Plusieurs repères lumineux du centre-ville de Montréal ont disparu le temps d'une heure, hier soir, entre 20h et 21h. À l'occasion de l'Heure de la Terre, Montréal s'est joint à 380 collectivités du monde pour un geste symbolique: éteindre la lumière.
Les logos d'Hydro-Québec, de Radio-Canada et de la Brasserie Molson, entre autres, se sont éteints pendant 60 minutes. L'hôtel de ville a aussi passé une heure dans le noir.
L'Heure de la Terre est née en mars 2007 à Sydney, en Australie, quand environ 2,2 millions d'habitants ont répondu à l'appel et éteint les lumières non essentielles autour d'eux. Selon les estimations, l'Australie avait vu ses émissions de gaz à effet de serre diminuer de 10% pendant cette heure.
Le World Wildlife Fund (WWF) a repris l'idée et en a fait un événement mondial. "C'est un geste symbolique, dit la porte-parole de la section canadienne du WWF, Tara Wood. L'objectif est de montrer aux gens qu'on peut faire des actions tous les jours pour s'attaquer aux changements climatiques."
De fait, la porte-parole d'Hydro-Québec, Flavie Côté, indique que moins de 1% de la consommation énergétique québécoise est associée à l'éclairage. "Hydro-Québec encourage ce geste symbolique, même si ce n'est pas durable dans le temps, précise Mme Côté. Il faut aller beaucoup plus loin."
Le Canada en grand
Le Canada est l'un des participants les plus enthousiastes à l'Heure de la Terre. En plus des 150 villes et villages qui ont accepté d'y contribuer, plus de 100 000 citoyens se sont engagés à faire leur part en s'inscrivant sur le site du WWF.
À Toronto, la participation a été extraordinaire, à en juger par les images du centre-ville presque totalement sans lumière, à commencer par la tour du CN. À Québec, l'Assemblée nationale a emboîté le pas.
Partout dans le monde, des édifices importants sont passés du côté sombre, sans compter les millions de particuliers invités à faire de même chez eux.
Les premiers à marquer le coup ont été les îles Fidji et la Nouvelle-Zélande. À Christchurch, plusieurs personnes se sont réunies dans une place publique pour un compte à rebours, un peu comme au Nouvel An.
La première image marquante est venue de Sydney, quand l'éclairage du célèbre Harbour Bridge a cessé, de même que celui de l'opéra.
Le Colisée de Rome, la cathédrale de Canterbury, au Royaume-Uni, et le parlement de Hongrie, à Budapest, ont aussi "fait leur part".
Les coordonnateurs de l'Heure de la Terre espéraient que plus de 100 millions de personnes participent à l'événement, même si une bonne partie de l'Europe, dont la France et l'Allemagne, n'avait rien planifié pour l'occasion.
Source: cyberpresse
(M)
Les logos d'Hydro-Québec, de Radio-Canada et de la Brasserie Molson, entre autres, se sont éteints pendant 60 minutes. L'hôtel de ville a aussi passé une heure dans le noir.
L'Heure de la Terre est née en mars 2007 à Sydney, en Australie, quand environ 2,2 millions d'habitants ont répondu à l'appel et éteint les lumières non essentielles autour d'eux. Selon les estimations, l'Australie avait vu ses émissions de gaz à effet de serre diminuer de 10% pendant cette heure.
Le World Wildlife Fund (WWF) a repris l'idée et en a fait un événement mondial. "C'est un geste symbolique, dit la porte-parole de la section canadienne du WWF, Tara Wood. L'objectif est de montrer aux gens qu'on peut faire des actions tous les jours pour s'attaquer aux changements climatiques."
De fait, la porte-parole d'Hydro-Québec, Flavie Côté, indique que moins de 1% de la consommation énergétique québécoise est associée à l'éclairage. "Hydro-Québec encourage ce geste symbolique, même si ce n'est pas durable dans le temps, précise Mme Côté. Il faut aller beaucoup plus loin."
Le Canada en grand
Le Canada est l'un des participants les plus enthousiastes à l'Heure de la Terre. En plus des 150 villes et villages qui ont accepté d'y contribuer, plus de 100 000 citoyens se sont engagés à faire leur part en s'inscrivant sur le site du WWF.
À Toronto, la participation a été extraordinaire, à en juger par les images du centre-ville presque totalement sans lumière, à commencer par la tour du CN. À Québec, l'Assemblée nationale a emboîté le pas.
Partout dans le monde, des édifices importants sont passés du côté sombre, sans compter les millions de particuliers invités à faire de même chez eux.
Les premiers à marquer le coup ont été les îles Fidji et la Nouvelle-Zélande. À Christchurch, plusieurs personnes se sont réunies dans une place publique pour un compte à rebours, un peu comme au Nouvel An.
La première image marquante est venue de Sydney, quand l'éclairage du célèbre Harbour Bridge a cessé, de même que celui de l'opéra.
Le Colisée de Rome, la cathédrale de Canterbury, au Royaume-Uni, et le parlement de Hongrie, à Budapest, ont aussi "fait leur part".
Les coordonnateurs de l'Heure de la Terre espéraient que plus de 100 millions de personnes participent à l'événement, même si une bonne partie de l'Europe, dont la France et l'Allemagne, n'avait rien planifié pour l'occasion.
Source: cyberpresse
(M)