Dragui peine à réussir et Nouakchott reste sale

Selon le reporter de l’ANI qui a visité plusieurs quartiers de Nouakchott, seules les artères de Tevragh-Zeina et certaines rues généralement fréquentées par les responsables connaissent un début de propreté, alors que dans la plupart des moughataa et des zones à forte concentration populaire le nettoyage des ordures n’est pas encore perceptible.

Selon un expert en la matière, «cela est peut-être dû au fait que la société en charge de cette mission n’a pas donné autant d’intérêt à la chose comme elle l’aura faite dans d’autres pays, comme le Maroc, alors qu’au vu de la complexité des ordures de Nouakchott, la tâche n’est pas facile».

Cet expert a précisé que, «par ailleurs, le personnel n’est pas spécialisé, en particulier le directeur général, M. Serge Tiran, ex-employé des Grands Moulins de Nouakchott, sans oublier l’influence du Ministère de la Décentralisation dans le travail de la dite société».

Interrogé par l’ANI, M. Serge Tiran, qui n’aura pas voulu «se fixer sur le sujet et répondre aux rumeurs», dira-t-il, «par empêchement, étant dans une réunion», finira par ajouter: «Nous déployons le maximum d’efforts depuis que nous sommes ici. C’est que Tevragh-Zeina est un quartier plus facile parce que mieux goudronné, alors que les autres moughataa le sont moins et sont plus grandes. Cela dit, notre matériel qui était en voie d’acheminement est arrivé à Nouakchott et nous ménagerons aucun effort pour accomplir notre mission».

Source: ANI
(M)