
Les FLAM ont subi toutes sortes de répression: meurtres, exils, viols, dénis de citoyennetés, emprisonnements, confiscations de biens, tortures, déportations. Le pouvoir raciste de Taya est allé jusqu’à accuser tous les Halpulaareebe d'être des militants des FLAM ce qui eu comme conséquence des centaines d’assassinats de militaires et de civils négro-mauritaniens. Dans l’histoire de la Mauritanie, aucun mouvement ou organisation politique n’a consenti à autant de sacrifices pour ses convictions que les Forces de Libération Africaines de Mauritanie. Ce mouvement a compté dans ses rangs d’ éminents cadres et intellectuels mauritaniens, parmi les plus illustres on peut citer feu Aboubacry Kalidou, feu Djigo Tafsirou, feu Saidou Kane, Ly Djibril Hamet, Sarr Ibrahima, Ba Fara et bien d’autres. Aujourd ‘hui d’autres combattants de la liberté portent haut le flambeau de la lutte des FLAM, parmi eux des anciens militants de la trempe de Ibrahima Abou Sall, Ba Mamadou Sidi, Ba Idrissa dit Pathé mais aussi Sow Ibrahima Mifo, Cheikh Oumar Ba, Ousmane Abdoul Sarr, Boye Alassane Harouna, Kaaw Touré, Abda Wone, Sy Abdoulaye Malikel et bien d’autres. Les FLAM regorgent de militants engagés et de qualité à tout point de vue.
Mais depuis, le congrès de Cincinnati, la suspension de la lutte armée, la chute de Taya, la scission et la nouvelle donne politique que vit la Mauritanie suite à l’élection du président Sidi, le parcours honorable de Ibrahima Moctar Sarr aux présidentielles de 2007 et le coup d’Etat du général Aziz, la Direction des FLAM s'est montrée absente, je dis absente pour rester courtois, et deux événements permettent d’illustrer mon propos.
Le premier événement : lorsque le président Sidi prononça son discours historique du 29 juin 2007 et rencontra le président Samba Thiam à New York, un voyage de la direction des FLAM à Nouakchott s’imposait pour renouer avec l'intérieur en expliquant à nos concitoyens le sens de leur combat et en profiter pour rencontrer la classe politique dans son ensemble, ceci aurait permis de lever beaucoup d’équivoques et de s'inviter au débat politique dans l'euphorie d'une transition jugée par tous les observateurs comme réussie. Car il faut savoir qu'aujourd'hui, en Mauritanie les FLAM ne sont connues que par ceux qui ont flamnet, maigre auditoire n'est ce pas? Le président Samba Thiam ne pouvait, ne souhaitait ou ne voulait pas prendre cette initiative d'aller au pays.Un entourage plus ouvert, plus politique aurait pu conseiller et aider le président des FLAM à entreprendre quelque chose de ce genre.
Deuxième événement, c’est ce fameux coup d’Etat du 6 août. Je m'interrogeais récemment dans un posting, si Ibrahima Moctar Sarr avait raison ? je croyais pour nous négro-mauritaniens revenu le moment de ramener au devant de la scène nos revendications, notamment le règlement de la question nationale, et qu’importe le nom du locataire du palais présidentiel. Aujourd’hui je continue à penser malgré la condamnation du coup d’Etat, les FLAM aussi auraient pu prendre l’initiative de rencontrer le HCE comme d'autres, de l’écouter d’abord et de lui remettre le manifeste du négro-mauritanien opprimé si admirablement instructif et revendicatif. Au lieu de cela comme un parti politique institutionnel, les FLAM sont devenues presque membre du FNDD et se sont ruées dans les bras de Sidi qui n'avait rien fait pour mériter ce soutien. Souhaitons que le président légitime revienne au pouvoir, alors seulement devrait-il rendre la monaie aux FLAM en abordant la question nationale.
Tous ceux qui connaissent le président Thiam Samba le disent honnête, tous aussi reconnaissent qu’il est un peu seul au gouvernail des FLAM. Un homme ne peut pas porter seul un mouvement politique, pire quand il est entouré de gens aigris et qui ont perdu les réalités actuelles du champ politique mauritanien. La littérature des FLAM est plus qu’actuelle, Ibrahima Moctar Sarr ne dit pas autre chose, c’est pourquoi personne ne comprend aussi les attaques absurdes et souvent abjectes dont le président de l’AJD/MR fait preuve de la part de ceux qui étaient sensés se féliciter de ses prises de position.
Le président Samba Thiam devrait revoir son équipe si possible et mieux s’entourer car les FLAM qui me sont si chéres, sont entrain de passer à côté de leur combat.
Oumar Coumba
Mais depuis, le congrès de Cincinnati, la suspension de la lutte armée, la chute de Taya, la scission et la nouvelle donne politique que vit la Mauritanie suite à l’élection du président Sidi, le parcours honorable de Ibrahima Moctar Sarr aux présidentielles de 2007 et le coup d’Etat du général Aziz, la Direction des FLAM s'est montrée absente, je dis absente pour rester courtois, et deux événements permettent d’illustrer mon propos.
Le premier événement : lorsque le président Sidi prononça son discours historique du 29 juin 2007 et rencontra le président Samba Thiam à New York, un voyage de la direction des FLAM à Nouakchott s’imposait pour renouer avec l'intérieur en expliquant à nos concitoyens le sens de leur combat et en profiter pour rencontrer la classe politique dans son ensemble, ceci aurait permis de lever beaucoup d’équivoques et de s'inviter au débat politique dans l'euphorie d'une transition jugée par tous les observateurs comme réussie. Car il faut savoir qu'aujourd'hui, en Mauritanie les FLAM ne sont connues que par ceux qui ont flamnet, maigre auditoire n'est ce pas? Le président Samba Thiam ne pouvait, ne souhaitait ou ne voulait pas prendre cette initiative d'aller au pays.Un entourage plus ouvert, plus politique aurait pu conseiller et aider le président des FLAM à entreprendre quelque chose de ce genre.
Deuxième événement, c’est ce fameux coup d’Etat du 6 août. Je m'interrogeais récemment dans un posting, si Ibrahima Moctar Sarr avait raison ? je croyais pour nous négro-mauritaniens revenu le moment de ramener au devant de la scène nos revendications, notamment le règlement de la question nationale, et qu’importe le nom du locataire du palais présidentiel. Aujourd’hui je continue à penser malgré la condamnation du coup d’Etat, les FLAM aussi auraient pu prendre l’initiative de rencontrer le HCE comme d'autres, de l’écouter d’abord et de lui remettre le manifeste du négro-mauritanien opprimé si admirablement instructif et revendicatif. Au lieu de cela comme un parti politique institutionnel, les FLAM sont devenues presque membre du FNDD et se sont ruées dans les bras de Sidi qui n'avait rien fait pour mériter ce soutien. Souhaitons que le président légitime revienne au pouvoir, alors seulement devrait-il rendre la monaie aux FLAM en abordant la question nationale.
Tous ceux qui connaissent le président Thiam Samba le disent honnête, tous aussi reconnaissent qu’il est un peu seul au gouvernail des FLAM. Un homme ne peut pas porter seul un mouvement politique, pire quand il est entouré de gens aigris et qui ont perdu les réalités actuelles du champ politique mauritanien. La littérature des FLAM est plus qu’actuelle, Ibrahima Moctar Sarr ne dit pas autre chose, c’est pourquoi personne ne comprend aussi les attaques absurdes et souvent abjectes dont le président de l’AJD/MR fait preuve de la part de ceux qui étaient sensés se féliciter de ses prises de position.
Le président Samba Thiam devrait revoir son équipe si possible et mieux s’entourer car les FLAM qui me sont si chéres, sont entrain de passer à côté de leur combat.
Oumar Coumba