Plus de 150 000 personnes étaient rassemblées lundi soir dans le centre d'Oslo pour une veillée d'hommage aux victimes des attaques sanglantes qui ont endeuillé le pays vendredi, selon les estimations des médias norvégiens.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole a indiqué que la police ne donnait pas de chiffre officiel, mais a évoqué un nombre «gigantesque» de manifestants réunis près de l'hôtel de ville sur la rive du fjord de la capitale norvégienne.
«La Norvège va changer»
Le premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, a reconnu lundi que la Norvège serait à jamais changée par les attaques de vendredi, tout en assurant que son pays resterait attaché aux valeurs de l'ouverture et de la démocratie.
«Je pense que la Norvège va changer. Il y aura un avant et un après», a déclaré M. Stoltenberg à la BBC, trois jours après les attaques survenues vendredi, qui ont fait au moins 76 morts.
«Mais je pense également que la Norvège sera facile à reconnaître. Nous serons toujours une société attachée aux valeurs de la démocratie et de l'ouverture, et une société qui encourage les gens à être actifs, à participer à la vie politique de telle manière qu'ils se sentent en sécurité», a-t-il ajouté.
S'exprimant depuis sa résidence officielle, Jens Stoltenberg a estimé que la Norvège s'était préparée à être victime d'actes de terrorisme, mais n'aurait jamais pu imaginer une telle violence.
«La Norvège est un pays où tout le monde se sent proche et nous n'avions jamais vécu un tel événement auparavant. Il faut remonter à la Seconde Guerre mondiale pour trouver un acte de violence similaire à celui de vendredi», a-t-il déclaré.
«Donc les Norvégiens sont en deuil, ils sont encore sous le choc. Mais nous voyons également une Norvège unie, où les gens se réconfortent et prennent soin les uns des autres», a ajouté M. Stoltenberg qui a dit connaître de nombreuses personnes parmi celles qui ont trouvé la mort.
«À ma connaissance, la police n'avait aucune information selon laquelle il pouvait être une menace ou une personne dangereuse», a-t-il noté.
Interrogé sur des possibles liens entre Anders Behring Breivik et des mouvements européens d'extrême droite, le premier ministre a déclaré vouloir attendre la fin de l'enquête de police.
«Quand ils auront fini leur travail, nous en saurons davantage sur de possibles connexions internationales et sur tous les autres aspects de ce crime horrible», a-t-il déclaré.
«Aucune société (...) ne peut se protéger à 100% contre des actes de terrorisme, de violence», a-t-il cependant ajouté.
Source: cyberpresse
Interrogée par l'AFP, une porte-parole a indiqué que la police ne donnait pas de chiffre officiel, mais a évoqué un nombre «gigantesque» de manifestants réunis près de l'hôtel de ville sur la rive du fjord de la capitale norvégienne.
«La Norvège va changer»
Le premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, a reconnu lundi que la Norvège serait à jamais changée par les attaques de vendredi, tout en assurant que son pays resterait attaché aux valeurs de l'ouverture et de la démocratie.
«Je pense que la Norvège va changer. Il y aura un avant et un après», a déclaré M. Stoltenberg à la BBC, trois jours après les attaques survenues vendredi, qui ont fait au moins 76 morts.
«Mais je pense également que la Norvège sera facile à reconnaître. Nous serons toujours une société attachée aux valeurs de la démocratie et de l'ouverture, et une société qui encourage les gens à être actifs, à participer à la vie politique de telle manière qu'ils se sentent en sécurité», a-t-il ajouté.
S'exprimant depuis sa résidence officielle, Jens Stoltenberg a estimé que la Norvège s'était préparée à être victime d'actes de terrorisme, mais n'aurait jamais pu imaginer une telle violence.
«La Norvège est un pays où tout le monde se sent proche et nous n'avions jamais vécu un tel événement auparavant. Il faut remonter à la Seconde Guerre mondiale pour trouver un acte de violence similaire à celui de vendredi», a-t-il déclaré.
«Donc les Norvégiens sont en deuil, ils sont encore sous le choc. Mais nous voyons également une Norvège unie, où les gens se réconfortent et prennent soin les uns des autres», a ajouté M. Stoltenberg qui a dit connaître de nombreuses personnes parmi celles qui ont trouvé la mort.
«À ma connaissance, la police n'avait aucune information selon laquelle il pouvait être une menace ou une personne dangereuse», a-t-il noté.
Interrogé sur des possibles liens entre Anders Behring Breivik et des mouvements européens d'extrême droite, le premier ministre a déclaré vouloir attendre la fin de l'enquête de police.
«Quand ils auront fini leur travail, nous en saurons davantage sur de possibles connexions internationales et sur tous les autres aspects de ce crime horrible», a-t-il déclaré.
«Aucune société (...) ne peut se protéger à 100% contre des actes de terrorisme, de violence», a-t-il cependant ajouté.
Source: cyberpresse