Les forces de libération africaines de Mauritanie manifestent à Paris, devant la tour Eiffel, pour le retour du président Sidi ou le retour de la légalité et de la légitimité au pouvoir. Les Flam marchent à Washington pour le président Sidi ould Abdallahi, c’est bien, mais il y'a mieux à mon humble avis. Nos forces de libération nationales luttent pour la défense de la démocratie menacée en Mauritanie, et quelle démocratie !
Je ne me suis pas trompé, il ne s’agit pas de l’A.J.D/M.R mais des F.L.A.M…
Une fois que les Flam aient payé un lourd tribu à nul autre pareil, dans l’histoire politique de notre pays, qu'est ce qui a changé pour que le mouvement négro-mauritanien manifeste au profit du pouvoir « arabo-berbére raciste et oppresseur » ? au moins, une de ses exigences avait-elle été satisfaite par Sidi ?
A ces questions, Mr Bara BA, doivent répondre les Flam, ses militants, ses dirigeants. Les Flam, je crois, manquent de perspectives à la hauteur des exigences qu’elles posent dans leur manifeste. Elles manquent, les Flam, de dirigeants capables de mobiliser, de former, d’encadrer des militants. Elles manquent des hommes et des femmes qui ont l'audace de faire face au pouvoir politique en Mauritanie. Des hommes qui osent ce « ngaarmi- ngara ». C’est pourquoi je dis que le président Samba Thiam est un peu seul. Il ne s’agit pas, Mr Bara BA, d’isoler Mr Thiam de ses militants, c'est ma façon d'être respectueux du leader négro-mauritanien. J'aurais fait la même chose pour Ibrahima Moctar Sarr, Ba Mamadou Alassane, Mourtoudo Diop et bien d'autres, quelque soit la divergence politique ou d'appréciation que nous pouvons avoir.
Je ne veux pas parler de l’état des structures du mouvement, vous le connaissez bien mieux que moi et mieux que tout autre. Je m’interdis certaines choses Mr Bara BA. J’essaie seulement, de vous convaincre « naïvement », avec l’innocence « d’un gamin », peut être, qu’il faut un second souffle pour le mouvement négro-mauritanien des F.L.A.M, car il se meurt. Tout le reste est verbiage inutile.
Mr Bara BA, « Anndi fof , haali fof , bonni fof », je partage l’esprit de cet adage, moi aussi.
J’expliquais, nous dit Mr Bara BA, «la position des Flam, claire et limpide, face au putch militaire à l’échec duquel, je crois, elles travaillaient, sans relâche…». Ndaw ko hawni, les Flam travaillent pour faire échouer le putsch militaire en Mauritanie, et pourquoi Mr Bara BA?
Avec mes petits yeux d’enfant je ne vois pas bien loin, peut-être.
Si les Flam échouent, et elles n’en sont pas bien loin, elles répondront devant les tribunaux de l’histoire. Dans le journal le Flambeau, organe des F.L.A.M, mort depuis très longtemps, le président Samba Thiam disait : « …Nous résisterons aux assauts du régime et serons pour lui, le rocher sur lequel viennent se briser les vagues de la mer ». Il y’a eu une résistance héroïque et des martyrs. Maintenant, il faut autre chose, pour faire reculer le système beydane raciste, le changer, et participer à l’avènement d’une Mauritanie juste et réconciliée.
Mr Bara BA nous dit : « …Il n’y avait pas de place pour une troisième voie».
Mr Bara BA, les Flam ne sont pas un parti politique, c’est un mouvement de libération national, vous semblez oublié jusqu’à l’essence de votre lutte, Mr Bara BA. Vous n’avez pas à vous interposer entre des coalitions de partis ou que sais-je ?
Vous devriez vous préoccuper de votre seul ennemi, celui que les Flam ont identifié dans le manifeste du négro-mauritanien opprimé :«l’appareil d’Etat arabo-berbére raciste et oppresseur». Il ne doit pas être question, pour les F.L.A.M, de faire le distinguo entre les régimes de Sidi et de Aziz, décidément les Flam sont désarmées devant l’énormité de la tâche.
«Pourquoi donc, me dis-je, devrais-je étaler des justifications sur la place publique, ravissant des adversaires, juste pour satisfaire la curiosité d’un Omar Coumba, surgi de je ne sais où. »
Mr Bara BA, il ne s’agit pas de satisfaire la curiosité d’un « Omar » ou de savoir d’où il sort , il doit s’agir pour les Flam d’expliciter aux mauritaniens, toujours et encore, le sens de leur lutte. Pour le ton, Mr Bara BA irrité s’est montré un peu méprisant, je ne souhaite pas le croiser sur ce chemin là.
«Avec notre expérience, que faire de conseils venus de l’extérieur », dites vous, Mr Bara BA. Je laisse aux lecteurs les soins d’apprécier votre grande suffisance.
Ce que je dis aux flamistes est la stricte vérité, et les paroles doucereuses des commentateurs n’y feront rien. Votre lutte, que j’admire et partage, est dénaturée, mal comprise par les mauritaniens. Ceux que vous prenez pour des ennemis ne le sont pas. Ils ont le mérite d’essayer, en Mauritanie même, de relayer vos revendications légitimes. Eux, qui sont aujourd’hui menacés et traités de racistes. Mais sachez que vos injures à longueur d’années ne suffiront pas à déboulonner «l’appareil d’Etat arabo-berbére raciste et oppresseur». Il y’a urgence à repenser votre stratégie, je m’autorise à vous le redire très sincèrement, Mr Bara BA.
**J’ai reçu beaucoup de messages de militants ou de sympathisants, ils sont majoritairement positifs. Aux uns et aux autres, personne n’a le monopole de la vérité. « L’avenir de la communauté noire en Mauritanie dépendra de la solution qu’elle donnera elle-même à cette situation. Elle ne devra compter que sur sa propre volonté de mettre fin à l’oppression du système beydane…», j’ai cité le manifeste des F.L.A.M.
Oumar Coumba
oumarcoumba@yahoo.fr
Je ne me suis pas trompé, il ne s’agit pas de l’A.J.D/M.R mais des F.L.A.M…
Une fois que les Flam aient payé un lourd tribu à nul autre pareil, dans l’histoire politique de notre pays, qu'est ce qui a changé pour que le mouvement négro-mauritanien manifeste au profit du pouvoir « arabo-berbére raciste et oppresseur » ? au moins, une de ses exigences avait-elle été satisfaite par Sidi ?
A ces questions, Mr Bara BA, doivent répondre les Flam, ses militants, ses dirigeants. Les Flam, je crois, manquent de perspectives à la hauteur des exigences qu’elles posent dans leur manifeste. Elles manquent, les Flam, de dirigeants capables de mobiliser, de former, d’encadrer des militants. Elles manquent des hommes et des femmes qui ont l'audace de faire face au pouvoir politique en Mauritanie. Des hommes qui osent ce « ngaarmi- ngara ». C’est pourquoi je dis que le président Samba Thiam est un peu seul. Il ne s’agit pas, Mr Bara BA, d’isoler Mr Thiam de ses militants, c'est ma façon d'être respectueux du leader négro-mauritanien. J'aurais fait la même chose pour Ibrahima Moctar Sarr, Ba Mamadou Alassane, Mourtoudo Diop et bien d'autres, quelque soit la divergence politique ou d'appréciation que nous pouvons avoir.
Je ne veux pas parler de l’état des structures du mouvement, vous le connaissez bien mieux que moi et mieux que tout autre. Je m’interdis certaines choses Mr Bara BA. J’essaie seulement, de vous convaincre « naïvement », avec l’innocence « d’un gamin », peut être, qu’il faut un second souffle pour le mouvement négro-mauritanien des F.L.A.M, car il se meurt. Tout le reste est verbiage inutile.
Mr Bara BA, « Anndi fof , haali fof , bonni fof », je partage l’esprit de cet adage, moi aussi.
J’expliquais, nous dit Mr Bara BA, «la position des Flam, claire et limpide, face au putch militaire à l’échec duquel, je crois, elles travaillaient, sans relâche…». Ndaw ko hawni, les Flam travaillent pour faire échouer le putsch militaire en Mauritanie, et pourquoi Mr Bara BA?
Avec mes petits yeux d’enfant je ne vois pas bien loin, peut-être.
Si les Flam échouent, et elles n’en sont pas bien loin, elles répondront devant les tribunaux de l’histoire. Dans le journal le Flambeau, organe des F.L.A.M, mort depuis très longtemps, le président Samba Thiam disait : « …Nous résisterons aux assauts du régime et serons pour lui, le rocher sur lequel viennent se briser les vagues de la mer ». Il y’a eu une résistance héroïque et des martyrs. Maintenant, il faut autre chose, pour faire reculer le système beydane raciste, le changer, et participer à l’avènement d’une Mauritanie juste et réconciliée.
Mr Bara BA nous dit : « …Il n’y avait pas de place pour une troisième voie».
Mr Bara BA, les Flam ne sont pas un parti politique, c’est un mouvement de libération national, vous semblez oublié jusqu’à l’essence de votre lutte, Mr Bara BA. Vous n’avez pas à vous interposer entre des coalitions de partis ou que sais-je ?
Vous devriez vous préoccuper de votre seul ennemi, celui que les Flam ont identifié dans le manifeste du négro-mauritanien opprimé :«l’appareil d’Etat arabo-berbére raciste et oppresseur». Il ne doit pas être question, pour les F.L.A.M, de faire le distinguo entre les régimes de Sidi et de Aziz, décidément les Flam sont désarmées devant l’énormité de la tâche.
«Pourquoi donc, me dis-je, devrais-je étaler des justifications sur la place publique, ravissant des adversaires, juste pour satisfaire la curiosité d’un Omar Coumba, surgi de je ne sais où. »
Mr Bara BA, il ne s’agit pas de satisfaire la curiosité d’un « Omar » ou de savoir d’où il sort , il doit s’agir pour les Flam d’expliciter aux mauritaniens, toujours et encore, le sens de leur lutte. Pour le ton, Mr Bara BA irrité s’est montré un peu méprisant, je ne souhaite pas le croiser sur ce chemin là.
«Avec notre expérience, que faire de conseils venus de l’extérieur », dites vous, Mr Bara BA. Je laisse aux lecteurs les soins d’apprécier votre grande suffisance.
Ce que je dis aux flamistes est la stricte vérité, et les paroles doucereuses des commentateurs n’y feront rien. Votre lutte, que j’admire et partage, est dénaturée, mal comprise par les mauritaniens. Ceux que vous prenez pour des ennemis ne le sont pas. Ils ont le mérite d’essayer, en Mauritanie même, de relayer vos revendications légitimes. Eux, qui sont aujourd’hui menacés et traités de racistes. Mais sachez que vos injures à longueur d’années ne suffiront pas à déboulonner «l’appareil d’Etat arabo-berbére raciste et oppresseur». Il y’a urgence à repenser votre stratégie, je m’autorise à vous le redire très sincèrement, Mr Bara BA.
**J’ai reçu beaucoup de messages de militants ou de sympathisants, ils sont majoritairement positifs. Aux uns et aux autres, personne n’a le monopole de la vérité. « L’avenir de la communauté noire en Mauritanie dépendra de la solution qu’elle donnera elle-même à cette situation. Elle ne devra compter que sur sa propre volonté de mettre fin à l’oppression du système beydane…», j’ai cité le manifeste des F.L.A.M.
Oumar Coumba
oumarcoumba@yahoo.fr