Le deuxième groupe de réfugiés mauritaniens au Sénégal, composé de 345 personnes issues de 81 familles, est arrivé jeudi à Rosso, a appris APA de source sûre dans cette ville.
Les revenants ont été accueillis à leur arrivée par le président et les membres du Comité national d’identification des réfugiés, le président et les membres des commissions régionales et locales d’accueil et le maire de Rosso ainsi que des représentants des partis politiques et des élus de la région.
Les lieux d’origine de ces rapatriés dans lesquels ils vont être réinstallés ont été identifiés à l’avance et répertoriés au niveau des différents quartiers et localités du département de Rosso.
Le HCR participe à cette opération en accompagnant les réfugiés depuis leur camp au Sénégal et en assurant leur hébergement et leur transport jusqu’à leur lieu de résidence définitive. Il met également à leur disposition de l’eau potable, des ustensiles de cuisine, des tentes et des couvertures, entre autres.
Le PAM fournit de son côté à chaque famille des produits alimentaires (riz, huile, légumes, sucre, lait etc.) pour 90 jours en deux tranches.
Quant à L’Agence nationale pour l’accueil et l’insertion des réfugiés (ANAIR, officielle), elle offrira, dans le cadre d’un programme d’urgence, deux vaches laitières à chaque famille et ouvrira des premiers stocks de céréales au profit de chaque localité ou quartiers abritant des réfugiés. L’ANAIR fournit aussi les soins médicaux primaires.
Le retour d’un troisième groupe composé de 86 familles comprenant 345 personnes est prévu le 18 mars courant. Ces familles qui rentreront par le biais de la ville de Rosso seront installées dans les département de R’Kiz et de Rosso.
Plusieurs autres groupes de réfugiés sont attendus les 22, 25 et 27 mars courant et doivent renter à partir de la ville de Boghé, dans la région du Brakna.
Le premier groupe de réfugiés mauritaniens au Sénégal était rentré le 29 janvier dernier et, depuis cette date, aucune opération de retour n’a été organisée.
Certains observateurs ont parlé de retard dans le processus, mais le ministre mauritanien de l’Intérieur, Yall Zakariya Alassane, a affirmé qu’il « fallait tout simplement assurer une organisation suivie et pérenne du processus ».
« Nous ne pouvons pas parler de retard. Rien ne sert de courir, il faut partir à point », a précisé le ministre dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Horizons dans son numéro de jeudi.
M. Alassane a expliqué que cette organisation dépendait en grande partie du dispositif et des procédures que la Commission tripartite Mauritanie-Sénégal-HCR devait pouvoir mettre en place.
« Au cours de sa dernière réunion du 27 février, la Commission a arrêté un calendrier qui fixe le rythme d’arrivées et également les cibles mensuelles d’arrivage pour les trois ou quatre mois à venir », a-t-il révélé.
Selon lui, ce calendrier consiste à programmer deux mouvements toutes les deux semaines, pour que, mensuellement, 2000 à 2500 personnes soient accueillies sur le territoire mauritanien.
Source: APA
(M)
Les revenants ont été accueillis à leur arrivée par le président et les membres du Comité national d’identification des réfugiés, le président et les membres des commissions régionales et locales d’accueil et le maire de Rosso ainsi que des représentants des partis politiques et des élus de la région.
Les lieux d’origine de ces rapatriés dans lesquels ils vont être réinstallés ont été identifiés à l’avance et répertoriés au niveau des différents quartiers et localités du département de Rosso.
Le HCR participe à cette opération en accompagnant les réfugiés depuis leur camp au Sénégal et en assurant leur hébergement et leur transport jusqu’à leur lieu de résidence définitive. Il met également à leur disposition de l’eau potable, des ustensiles de cuisine, des tentes et des couvertures, entre autres.
Le PAM fournit de son côté à chaque famille des produits alimentaires (riz, huile, légumes, sucre, lait etc.) pour 90 jours en deux tranches.
Quant à L’Agence nationale pour l’accueil et l’insertion des réfugiés (ANAIR, officielle), elle offrira, dans le cadre d’un programme d’urgence, deux vaches laitières à chaque famille et ouvrira des premiers stocks de céréales au profit de chaque localité ou quartiers abritant des réfugiés. L’ANAIR fournit aussi les soins médicaux primaires.
Le retour d’un troisième groupe composé de 86 familles comprenant 345 personnes est prévu le 18 mars courant. Ces familles qui rentreront par le biais de la ville de Rosso seront installées dans les département de R’Kiz et de Rosso.
Plusieurs autres groupes de réfugiés sont attendus les 22, 25 et 27 mars courant et doivent renter à partir de la ville de Boghé, dans la région du Brakna.
Le premier groupe de réfugiés mauritaniens au Sénégal était rentré le 29 janvier dernier et, depuis cette date, aucune opération de retour n’a été organisée.
Certains observateurs ont parlé de retard dans le processus, mais le ministre mauritanien de l’Intérieur, Yall Zakariya Alassane, a affirmé qu’il « fallait tout simplement assurer une organisation suivie et pérenne du processus ».
« Nous ne pouvons pas parler de retard. Rien ne sert de courir, il faut partir à point », a précisé le ministre dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Horizons dans son numéro de jeudi.
M. Alassane a expliqué que cette organisation dépendait en grande partie du dispositif et des procédures que la Commission tripartite Mauritanie-Sénégal-HCR devait pouvoir mettre en place.
« Au cours de sa dernière réunion du 27 février, la Commission a arrêté un calendrier qui fixe le rythme d’arrivées et également les cibles mensuelles d’arrivage pour les trois ou quatre mois à venir », a-t-il révélé.
Selon lui, ce calendrier consiste à programmer deux mouvements toutes les deux semaines, pour que, mensuellement, 2000 à 2500 personnes soient accueillies sur le territoire mauritanien.
Source: APA
(M)