L'opposition mauritanienne a condamné hier la "guerre" menée par l'armée mauritanienne contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) "en territoire étranger" sans consultation préalable avec le Parlement national, quatre jours après un raid mauritanien contre Aqmi au Mali.
"La Coordination de l'opposition démocratique (Cod) condamne l'engagement de nos forces armées en territoire étranger et rejette l'entêtement du régime à mener une guerre non déclarée en dehors de nos frontières", indique un communiqué transmis à l'Afp.
Selon la Cod, qui réunit une dizaine de partis, l'engagement de l'armée mauritanienne met "en danger la vie de nos braves soldats et celle de nos citoyens" et s'est fait "sans (en) référer au Parlement".
Elle "appelle le gouvernement à éclairer" les Mauritaniens sur "les circonstances réelles ayant entouré l'opération", menée vendredi contre une base d'Aqmi dans la forêt de Wagadou, dans le Nord-ouest du Mali, à 70 km de la frontière mauritanienne. "Une opération similaire avait été menée l'année dernière presque à la même date et il s'est avéré, plus tard, qu'elle était destinée à libérer le citoyen français Michel Germaneau", détenu par Aqmi dans le Nord du Mali, indique la Cod. Le raid de vendredi, effectué par l'armée mauritanienne contre la base d'Aqmi, a fait selon Nouakchott 17 morts, quinze djihadistes et deux soldats mauritaniens.
Le "campement" d'Aqmi abritait de "l'armement lourd anti-char et anti-aérien" et constituait une "menace" pour la Mauritanie. Il a été "totalement détruit" lors de ce raid mené par les seuls soldats mauritaniens, selon l'état-major de l'armée mauritanienne.
La télévision mauritanienne a montré mardi soir des images des traces des combats dans cette zone, notamment des voitures calcinées, des cratères dus aux bombardements aériens sur le terrain, des restes de munitions non explosées et des provisions alimentaires abandonnées par les "criminels".
Ces images montrent également des fortifications avec des sacs de sable, des tranchées et des fûts calcinés.
Source: le soleil
"La Coordination de l'opposition démocratique (Cod) condamne l'engagement de nos forces armées en territoire étranger et rejette l'entêtement du régime à mener une guerre non déclarée en dehors de nos frontières", indique un communiqué transmis à l'Afp.
Selon la Cod, qui réunit une dizaine de partis, l'engagement de l'armée mauritanienne met "en danger la vie de nos braves soldats et celle de nos citoyens" et s'est fait "sans (en) référer au Parlement".
Elle "appelle le gouvernement à éclairer" les Mauritaniens sur "les circonstances réelles ayant entouré l'opération", menée vendredi contre une base d'Aqmi dans la forêt de Wagadou, dans le Nord-ouest du Mali, à 70 km de la frontière mauritanienne. "Une opération similaire avait été menée l'année dernière presque à la même date et il s'est avéré, plus tard, qu'elle était destinée à libérer le citoyen français Michel Germaneau", détenu par Aqmi dans le Nord du Mali, indique la Cod. Le raid de vendredi, effectué par l'armée mauritanienne contre la base d'Aqmi, a fait selon Nouakchott 17 morts, quinze djihadistes et deux soldats mauritaniens.
Le "campement" d'Aqmi abritait de "l'armement lourd anti-char et anti-aérien" et constituait une "menace" pour la Mauritanie. Il a été "totalement détruit" lors de ce raid mené par les seuls soldats mauritaniens, selon l'état-major de l'armée mauritanienne.
La télévision mauritanienne a montré mardi soir des images des traces des combats dans cette zone, notamment des voitures calcinées, des cratères dus aux bombardements aériens sur le terrain, des restes de munitions non explosées et des provisions alimentaires abandonnées par les "criminels".
Ces images montrent également des fortifications avec des sacs de sable, des tranchées et des fûts calcinés.
Source: le soleil