Le chef de l’État libyen, Mouammar Kadhafi leur avait promis « une guerre de longue durée ». L’opération de la coalition qui ne devait durer que quelques jours va entamer son quatrième mois depuis le vote de la résolution 1973 de l’Onu. Les Occidentaux sont à court d’idées pour venir à bout de Kadhafi. Pourtant il y a quelques semaines, l’Otan se félicitait de l’efficacité de ses frappes qui ont détruit « l’essentiel de l’armement libyen ».
Après des mois de bombardements assidus sur des cibles militaires libyennes, la hiérarchie militaire de l’Otan s’interroge sur leurs réelles capacités à retourner en leur faveur, un conflit qu’ils avaient rêvé éclair, en ouvrant la voie de la conquête du pouvoir à une rébellion qu’ils ont légitimée.
« Nous consommons de façon intensive un potentiel qui devait l’être progressivement. La question qui me préoccupe c’est de savoir, quand nous aurons consommé le potentiel, comment le régénérer », se préoccupe l’amiral Forissier, chef d’état-major de la Marine Nationale française.
Même son de cloche chez les Anglais. « Combien de temps pourrons-nous rester dans la situation où nous nous trouvons actuellement en Libye ? » s’est demandé cette semaine, l’amiral Mark Stanhope.
Aux Etats-Unis, des élus des deux bords de la Chambre des représentants ont déposé plainte mercredi devant un tribunal fédéral à Washington contre Barack Obalma. Les plaignants affirment que l’action de l’administration a été lancée en violation du traité de l’Atlantique nord ratifié par le Congrès américain et que l’utilisation de fonds pour l’opération en Libye sans l’accord du Congrès est anticonstitutionnelle.
Kadhafi promet la victoire contre l’OTAN
« Préparez-vous hommes et femmes à libérer la Libye tout entière », a appelé vendredi le guide libyen, dans un message audio diffusé par la télévision. Selon lui, l’Otan serait vaincue et ne réussirait pas à contraindre son régime à introduire des changements dans son pays.
« Nous résistons, nous combattons, s’ils descendent au sol, nous les attendrons, mais ce sont des lâches, ils n’oseront pas », a-t-il menacé sur un ton de défi, en référence aux forces de l’Otan qui commande depuis fin mars l’intervention militaire menant des raids aériens sur mandat de l’Onu.
Pendant que le leader libyen effectuait sa sortie médiatique, les combats se poursuivent de plus belle entre pro et anti-Kadhafi. Les rebelles ont essuyé de lourdes pertes lors d’une offensive menée par les pro-Kadhafi, faisant dix morts et quarante blessés dans les environs de Misrata, bastion des insurgés.
Suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de l’Onu d’une résolution imposant une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye, les puissances occidentales, avec la France en tête, ont commencé le 19 mars dernier leurs attaques par mer et par air contre l’armée libyenne.
Au pouvoir depuis 42 ans, le colonel Kadhafi avait promis « une guerre de longue durée » aux alliés, appelant à un règlement pacifique du conflit sous l’égide de l’Union Africaine. La machine à fabriquer les rumeurs de fuite ou de départ négocié, tourne à plein régime depuis plusieurs semaines. Mais elle reste contre-productive. Le guide de la Jamahiriya, même affaibli et lâché par certains de ses proches, contrôle encore la plus grande superficie du territoire national et continue de narguer les Occidentaux.
Source: afriscoop
Après des mois de bombardements assidus sur des cibles militaires libyennes, la hiérarchie militaire de l’Otan s’interroge sur leurs réelles capacités à retourner en leur faveur, un conflit qu’ils avaient rêvé éclair, en ouvrant la voie de la conquête du pouvoir à une rébellion qu’ils ont légitimée.
« Nous consommons de façon intensive un potentiel qui devait l’être progressivement. La question qui me préoccupe c’est de savoir, quand nous aurons consommé le potentiel, comment le régénérer », se préoccupe l’amiral Forissier, chef d’état-major de la Marine Nationale française.
Même son de cloche chez les Anglais. « Combien de temps pourrons-nous rester dans la situation où nous nous trouvons actuellement en Libye ? » s’est demandé cette semaine, l’amiral Mark Stanhope.
Aux Etats-Unis, des élus des deux bords de la Chambre des représentants ont déposé plainte mercredi devant un tribunal fédéral à Washington contre Barack Obalma. Les plaignants affirment que l’action de l’administration a été lancée en violation du traité de l’Atlantique nord ratifié par le Congrès américain et que l’utilisation de fonds pour l’opération en Libye sans l’accord du Congrès est anticonstitutionnelle.
Kadhafi promet la victoire contre l’OTAN
« Préparez-vous hommes et femmes à libérer la Libye tout entière », a appelé vendredi le guide libyen, dans un message audio diffusé par la télévision. Selon lui, l’Otan serait vaincue et ne réussirait pas à contraindre son régime à introduire des changements dans son pays.
« Nous résistons, nous combattons, s’ils descendent au sol, nous les attendrons, mais ce sont des lâches, ils n’oseront pas », a-t-il menacé sur un ton de défi, en référence aux forces de l’Otan qui commande depuis fin mars l’intervention militaire menant des raids aériens sur mandat de l’Onu.
Pendant que le leader libyen effectuait sa sortie médiatique, les combats se poursuivent de plus belle entre pro et anti-Kadhafi. Les rebelles ont essuyé de lourdes pertes lors d’une offensive menée par les pro-Kadhafi, faisant dix morts et quarante blessés dans les environs de Misrata, bastion des insurgés.
Suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de l’Onu d’une résolution imposant une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye, les puissances occidentales, avec la France en tête, ont commencé le 19 mars dernier leurs attaques par mer et par air contre l’armée libyenne.
Au pouvoir depuis 42 ans, le colonel Kadhafi avait promis « une guerre de longue durée » aux alliés, appelant à un règlement pacifique du conflit sous l’égide de l’Union Africaine. La machine à fabriquer les rumeurs de fuite ou de départ négocié, tourne à plein régime depuis plusieurs semaines. Mais elle reste contre-productive. Le guide de la Jamahiriya, même affaibli et lâché par certains de ses proches, contrôle encore la plus grande superficie du territoire national et continue de narguer les Occidentaux.
Source: afriscoop