Une centaine d’experts se penchent depuis mardi matin à Nouakchott sur l’évaluation de la situation alimentaire et nutritionnelle dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’ouest au vu notamment des résultats définitifs de la campagne agricole 2007/2008, a constaté APA mardi dans la capitale mauritanienne.
Les participants issus des pays membres du (Comité permanent inter Etats de Lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et de la CEDEAO devront procéder à l’identification des zones à risques et au dénombrement des populations vulnérables à l’approche de la période de soudure 2008.
Ils sont aussi appelés à définir les actions et les programmes à même de soutenir les populations en insécurité alimentaire et à faire le bilan de la mise en œuvre des plans nationaux d’actions sur la nutrition élaborés à MBodiene (Sénégal) en mars 2007.
L’atelier régional de 5 jours est organisé par le gouvernement mauritanien avec le concours du CILSS et l’Organisation ouest-africaine pour la santé (OOAS).
Le ministre mauritanien de l’agriculture et l’élevage, également ministre coordinateur du CILSS, Korera Issagha, a souligné l’importance de permettre aux opérateurs économiques de jouer un plus grand rôle dans l’approvisionnement des marchés et de réduire les risques liés aux mesures politiques de sécurité alimentaire de court terme.
Ceci peut se faire par le biais de recommandations pertinentes adressées aux décideurs, aux partenaires, aux agences humanitaires et à la société civile pour des actions rapides et efficaces, a-t-il estimé.
M. Korera a expliqué qu’il s’agit de dynamiser les échanges entre les pays de la sous-région, notamment les pays côtiers non membres du CILSS, en permettant aux décideurs de prendre des mesures de nature à amener tous les acteurs à anticiper les perspectives alimentaires généralement complexes.
Le représentant de l’OOAS, Ismaila Cham, a de son côté rappelé que la malnutrition est responsable à 75% des décès des enfants dans la sous-région.
Une bonne nutrition est un droit humain qu’il convient d’asseoir en renforçant la coopération entre les nations, les peuples et les partenaires au développement, a-t-il souligné.
Source: APA
(M)
Les participants issus des pays membres du (Comité permanent inter Etats de Lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et de la CEDEAO devront procéder à l’identification des zones à risques et au dénombrement des populations vulnérables à l’approche de la période de soudure 2008.
Ils sont aussi appelés à définir les actions et les programmes à même de soutenir les populations en insécurité alimentaire et à faire le bilan de la mise en œuvre des plans nationaux d’actions sur la nutrition élaborés à MBodiene (Sénégal) en mars 2007.
L’atelier régional de 5 jours est organisé par le gouvernement mauritanien avec le concours du CILSS et l’Organisation ouest-africaine pour la santé (OOAS).
Le ministre mauritanien de l’agriculture et l’élevage, également ministre coordinateur du CILSS, Korera Issagha, a souligné l’importance de permettre aux opérateurs économiques de jouer un plus grand rôle dans l’approvisionnement des marchés et de réduire les risques liés aux mesures politiques de sécurité alimentaire de court terme.
Ceci peut se faire par le biais de recommandations pertinentes adressées aux décideurs, aux partenaires, aux agences humanitaires et à la société civile pour des actions rapides et efficaces, a-t-il estimé.
M. Korera a expliqué qu’il s’agit de dynamiser les échanges entre les pays de la sous-région, notamment les pays côtiers non membres du CILSS, en permettant aux décideurs de prendre des mesures de nature à amener tous les acteurs à anticiper les perspectives alimentaires généralement complexes.
Le représentant de l’OOAS, Ismaila Cham, a de son côté rappelé que la malnutrition est responsable à 75% des décès des enfants dans la sous-région.
Une bonne nutrition est un droit humain qu’il convient d’asseoir en renforçant la coopération entre les nations, les peuples et les partenaires au développement, a-t-il souligné.
Source: APA
(M)