le renouvellement de la ressource car disposant de capacités de captures destructrices.
Aucune date n’a été fixée pour la reprise des négociations entre Nouakchott et Bruxelles.
Source: APA
(M)
Les deux parties se sont rencontrées dans la capitale mauritanienne mardi pour tenter d’obtenir un terrain d’entente leur permettant de conclure un nouvel accord couvrant la période 2006 – 2012.
En vertu de l’ancien protocole, quelque 200 navires de pêche européens, pour la plupart espagnols, étaient autorisés à pêcher dans les eaux mauritaniennes des crustacés (principalement des crevettes), du merlu et d’autres espèces démersales (vivant près du fond de la mer), des céphalopodes, des petits pélagiques (vivant près de la surface) et du thon.
En contrepartie, le trésor mauritanien recevait de l’UE une enveloppe financière annuelle de 108 millions d’euros.
Les divergences actuelles portent principalement sur deux points dont l’un concerne l’arrêt biologique de la pêche et l’autre porte sur les bâtiments de pêche.
Le gouvernement mauritanien impose un arrêt de pêche annuel pendant les mois de septembre et d’octobre dans le but de permettre à la ressource de se reproduire tranquillement.
Les Européens réclament la levée de cette restriction ou, au moins, son transfert aux mois d’avril et de mai, ce que Nouakchott rejette.
L’Union européenne exige également l’utilisation de navires de pêches géants jugés par les Mauritaniens comme source de menace pour le renouvellement de la ressource car disposant de capacités de captures destructrices.
Aucune date n’a été fixée pour la reprise des négociations entre Nouakchott et Bruxelles.
Source: APA
(M)