Les électeurs zimbabwéens faisaient samedi la queue devant les bureaux de vote pour des élections présidentielle et générales cruciales pour le président Robert Mugabe, accusé par l'opposition de préparer une nouvelle fraude électorale.
Certaines files d'attente comptaient jusqu'à 500 personnes, et certains électeurs avaient pris place dès minuit, encouragés par l'opposition à défendre leur vote. Plus d'une dizaine de bureaux de vote surveillés n'avaient toutefois pas encore ouvert leurs portes à 7h15 locales (5h15GMT), 15 minutes après l'heure l'égale d'ouverture du scrutin.
Quelque 5,9 millions d'électeurs inscrits sont appelés à se rendre dans les 9.000 bureaux de vote pour élire, outre le président, 210 députés, 60 sénateurs et 1600 conseillers municipaux. C'est la première fois que les Zimbabwéens votent sur une seule journée.
Le pouvoir a interdit la présence d'observateurs internationaux américains et européens pour le scrutin de samedi, ainsi que celle de nombre de médias étrangers. Les bureaux de vote fermeront à 19h locales (17h00GMT), et les premiers résultats sont attendus lundi.
Robert Mugabe, 84 ans, fait face à la contestation la plus importante depuis son arrivée au pouvoir dans la foulée de la guerre d'indépendance de sept ans qui mit fin à la domination de la minorité blanche de l'ex-Rhodésie britannique en 1980.
Sur fond d'effondrement total de l'économie du pays, l'autocrate est confronté au vétéran de l'opposition et chef du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) Morgan Tsvangirai, 55 ans, mais aussi à son ancien ministre des Finances et responsable du parti au pouvoir la ZANU-PF Simba Makoni, 58 ans, passé à la dissidence.
Les trois candidats ont voté samedi matin. Robert Mugabe a assuré qu'il accepterait les résultats, quels qu'ils soient, et a rejeté les accusations de fraude de l'opposition. «Nous n'avons pas l'habitude de tricher», a-t-il déclaré. «On ne truque pas les élections».
Morgan Tsvangirai a, lui, fait part de sa confiance. «La victoire du peuple est assurée», a-t-il déclaré.
La tension est montée d'un cran vendredi lorsque l'armée, équipée de blindés et de canons à eau, s'est déployée en force dans les rues de la capitale Harare et que les responsables de la sécurité ont mis en garde contre d'éventuelles violences.
Source: cyberpresse
(M)
Certaines files d'attente comptaient jusqu'à 500 personnes, et certains électeurs avaient pris place dès minuit, encouragés par l'opposition à défendre leur vote. Plus d'une dizaine de bureaux de vote surveillés n'avaient toutefois pas encore ouvert leurs portes à 7h15 locales (5h15GMT), 15 minutes après l'heure l'égale d'ouverture du scrutin.
Quelque 5,9 millions d'électeurs inscrits sont appelés à se rendre dans les 9.000 bureaux de vote pour élire, outre le président, 210 députés, 60 sénateurs et 1600 conseillers municipaux. C'est la première fois que les Zimbabwéens votent sur une seule journée.
Le pouvoir a interdit la présence d'observateurs internationaux américains et européens pour le scrutin de samedi, ainsi que celle de nombre de médias étrangers. Les bureaux de vote fermeront à 19h locales (17h00GMT), et les premiers résultats sont attendus lundi.
Robert Mugabe, 84 ans, fait face à la contestation la plus importante depuis son arrivée au pouvoir dans la foulée de la guerre d'indépendance de sept ans qui mit fin à la domination de la minorité blanche de l'ex-Rhodésie britannique en 1980.
Sur fond d'effondrement total de l'économie du pays, l'autocrate est confronté au vétéran de l'opposition et chef du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) Morgan Tsvangirai, 55 ans, mais aussi à son ancien ministre des Finances et responsable du parti au pouvoir la ZANU-PF Simba Makoni, 58 ans, passé à la dissidence.
Les trois candidats ont voté samedi matin. Robert Mugabe a assuré qu'il accepterait les résultats, quels qu'ils soient, et a rejeté les accusations de fraude de l'opposition. «Nous n'avons pas l'habitude de tricher», a-t-il déclaré. «On ne truque pas les élections».
Morgan Tsvangirai a, lui, fait part de sa confiance. «La victoire du peuple est assurée», a-t-il déclaré.
La tension est montée d'un cran vendredi lorsque l'armée, équipée de blindés et de canons à eau, s'est déployée en force dans les rues de la capitale Harare et que les responsables de la sécurité ont mis en garde contre d'éventuelles violences.
Source: cyberpresse
(M)