Le rapatriement volontaire des réfugiés mauritaniens du Sénégal reprend jeudi, pour se poursuivre au rythme de deux convois par semaine, a-t-on appris de source autorisée, la nouvelle datant constituant un léger décalage avec celle de mardi jusqu’ici retenue par le Haut Commissariat des Réfugiés (HCR).
Quelque 443 personnes devaient emprunter le convoi mardi et 207 autres jeudi, selon porte-parole du HCR, qui a précisé en outre que les prochains candidats au départ partiraient des sites de « Rosso Peulh », « Thiabakh, Dagana », « Médina Campement », « Keur Mbaye », dans la région nord du Sénégal. En Mauritanie, ils seront accueillis dans la région du Trarza .
L’opération de retour volontaire des réfugiés mauritaniens au Sénégal a démarré le 29 janvier dernier, avec 103 candidats, membres de 18 familles, qui retrouvaient ainsi leur pays, après un exil de près de 20 ans.
Elle devrait s’achever à la fin de cette année, selon les prévisions du HCR, dont le porte-parole a précisé que la grande majorité des rapatriés du 29 janvier sont aujourd’hui installés autour de la ville frontalière mauritanienne de Rosso.
Quelque 24 000 réfugiés mauritaniens vivent encore dans le nord du Sénégal, dans la vallée du fleuve qui sépare les deux pays.
Le Mali, autre pays frontalier de la Mauritanie, avait accueilli partie des réfugiés, soit environ 6000 personnes installées dans la région de Kayes.
Des troubles inter- ethniques survenus en avril 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie avaient donné lieu, à l’initiative de Nouakchott, à un énorme déplacement de personnes, chassées de leur pays suivant le critère de race.
Depuis la chute du régime du Président Maouya Ould Taya en août 2005, les déclarations de bonnes intentions s’étaient multipliées du côté mauritanien pour le règlement du « passif humanitaire ».
Le pouvoir issu des élections de mars 2007 a, depuis, accéléré le processus, qui a abouti aux premiers départs organisés par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés.
Source: Agence de Presse Africaine
Quelque 443 personnes devaient emprunter le convoi mardi et 207 autres jeudi, selon porte-parole du HCR, qui a précisé en outre que les prochains candidats au départ partiraient des sites de « Rosso Peulh », « Thiabakh, Dagana », « Médina Campement », « Keur Mbaye », dans la région nord du Sénégal. En Mauritanie, ils seront accueillis dans la région du Trarza .
L’opération de retour volontaire des réfugiés mauritaniens au Sénégal a démarré le 29 janvier dernier, avec 103 candidats, membres de 18 familles, qui retrouvaient ainsi leur pays, après un exil de près de 20 ans.
Elle devrait s’achever à la fin de cette année, selon les prévisions du HCR, dont le porte-parole a précisé que la grande majorité des rapatriés du 29 janvier sont aujourd’hui installés autour de la ville frontalière mauritanienne de Rosso.
Quelque 24 000 réfugiés mauritaniens vivent encore dans le nord du Sénégal, dans la vallée du fleuve qui sépare les deux pays.
Le Mali, autre pays frontalier de la Mauritanie, avait accueilli partie des réfugiés, soit environ 6000 personnes installées dans la région de Kayes.
Des troubles inter- ethniques survenus en avril 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie avaient donné lieu, à l’initiative de Nouakchott, à un énorme déplacement de personnes, chassées de leur pays suivant le critère de race.
Depuis la chute du régime du Président Maouya Ould Taya en août 2005, les déclarations de bonnes intentions s’étaient multipliées du côté mauritanien pour le règlement du « passif humanitaire ».
Le pouvoir issu des élections de mars 2007 a, depuis, accéléré le processus, qui a abouti aux premiers départs organisés par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés.
Source: Agence de Presse Africaine