Les défis liés au rapatriement des réfugiés mauritaniens installés au Sénégal entamé en janvier dernier, sont en train d’être levés avec ‘’succès’’, a déclaré à APA la Déléguée Régionale du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Roseline Idowu.
«Pour des gens qui ont vécu au Sénégal depuis 19 ans, le rapatriement a été complexe à démarrer, mais il fallait s’y attendre de toute façon», a déclaré Mme Idowu.
L’un des plus grands défis auxquels le HCR a été confronté au début de l’opération, a-t-elle poursuivi, a été de recenser les réfugiés installés dans la vallée du fleuve Sénégal et éparpillés sur environ 250 sites.
« Notre priorité, c’est que les réfugiés rentrent en sécurité et puissent obtenir des papiers d’identité légaux », a-t-elle expliqué.
« Maintenant le défi a été relevé grâce aux pas géants accomplis par les gouvernements mauritanien et sénégalais», a-t-elle ajouté, soulignant que « les deux gouvernements sont très coopératifs, et de l’autre côté nous assistons à un grand enthousiasme chez les candidats au retour ».
Le Sénégal, la Mauritanie et le HCR ont signé le 12 novembre dernier un Accord Tripartite devant servir de cadre juridique au rapatriement des 24.000 réfugiés mauritaniens du Sénégal.
Depuis le déclenchement de l’opération de rapatriement fin janvier, quelque 1300 réfugiés ont été installés en Mauritanie sur les 24 000 recensés.
« Nous avons dégagé un budget de 7 millions de dollars pour ces réfugiés mais si en cours de route nous constatons que les besoins ont augmenté par rapport à nos prévisions, nous nous adresserons de nouveau à nos partenaires », a poursuivi Mme Idowu.
Selon des sources proches de l’Agence nationale d’accueil et d’insertion des réfugiés (ANAIR), le plan mis en place au profit des réfugiés rentrés au bercail comprend plusieurs volets dont l’accueil et la prise en charge de tous les besoins en plus d’un appui matériel d’environ 700.000 ouguiyas (1,4 million de F CFA) en moyenne par famille.
S’agissant des difficultés liées aux propriétés foncières et autres biens perdus par les uns et les autres lors des déportations au Sénégal et au Mali, la responsable du HCR demande «que les réfugiés constituent les dossiers de réclamation avec des preuves matérielles».
Source: APA
(M)
«Pour des gens qui ont vécu au Sénégal depuis 19 ans, le rapatriement a été complexe à démarrer, mais il fallait s’y attendre de toute façon», a déclaré Mme Idowu.
L’un des plus grands défis auxquels le HCR a été confronté au début de l’opération, a-t-elle poursuivi, a été de recenser les réfugiés installés dans la vallée du fleuve Sénégal et éparpillés sur environ 250 sites.
« Notre priorité, c’est que les réfugiés rentrent en sécurité et puissent obtenir des papiers d’identité légaux », a-t-elle expliqué.
« Maintenant le défi a été relevé grâce aux pas géants accomplis par les gouvernements mauritanien et sénégalais», a-t-elle ajouté, soulignant que « les deux gouvernements sont très coopératifs, et de l’autre côté nous assistons à un grand enthousiasme chez les candidats au retour ».
Le Sénégal, la Mauritanie et le HCR ont signé le 12 novembre dernier un Accord Tripartite devant servir de cadre juridique au rapatriement des 24.000 réfugiés mauritaniens du Sénégal.
Depuis le déclenchement de l’opération de rapatriement fin janvier, quelque 1300 réfugiés ont été installés en Mauritanie sur les 24 000 recensés.
« Nous avons dégagé un budget de 7 millions de dollars pour ces réfugiés mais si en cours de route nous constatons que les besoins ont augmenté par rapport à nos prévisions, nous nous adresserons de nouveau à nos partenaires », a poursuivi Mme Idowu.
Selon des sources proches de l’Agence nationale d’accueil et d’insertion des réfugiés (ANAIR), le plan mis en place au profit des réfugiés rentrés au bercail comprend plusieurs volets dont l’accueil et la prise en charge de tous les besoins en plus d’un appui matériel d’environ 700.000 ouguiyas (1,4 million de F CFA) en moyenne par famille.
S’agissant des difficultés liées aux propriétés foncières et autres biens perdus par les uns et les autres lors des déportations au Sénégal et au Mali, la responsable du HCR demande «que les réfugiés constituent les dossiers de réclamation avec des preuves matérielles».
Source: APA
(M)