Les pays africains ne doivent pas rater le « train de la biotechnologie, comme cela a été le cas pour les trains de l'industrialisation, de l'informatisation », ont averti deux scientifiques africains, le Pr. Abdourahmane Sangharé de Côte d'Ivoire et le Dr Marcel Nwalozie du Nigeria.
Dans un entretien à APA, en marge d'un séminaire qui se tient depuis mardi pour trois jours, à Saly Portugal (90 km de Dakar) dans la perspective du prochain sommet de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), les deux chercheurs ont expliqué que la biosécurité et le renforcement des capacités nationales dans la Oummah, ne devraient pas occulter le fait que « la biotechnologie est inexistante en Afrique ».
« L'Afrique ne peut pas se permettre de rater le train du développement. Nous avons laissé passer le train de l'industrialisation puis celui de l'informatique ; il ne nous reste plus que le train de la biotechnologie. De grâce qu'on ne nous empêche pas de monter dans ce dernier train de la biotechnologie », a lancé le Pr. Sangharé.
Selon le Dr Marcel Nwalozie. « si nous ne montons pas dans ce train, nous aurons raté tous les trains de développement et l'Afrique restera à quai ».
« On ne peut pas faire de la biosécurité quand on n'a pas de biotechnologie. La tendance aujourd'hui en Afrique, c'est de vouloir mettre en place des infrastructures ou des institutions de biosécurité, alors qu'il n'y a pas de biotechnologie », a ajouté le scientifique nigérian.
Les travaux de Saly prennent fin vendredi
Source: APA
(M)
Dans un entretien à APA, en marge d'un séminaire qui se tient depuis mardi pour trois jours, à Saly Portugal (90 km de Dakar) dans la perspective du prochain sommet de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), les deux chercheurs ont expliqué que la biosécurité et le renforcement des capacités nationales dans la Oummah, ne devraient pas occulter le fait que « la biotechnologie est inexistante en Afrique ».
« L'Afrique ne peut pas se permettre de rater le train du développement. Nous avons laissé passer le train de l'industrialisation puis celui de l'informatique ; il ne nous reste plus que le train de la biotechnologie. De grâce qu'on ne nous empêche pas de monter dans ce dernier train de la biotechnologie », a lancé le Pr. Sangharé.
Selon le Dr Marcel Nwalozie. « si nous ne montons pas dans ce train, nous aurons raté tous les trains de développement et l'Afrique restera à quai ».
« On ne peut pas faire de la biosécurité quand on n'a pas de biotechnologie. La tendance aujourd'hui en Afrique, c'est de vouloir mettre en place des infrastructures ou des institutions de biosécurité, alors qu'il n'y a pas de biotechnologie », a ajouté le scientifique nigérian.
Les travaux de Saly prennent fin vendredi
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