C’est aujourd’hui mardi 26 juillet à 00h, l’ultimatum fixé par la Cgtm aux pouvoirs publics pour l'ouverture d'un dialogue social sérieux avec les centrales syndicales et pour éviter un pourrissement dangereux de l’impasse entre partenaires sociaux, en raison de la ferme détermination des représentations professionnelles des travailleurs de poursuivre leurs actions de revendication, si aucune avancée n’est enregistrée à cette date, jusqu'à obtenir gain de cause dans leur bras de fer avec les autorités.
Ce mot d'ordre de grève avait été lancé début juillet courant, au cours d’une conférence de presse, par le secrétaire général de la Cgtm Mohamed Abdallahi, dit Nehah, au cours de laquelle il avait brossé aux organes de la presse un tableau noir sur la situation socioéconomique très aigue qui prévaut dans le pays, estimant qu’elle est caractérisée par du pillage systématique des richesses nationales, notamment par les sociétés multinationales opérant en Mauritanie qui selon lui, reversent des miettes sur les considérables profits tirés de leur exploitation des sous-sols aux employés. Ould Nahah avait indiqué au cours de cette rencontre avec les médias que le chômage sévit considérablement dans le pays, touchant le tiers de la population active environ. Il avait également fat ressortir que les mauritaniens continuent à souffrir de gros écarts entre les salaires avec un SMIG de 21000 ouguiyas alors que le salaire le plus élevé pouvant atteindre 7 millions d'ouguiyas ; faisant ainsi allusion aux émoluments du président de la république avant d’accuser l'Etat mauritanien de fiasco sur toute la ligne, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé plans et du dialogue social sincère.
Eu égard à son appel lancé hier à la presse, la Cgtm qui envisage faire le point par rapport à la grève générale qui sera observée à partir de ce soir à 00 H, n’a pas encore évoqué une décrispation de la tension qui caractérise particulièrement ses liens avec les autorités surtout au niveau de la cité minière où cette centrale est victime de tous les coups bas, notamment au terme de la dernière visite de son secrétaire général à Zouerate, instrumentalisée par l’administration locale pour fissurer les rangs du syndicat et diviser ses rangs.
Par ailleurs, notons dans le cadre de l’expiration de cet ultimatum, auprès de sources généralement bien informées que 9 centrales syndicales de la citée minière où élit domicile le plus grand employeur national en l’occurrence la Snim, auraient convenu à l’unanimité de ne pas aller en grève prévue aujourd’hui, estimant que ce serait un acte illégal, en raison de son organisation en période de dialogue en cours entre les partenaires sociaux. Il s’agit dit-on de négociations portant sur une plateforme de 9 points. Sur un autre plan, on apprend que les représentants des syndicats des télécommunications arabes et occidentaux participant à un atelier de travail régional organisé par l’union mondiale des réseaux en collaboration avec les centrales canadiennes et l’université des postes et télécom ont vivement condamné la violation du siège de la Cgtm, appelant le gouvernement à écouter les doléances des employés et à œuvrer à stopper immédiatement toutes les formes d’oppression et d’intimidation à l’endroit des travailleurs.
Amadou Diarra
Source: le renovateur
Ce mot d'ordre de grève avait été lancé début juillet courant, au cours d’une conférence de presse, par le secrétaire général de la Cgtm Mohamed Abdallahi, dit Nehah, au cours de laquelle il avait brossé aux organes de la presse un tableau noir sur la situation socioéconomique très aigue qui prévaut dans le pays, estimant qu’elle est caractérisée par du pillage systématique des richesses nationales, notamment par les sociétés multinationales opérant en Mauritanie qui selon lui, reversent des miettes sur les considérables profits tirés de leur exploitation des sous-sols aux employés. Ould Nahah avait indiqué au cours de cette rencontre avec les médias que le chômage sévit considérablement dans le pays, touchant le tiers de la population active environ. Il avait également fat ressortir que les mauritaniens continuent à souffrir de gros écarts entre les salaires avec un SMIG de 21000 ouguiyas alors que le salaire le plus élevé pouvant atteindre 7 millions d'ouguiyas ; faisant ainsi allusion aux émoluments du président de la république avant d’accuser l'Etat mauritanien de fiasco sur toute la ligne, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé plans et du dialogue social sincère.
Eu égard à son appel lancé hier à la presse, la Cgtm qui envisage faire le point par rapport à la grève générale qui sera observée à partir de ce soir à 00 H, n’a pas encore évoqué une décrispation de la tension qui caractérise particulièrement ses liens avec les autorités surtout au niveau de la cité minière où cette centrale est victime de tous les coups bas, notamment au terme de la dernière visite de son secrétaire général à Zouerate, instrumentalisée par l’administration locale pour fissurer les rangs du syndicat et diviser ses rangs.
Par ailleurs, notons dans le cadre de l’expiration de cet ultimatum, auprès de sources généralement bien informées que 9 centrales syndicales de la citée minière où élit domicile le plus grand employeur national en l’occurrence la Snim, auraient convenu à l’unanimité de ne pas aller en grève prévue aujourd’hui, estimant que ce serait un acte illégal, en raison de son organisation en période de dialogue en cours entre les partenaires sociaux. Il s’agit dit-on de négociations portant sur une plateforme de 9 points. Sur un autre plan, on apprend que les représentants des syndicats des télécommunications arabes et occidentaux participant à un atelier de travail régional organisé par l’union mondiale des réseaux en collaboration avec les centrales canadiennes et l’université des postes et télécom ont vivement condamné la violation du siège de la Cgtm, appelant le gouvernement à écouter les doléances des employés et à œuvrer à stopper immédiatement toutes les formes d’oppression et d’intimidation à l’endroit des travailleurs.
Amadou Diarra
Source: le renovateur