L’éventuel retour du retraité le plus célèbre de notre paysage militaro-politico- financier est inéluctable si des mesures concrètes et urgentes ne sont pas prises, afin d’empêcher ce retour aux allures d’inceste institutionnel du soi-disant père de la démocratie mauritanienne. L’homme qui a confié habilement le pouvoir au docile et nonchalant actuel président. En effet depuis quelques mois, son nom revient dans toutes les conversations. Il multiplie aussi bien les apparitions sur la scène médiatique internationale, qu’à l’intérieur du pays, et les spéculations vont bon train sur une future candidature à la magistrature suprême en 2012 voire avant. Au point que la question elle-même est devenue récurrente au sujet de son retour anticipé à travers des élections « prématurées ».Quelle étrange bénédiction pour un pays qui ne vibre avec effervescence qu’au rythme des élections ?Cette question est une simple déduction qui est le fruit d’une crainte inavouée ou refoulée d’un retour vers le passé sombre. Je me la pose afin de prévenir les déconvenues du retour d’un compagnon de la première heure du dictateur Ould Taya, aux côtés duquel il a servi, de bourreau et de matraque sans états d'âme. « Depuis qu’il a été nommé, en 1985, directeur de la sûreté nationale, jusqu’au 3 août 2005. À ce titre, il a vécu toutes les crises : celle de 1989 avec le Sénégal, celle de 1991 lors de la guerre du Golfe, celle de 1992 lors des débuts heurtés de la démocratisation, les arrestations d'opposants, les exécutions aussi ». (Jeune Afrique).Si la machine de propagande qu’il a mise en place lors du putsch du 3 août 2005, (chose qui ne doit pas étonner vu son expérience du paysage sécuritaire du pays) est mise en route pour le remettre au pouvoir, il serait trop tard pour lui barrer la route et je ne vois pas qui pourrait s’y opposer. Nous aurons droit à des élections préfabriquées. Souvenez vous Ould Cheikh Abdallahi nous a été vendu sous forme de Pack thématique périmé, puis ils nous a été imposé par des urnes domptées d’avance. Sa politique militairement assistée « économique et sociale » est jugée mauvaise par la population dont le pessimisme ces jours a atteint des niveaux record, perceptible dans la ville Nouakchott où tous les baromètres habituels sont au rouge. Que serions- nous alors sous la présidence de Ely ? ......
à suivre
Dr Kleïb.
source:flamnet.net
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