Les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie, à gauche) et Jacob Zuma (Afrique du Sud), deux des médiateurs de l’Union africaine réunis hier à Pretoria.
Réuni hier dans la capitale sud-africaine Pretoria, le comité des médiateurs de l’Union africaine (UA), composé de cinq chefs d’État – Afrique du Sud, Congo, Mali, Ouganda, Mauritanie – a passé en revue les efforts diplomatiques devant aider à un règlement de la crise libyenne.
L’organisation panafricaine a appelé à un cessez-le-feu immédiat pour permettre des négociations.
« Les parties en conflit en Libye devraient entamer un dialogue national en vue d’un cessez-le-feu global, d’une réconciliation nationale et des dispositions pour la transition ainsi que d’un calendrier pour l’évolution vers la démocratie », affirme le communiqué final de la réunion.
« Ces mesures […] devraient aller de pair avec un effort humanitaire tout aussi déterminé », en vue duquel l’UA appelle à l’arrêt des bombardements de l’Otan et l’observation d’une pause humanitaire. »
Au début de la réunion, le président sud-africain Jacob Zuma a souligné la « préoccupation » du comité et de l’assemblée de l’UA devant les « bombardements continus » de l’Alliance atlantique, et a martelé que « la finalité de la résolution 1973 (de l’Onu adoptée le 17 mars, N.D.L.R.) est de protéger le peuple libyen et faciliter les efforts humanitaires, (et) pas d’autoriser une campagne pour un changement de régime ou un assassinat politique » de Kadhafi.
Ce dernier a accepté de ne pas faire partie des négociations pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois, ont annoncé les chefs d’État africains, en saluant cette décision.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a indiqué hier soir que des contacts étaient établis entre le pouvoir et la rébellion.
Tirs près de Tripoli
Sur le terrain, des combats à l’arme lourde ont éclaté hier à seulement 50 km de Tripoli, lors d’une offensive des insurgés. Ces derniers tentent apparemment de s’emparer du verrou stratégique de Bir Al-Ghanam, sur la route vers la capitale.
Source: AFP
L’organisation panafricaine a appelé à un cessez-le-feu immédiat pour permettre des négociations.
« Les parties en conflit en Libye devraient entamer un dialogue national en vue d’un cessez-le-feu global, d’une réconciliation nationale et des dispositions pour la transition ainsi que d’un calendrier pour l’évolution vers la démocratie », affirme le communiqué final de la réunion.
« Ces mesures […] devraient aller de pair avec un effort humanitaire tout aussi déterminé », en vue duquel l’UA appelle à l’arrêt des bombardements de l’Otan et l’observation d’une pause humanitaire. »
Au début de la réunion, le président sud-africain Jacob Zuma a souligné la « préoccupation » du comité et de l’assemblée de l’UA devant les « bombardements continus » de l’Alliance atlantique, et a martelé que « la finalité de la résolution 1973 (de l’Onu adoptée le 17 mars, N.D.L.R.) est de protéger le peuple libyen et faciliter les efforts humanitaires, (et) pas d’autoriser une campagne pour un changement de régime ou un assassinat politique » de Kadhafi.
Ce dernier a accepté de ne pas faire partie des négociations pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois, ont annoncé les chefs d’État africains, en saluant cette décision.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a indiqué hier soir que des contacts étaient établis entre le pouvoir et la rébellion.
Tirs près de Tripoli
Sur le terrain, des combats à l’arme lourde ont éclaté hier à seulement 50 km de Tripoli, lors d’une offensive des insurgés. Ces derniers tentent apparemment de s’emparer du verrou stratégique de Bir Al-Ghanam, sur la route vers la capitale.
Source: AFP