Le président de la Communauté urbaine de Nouakchott (CUN), M. Ahmed Ould Hamza, a déclaré que l'expérience des 9 mairies et d'une CUN, pratiquée actuellement au niveau de la Capitale, a échoué comme substitut de développement capable de gérer la ville.
Le président de la CUN a demandé, lors d'une conférence de presse organisée aujourd'hui mercredi à Nouakchott, à revenir au système de la municipalité unique et du maire central pourvu des compétences de gestion essentielles, tel que cela se pratique dans les grandes villes du monde, pour éviter l'éparpillement des prérogatives et des politiques de développement entre des pôles divers et des visions multiples.
M. Ahmed Ould Hamza a évoqué les projets que la CUN compte entreprendre. Il a révélé ainsi que la CUN consacrera 7 millions d'euros à la réalisation de 20 kilomètres de bitume à l'intérieur de la ville et 2 autres millions d'euros à des projets dans les 9 mairies de la capitale, en plus du projet d'adressage des maisons et de la construction d'un nouveau local pour la Communauté urbaine de Nouakchott.
Le président de la CUN a passé en revue les problèmes dont l'institution souffrait, évoquant à ce sujet la situation difficile que l'actuel conseil de la CUN a héritée de l'ancienne équipe, citant "des dettes cumulées de 400 millions d'ouguiyas, un retard dans le payement des salaires, la mainmise des commerçants sur l'ensemble des moyens de la Communauté et l'incapacité des services de collecte des taxes et impôts à remplir leur mission".
A ces difficultés, note M. Ahmed Ould Hamza, s'ajoute l'existence de 420 travailleurs permanents, de 49 contractuels et 18 fonctionnaires dépendants de la Fonction publique.
Le président de la CUN a indiqué qu'il a entrepris, dès son arrivée, un train de mesures qu'il a jugé nécessaires pour corriger la situation de la Communauté, tel le refus d'opérer de nouveaux recrutements, le renvoi des fonctionnaires à leurs services d'origine et le remerciement des employés contractuels, en plus de la proposition de départ volontaire déjà accepté par 56 personnes et demandant une enveloppe financière de 520 millions d'ouguiyas.
Il a ajouté que son institution a réussi, au cours de 14 mois, à régler la question de ses dettes, notamment avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la SOMELEC, révélant que des négociations sont actuellement en cours avec cette dernière pour le rééchelonnement de ses dettes.
M. Ahmed Ould Hamza a déclaré que la CUN s'est libérée de l'emprise des privés sur ces moyens, précisant que cela l'a amenée à entrer dans des conflits juridiques avec des agences de voyages et de téléphonie.
Au cours de cette conférence de presse, le président de la Communauté urbaine de Nouakchott a répondu aux questions de la presse axées, essentiellement, sur la situation des employés et les projets d'avenir que la CUN compte mettre en oeuvre.
Source: AMI
(M)
Le président de la CUN a demandé, lors d'une conférence de presse organisée aujourd'hui mercredi à Nouakchott, à revenir au système de la municipalité unique et du maire central pourvu des compétences de gestion essentielles, tel que cela se pratique dans les grandes villes du monde, pour éviter l'éparpillement des prérogatives et des politiques de développement entre des pôles divers et des visions multiples.
M. Ahmed Ould Hamza a évoqué les projets que la CUN compte entreprendre. Il a révélé ainsi que la CUN consacrera 7 millions d'euros à la réalisation de 20 kilomètres de bitume à l'intérieur de la ville et 2 autres millions d'euros à des projets dans les 9 mairies de la capitale, en plus du projet d'adressage des maisons et de la construction d'un nouveau local pour la Communauté urbaine de Nouakchott.
Le président de la CUN a passé en revue les problèmes dont l'institution souffrait, évoquant à ce sujet la situation difficile que l'actuel conseil de la CUN a héritée de l'ancienne équipe, citant "des dettes cumulées de 400 millions d'ouguiyas, un retard dans le payement des salaires, la mainmise des commerçants sur l'ensemble des moyens de la Communauté et l'incapacité des services de collecte des taxes et impôts à remplir leur mission".
A ces difficultés, note M. Ahmed Ould Hamza, s'ajoute l'existence de 420 travailleurs permanents, de 49 contractuels et 18 fonctionnaires dépendants de la Fonction publique.
Le président de la CUN a indiqué qu'il a entrepris, dès son arrivée, un train de mesures qu'il a jugé nécessaires pour corriger la situation de la Communauté, tel le refus d'opérer de nouveaux recrutements, le renvoi des fonctionnaires à leurs services d'origine et le remerciement des employés contractuels, en plus de la proposition de départ volontaire déjà accepté par 56 personnes et demandant une enveloppe financière de 520 millions d'ouguiyas.
Il a ajouté que son institution a réussi, au cours de 14 mois, à régler la question de ses dettes, notamment avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la SOMELEC, révélant que des négociations sont actuellement en cours avec cette dernière pour le rééchelonnement de ses dettes.
M. Ahmed Ould Hamza a déclaré que la CUN s'est libérée de l'emprise des privés sur ces moyens, précisant que cela l'a amenée à entrer dans des conflits juridiques avec des agences de voyages et de téléphonie.
Au cours de cette conférence de presse, le président de la Communauté urbaine de Nouakchott a répondu aux questions de la presse axées, essentiellement, sur la situation des employés et les projets d'avenir que la CUN compte mettre en oeuvre.
Source: AMI
(M)