La politique est le gagne-pain de beaucoup de nos responsables. Il est devenu rare de voir un cadre du secteur public et même privé occuper un grand poste de responsabilité sans y voir dernière sa promotion une main politique.
Certains rétorqueront peut-être que tout se fait par parenté, amitié et tribu interposées. Mais, on glissera toujours sur le terrain politique car c’est par là que tout se joue.
Finalement, il est devenu inutile, futile et ridicule de prétendre à un poste par la seule voie de la compétence. Tout se fait et se défait à l’aune de la politique. Le schéma actuel du dispositif étatique circonscrit clairement les nominations sur des bases politicotribales.
Tous les critères sont appliqués sauf « la méritocratie ». Le rappel du titre universitaire, du cursus professionnel n’est qu’un simple paravent pour mettre une certaine forme.
Dans ces conditions, nos cadres qui occupent des postes à vocation technocratique n’agissent plus en technocrates, mais en politiques. Un financier, un conseiller technique, un juriste, un économiste sont marqués politiquement. Ils n’arrivent plus à se départir de leur moule idéologique pour se consacrer efficacement à la mission qui leur est confiée.
On est alors loin des attentes qui sont placées en eux pour accomplir convenablement et consciencieusement leurs missions. On comprend aussi la propension de nos intellectuels à opérer des retournements de veste à chaque fois qu’ils cherchent à occuper un bureau confortable.
Hier, avec Ould Taya et aujourd’hui sous le régime démocratique de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, les méthodes ne semblent pas beaucoup évoluer.
La seule différence est que l’actuel Président laisse libre-cour à certaines sphères du pouvoir de placer leurs pions.
Dans tous les échelons du système, on retrouve une « plèbe » de cadres prêts à tout sauf à faire avancer la Mauritanie…Au même moment, les portes du mérite sont fermées à tous ceux qui n’ont pas pignon sur rue.
A ce rythme, faire de la politique n’est plus un choix, c’est une nécessité. Mais, si tout le monde fait la politique, qui va sauver la maison des risques d’explosion, car chez nous la politique divise plus qu’elle ne rapproche.
Cheikh Tidiane Dia
Le rénovateur(Mauritanie)
via cridem
Certains rétorqueront peut-être que tout se fait par parenté, amitié et tribu interposées. Mais, on glissera toujours sur le terrain politique car c’est par là que tout se joue.
Finalement, il est devenu inutile, futile et ridicule de prétendre à un poste par la seule voie de la compétence. Tout se fait et se défait à l’aune de la politique. Le schéma actuel du dispositif étatique circonscrit clairement les nominations sur des bases politicotribales.
Tous les critères sont appliqués sauf « la méritocratie ». Le rappel du titre universitaire, du cursus professionnel n’est qu’un simple paravent pour mettre une certaine forme.
Dans ces conditions, nos cadres qui occupent des postes à vocation technocratique n’agissent plus en technocrates, mais en politiques. Un financier, un conseiller technique, un juriste, un économiste sont marqués politiquement. Ils n’arrivent plus à se départir de leur moule idéologique pour se consacrer efficacement à la mission qui leur est confiée.
On est alors loin des attentes qui sont placées en eux pour accomplir convenablement et consciencieusement leurs missions. On comprend aussi la propension de nos intellectuels à opérer des retournements de veste à chaque fois qu’ils cherchent à occuper un bureau confortable.
Hier, avec Ould Taya et aujourd’hui sous le régime démocratique de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, les méthodes ne semblent pas beaucoup évoluer.
La seule différence est que l’actuel Président laisse libre-cour à certaines sphères du pouvoir de placer leurs pions.
Dans tous les échelons du système, on retrouve une « plèbe » de cadres prêts à tout sauf à faire avancer la Mauritanie…Au même moment, les portes du mérite sont fermées à tous ceux qui n’ont pas pignon sur rue.
A ce rythme, faire de la politique n’est plus un choix, c’est une nécessité. Mais, si tout le monde fait la politique, qui va sauver la maison des risques d’explosion, car chez nous la politique divise plus qu’elle ne rapproche.
Cheikh Tidiane Dia
Le rénovateur(Mauritanie)
via cridem