Des centaines de jeunes mauritaniens, brassards en couleurs jaune et vert noués autour de leurs poignets et de leurs cous, ont réclamé, jeudi matin, lors d’un sit-in, devant le Centre d’Accueil des Citoyens (CAC) d’El Mina, la démission du directeur de l’Agence Nationale du Registre de la Population et la Sécurisation des Documents Mrabih Rabou Ould El Hadrami.
"Nous sommes là pour dénoncer le caractère discriminatoire du recensement. Nous sommes là pour dire que la Mauritanie est composée de différentes communautés. On ne peut pas aujourd’hui exclure l’une de ses composantes.
Nous sommes là pour dire aux commissions de recensement d’arrêter de rejeter les négro-mauritaniens", a lancé Mamadou Kalidou Ba, membre du mouvement "Touche pas à ma nationalité", initiateur de ce sit-in.
"Nous sommes là pour demander le limogeage du directeur de l’Agence Nationale du Registre de la Population et la Sécurisation des Documents qui a fait preuve de laxisme et qui a fait ses preuves d’incapacité en excluant les communautés noires de la Mauritanie. Nous sommes là dans le cadre d’une manifestation totalement pacifique pour que les recensements se passent correctement, pour qu’il n’y ait plus de racisme dans ce pays. On n’en a marre", a-t-il poursuivi.
De son côté, Abdoul Birame Wane, membre également du mouvement "Touche pas à ma nationalité", a qualifié les opérations de recensement de "racistes et injustes" et a affirmé qu’elles n’ont pour que "d’écarter une frange importante de la population mauritanienne". "Les commissions de recensement sont composées d’agents zélés qui exécutent leur travail de manière honteuse. C’est le sommet de l’idiotie", a-t-il dit rappelant que leur mouvement "n’a aucun lien avec la classe politique".
Samba Thiam, qui est venu manifester et exprimer son rejet des opérations de recensement, estime que le gouvernement travaillerait à mettre en place "une politique destinée à écarter les noirs". "Tout père de famille qui est écarté, ses enfants seront d’office écartés également. Nous avons compris cette stratégie", a-t-il affirmé.
Ces jeunes regrettent que le scénario ivoirien n’ait pas servi d’exemple aux autorités mauritaniennes notamment au Ministre de l’Intérieur Ould Boilil qualifié d’homme de paille. "Nous exigeons que tous ceux qui viennent se recenser soient traités de la même manière. Sinon qu’on arrête ce recensement est une farce de mauvais goût", a déclaré Abdoul Birame Wane.
Tous les jeudis, les jeunes du mouvement "Touche pas à ma nationalité" vont organiser un sit-in devant les centres de recensement des différentes moughataas de Nouakchott pour pousser les autorités à rectifier le tir.
Babacar Baye Ndiaye dit leducdejoal
Pour Cridem
"Nous sommes là pour dénoncer le caractère discriminatoire du recensement. Nous sommes là pour dire que la Mauritanie est composée de différentes communautés. On ne peut pas aujourd’hui exclure l’une de ses composantes.
Nous sommes là pour dire aux commissions de recensement d’arrêter de rejeter les négro-mauritaniens", a lancé Mamadou Kalidou Ba, membre du mouvement "Touche pas à ma nationalité", initiateur de ce sit-in.
"Nous sommes là pour demander le limogeage du directeur de l’Agence Nationale du Registre de la Population et la Sécurisation des Documents qui a fait preuve de laxisme et qui a fait ses preuves d’incapacité en excluant les communautés noires de la Mauritanie. Nous sommes là dans le cadre d’une manifestation totalement pacifique pour que les recensements se passent correctement, pour qu’il n’y ait plus de racisme dans ce pays. On n’en a marre", a-t-il poursuivi.
De son côté, Abdoul Birame Wane, membre également du mouvement "Touche pas à ma nationalité", a qualifié les opérations de recensement de "racistes et injustes" et a affirmé qu’elles n’ont pour que "d’écarter une frange importante de la population mauritanienne". "Les commissions de recensement sont composées d’agents zélés qui exécutent leur travail de manière honteuse. C’est le sommet de l’idiotie", a-t-il dit rappelant que leur mouvement "n’a aucun lien avec la classe politique".
Samba Thiam, qui est venu manifester et exprimer son rejet des opérations de recensement, estime que le gouvernement travaillerait à mettre en place "une politique destinée à écarter les noirs". "Tout père de famille qui est écarté, ses enfants seront d’office écartés également. Nous avons compris cette stratégie", a-t-il affirmé.
Ces jeunes regrettent que le scénario ivoirien n’ait pas servi d’exemple aux autorités mauritaniennes notamment au Ministre de l’Intérieur Ould Boilil qualifié d’homme de paille. "Nous exigeons que tous ceux qui viennent se recenser soient traités de la même manière. Sinon qu’on arrête ce recensement est une farce de mauvais goût", a déclaré Abdoul Birame Wane.
Tous les jeudis, les jeunes du mouvement "Touche pas à ma nationalité" vont organiser un sit-in devant les centres de recensement des différentes moughataas de Nouakchott pour pousser les autorités à rectifier le tir.
Babacar Baye Ndiaye dit leducdejoal
Pour Cridem