Depuis quelques temps la société nationale de l’eau, la SNDE vit un rythme marqué par des séries d’actions visant à améliorer les prestations de cette entreprise. Il faut bien le dire, beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts de la SNDE à cause de la gestion calamiteuse de cette société par les différents patrons qui se sont succédé à la tête de cette institution.
L’image de la SNDE avait été sérieusement écornée et sa crédibilité mise à mal par un déficit financier énorme estimé à plus de deux milliards d’um. Les problèmes s’ajoutant à d’autres, la société était près du dépôt de bilan. Tous les indicateurs étaient au rouge. Le président de la République avait promis que cette situation sera résolue et que la crise de l’eau ne sera qu’un vieux souvenir.
Quelles garanties avaient-il de le dire si au final l’équation de la soif resterait posée ? L’idée de nommer un ancien administrateur à la tête de cette institution en la personne de Yall Zakaria consacra un nouveau départ pour cette institution.
Un défi certes difficile en raison des nombreux passifs qui s’accumulent mais aussi à cause de la vieille classe de privilégiés qui ne voudrait pas d’un assainissement de la boite. Mais la lutte semble bien engagée en direction de ce pari de la restructuration de la SNDE. Puisque le nouvel organigramme vient d’être approuvé et sa structure cadrée autour d’une nouvelle approche plus professionnelle et plus efficiente des ressources de la société. Cet organigramme prévoit ainsi une réduction du nombre de conseillers qui passe de 15 à 8 avec une définition précise des attributions assortie d’une suppression du poste de chargé de mission.
Beaucoup de postes sans rendement ont été aussi supprimés et une revalorisation de la fonction de chef de service a été introduite en vue d’une plus grande efficacité. Dans cet organigramme figure la création d’une direction de l’informatique et du système d’information dans le souci de mieux contrôler et sauvegarder les données de l’entreprise. Au total 7 directions ont été créées et un corps d’inspecteurs mis en place avec une autonomisation de la mission contrairement au passé. A la lecture de nouveau cadre organisationnel, se dégage à la fois une visibilité dans la bonne utilisation des ressources humaines qui ont été choisies sur des critères reflétant à la fois la compétence que la diversité des profils.
La à SNDE la notion de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut n’était pas de mise. La réhabilitation de ce principe permis de rétablir les cadres méritants dans leurs droits eux qui n’étaient que de simples figurants. Désormais toutes les structures superflues ont retrouvé une cohérence dans la définition des priorités avec comme objectif la mise en marche d’un management opérationnel.
La SNDE entend donc adapter son nouveau système aux grandes préoccupations axées sur la bonne distribution de la ressource eau, l’optimisation de la gestion clientèle et une parfaite conduite des projets de développement. Ainsi cette grande institution pourra enfin retrouver sa vocation.
Amadou Diaara
Source: Le Rénovateur
L’image de la SNDE avait été sérieusement écornée et sa crédibilité mise à mal par un déficit financier énorme estimé à plus de deux milliards d’um. Les problèmes s’ajoutant à d’autres, la société était près du dépôt de bilan. Tous les indicateurs étaient au rouge. Le président de la République avait promis que cette situation sera résolue et que la crise de l’eau ne sera qu’un vieux souvenir.
Quelles garanties avaient-il de le dire si au final l’équation de la soif resterait posée ? L’idée de nommer un ancien administrateur à la tête de cette institution en la personne de Yall Zakaria consacra un nouveau départ pour cette institution.
Un défi certes difficile en raison des nombreux passifs qui s’accumulent mais aussi à cause de la vieille classe de privilégiés qui ne voudrait pas d’un assainissement de la boite. Mais la lutte semble bien engagée en direction de ce pari de la restructuration de la SNDE. Puisque le nouvel organigramme vient d’être approuvé et sa structure cadrée autour d’une nouvelle approche plus professionnelle et plus efficiente des ressources de la société. Cet organigramme prévoit ainsi une réduction du nombre de conseillers qui passe de 15 à 8 avec une définition précise des attributions assortie d’une suppression du poste de chargé de mission.
Beaucoup de postes sans rendement ont été aussi supprimés et une revalorisation de la fonction de chef de service a été introduite en vue d’une plus grande efficacité. Dans cet organigramme figure la création d’une direction de l’informatique et du système d’information dans le souci de mieux contrôler et sauvegarder les données de l’entreprise. Au total 7 directions ont été créées et un corps d’inspecteurs mis en place avec une autonomisation de la mission contrairement au passé. A la lecture de nouveau cadre organisationnel, se dégage à la fois une visibilité dans la bonne utilisation des ressources humaines qui ont été choisies sur des critères reflétant à la fois la compétence que la diversité des profils.
La à SNDE la notion de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut n’était pas de mise. La réhabilitation de ce principe permis de rétablir les cadres méritants dans leurs droits eux qui n’étaient que de simples figurants. Désormais toutes les structures superflues ont retrouvé une cohérence dans la définition des priorités avec comme objectif la mise en marche d’un management opérationnel.
La SNDE entend donc adapter son nouveau système aux grandes préoccupations axées sur la bonne distribution de la ressource eau, l’optimisation de la gestion clientèle et une parfaite conduite des projets de développement. Ainsi cette grande institution pourra enfin retrouver sa vocation.
Amadou Diaara
Source: Le Rénovateur