Le président de l'Assemblée nationale mauritanienne, Messaoud Ould Boulkheir, a appelé vendredi au report des élections législatives et municipales prévues au début du mois d'octobre prochain en Mauritanie.
M. Ould Boulkheir, également président de l’Alliance populaire progressiste (APP) et figure marquante de l’opposition au cours des 20 dernières années, qui s'exprimait lors d'un rassemblement de son parti, juge "la conjoncture inappropriée pour l'organisation de consultations électorales".
Entre autres obstacles à une bonne tenue des élections législatives et municipales en octobre prochain, il cite le recensement de la population lancé le 6 juin dernier qui, selon lui, "ne peut pas atteindre les objectifs qui lui sont assignés".
Plusieurs organisations de la société civile et une partie de la population manifestent régulièrement pour protester contre cette opération d’enrôlement qu’elles jugent "discriminatoire". Le leader de l'APP a par ailleurs annoncé comme imminent un dialogue entre toutes les parties impliquées dans le jeu politique national et invité le peuple mauritanien à une réflexion sur ses intérêts, estimant que le pays ne pourrait supporter une révolution sur le modèle de ce qui s’est passé dans certains pays arabes.
Le dialogue politique bute encore sur des obstacles de forme et de fond, la Coordination de l’opposition démocratique (COD), un collectif d’une dizaine de partis, exigeant des discussions directes avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui lui préféré garder une posture d’arbitre.
D'autre part, sur les questions de fond, l’opposition tient à discuter clairement du rôle de l’armée dans le jeu politique pour "mettre fin à la récurrence des coups d’état depuis 1978". Le président de l'Assemblée nationale, soucieux de rapprocher les positions, avait invité le chef de l’Etat à faire "un pas décisif en direction du dialogue politique" à l’occasion de la clôture de la dernière session ordinaire du parlement.
Source : Pana
M. Ould Boulkheir, également président de l’Alliance populaire progressiste (APP) et figure marquante de l’opposition au cours des 20 dernières années, qui s'exprimait lors d'un rassemblement de son parti, juge "la conjoncture inappropriée pour l'organisation de consultations électorales".
Entre autres obstacles à une bonne tenue des élections législatives et municipales en octobre prochain, il cite le recensement de la population lancé le 6 juin dernier qui, selon lui, "ne peut pas atteindre les objectifs qui lui sont assignés".
Plusieurs organisations de la société civile et une partie de la population manifestent régulièrement pour protester contre cette opération d’enrôlement qu’elles jugent "discriminatoire". Le leader de l'APP a par ailleurs annoncé comme imminent un dialogue entre toutes les parties impliquées dans le jeu politique national et invité le peuple mauritanien à une réflexion sur ses intérêts, estimant que le pays ne pourrait supporter une révolution sur le modèle de ce qui s’est passé dans certains pays arabes.
Le dialogue politique bute encore sur des obstacles de forme et de fond, la Coordination de l’opposition démocratique (COD), un collectif d’une dizaine de partis, exigeant des discussions directes avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui lui préféré garder une posture d’arbitre.
D'autre part, sur les questions de fond, l’opposition tient à discuter clairement du rôle de l’armée dans le jeu politique pour "mettre fin à la récurrence des coups d’état depuis 1978". Le président de l'Assemblée nationale, soucieux de rapprocher les positions, avait invité le chef de l’Etat à faire "un pas décisif en direction du dialogue politique" à l’occasion de la clôture de la dernière session ordinaire du parlement.
Source : Pana