Le président sénégalais renonce au seuil de 25 % des votes pour élire un président et un vice-président dès le premier tour de la prochaine élection, une proposition qui avait provoqué la colère de milliers de Sénégalais.
Cette disposition du projet de réforme constitutionnelle du président Abdoulaye Wade était perçue par l'opposition comme favorisant le président et son entourage. Elle voulait faire passer le nombre de votes requis pour une élection au premier tour de 50 % à 25 %.
«Cette loi veut nous torde le bras. Si elle passe, ce sera la guerre», avait déclaré plus tôt, jeudi, Ibrahima Ndiaye, un protestataire.
Les gens ne sont pas stupides. Nous attendions seulement un élément déclencheur. Partout ailleurs, les populations se soulèvent, en Tunisie, en Égypte... mais pas ici. Ceci est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
— Mbaye Senou, écrivain sénégalais
Le projet de loi prévoyait par ailleurs que le futur vice-président deviendrait le successeur du président si celui-ci devait mourir en fonctions. Sous l'actuelle Constitution, si Abdoulaye Wade, âgé de 85 ans, devait mourir en poste, ce serait l'Assemblée nationale qui assumerait la présidence jusqu'aux prochaines élections. Avec la nouvelle disposition, tout indiquait que Karim, l'impopulaire fils de M. Wade, pourrait succéder à son père.
[Abdoulaye Wade] dit que son fils est bien éduqué et qu'il est un bon garçon. Mais on s'en fou. On veut le retour de notre démocratie.
— Mamadou Drame, chauffeur de taxi sénégalais
Manifestations
Plus tôt jeudi, une manifestation avait été organisée. Selon l'agence Associated Press, des manifestants qui marchaient vers la capitale ont été blessés lors d'affrontements avec les policiers.
En parallèle de cette crise démocratique, la colère avait grandi dernièrement au Sénégal, un pays africain habituellement stable, à cause de politiques de restrictions budgétaires décidées par le gouvernement.
La prochaine élection présidentielle du pays doit avoir lieu en février 2012. Abdoulaye Wade espère y obtenir un troisième mandat.
Source: Radio-Canada
Cette disposition du projet de réforme constitutionnelle du président Abdoulaye Wade était perçue par l'opposition comme favorisant le président et son entourage. Elle voulait faire passer le nombre de votes requis pour une élection au premier tour de 50 % à 25 %.
«Cette loi veut nous torde le bras. Si elle passe, ce sera la guerre», avait déclaré plus tôt, jeudi, Ibrahima Ndiaye, un protestataire.
Les gens ne sont pas stupides. Nous attendions seulement un élément déclencheur. Partout ailleurs, les populations se soulèvent, en Tunisie, en Égypte... mais pas ici. Ceci est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
— Mbaye Senou, écrivain sénégalais
Le projet de loi prévoyait par ailleurs que le futur vice-président deviendrait le successeur du président si celui-ci devait mourir en fonctions. Sous l'actuelle Constitution, si Abdoulaye Wade, âgé de 85 ans, devait mourir en poste, ce serait l'Assemblée nationale qui assumerait la présidence jusqu'aux prochaines élections. Avec la nouvelle disposition, tout indiquait que Karim, l'impopulaire fils de M. Wade, pourrait succéder à son père.
[Abdoulaye Wade] dit que son fils est bien éduqué et qu'il est un bon garçon. Mais on s'en fou. On veut le retour de notre démocratie.
— Mamadou Drame, chauffeur de taxi sénégalais
Manifestations
Plus tôt jeudi, une manifestation avait été organisée. Selon l'agence Associated Press, des manifestants qui marchaient vers la capitale ont été blessés lors d'affrontements avec les policiers.
En parallèle de cette crise démocratique, la colère avait grandi dernièrement au Sénégal, un pays africain habituellement stable, à cause de politiques de restrictions budgétaires décidées par le gouvernement.
La prochaine élection présidentielle du pays doit avoir lieu en février 2012. Abdoulaye Wade espère y obtenir un troisième mandat.
Source: Radio-Canada