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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Déclaration du FONADH


Déclaration du FONADH
Depuis quelques jours, une famille de Maghama, rapatriée du Sénégal, dans le cadre de l’Accord tripartite (Sénégal – Mauritanie – HCR) de novembre 2007, vit le calvaire d’une injustice à caractère raciale, insoutenable, de la part du représentant de l’Autorité.

En effet, M. Abou Issagha Anne possédait un terrain à usage d’habitation avant les douloureux évènements de 1989. Et, après 20 années d’exil forcé, Abou Issagha Anne est rentré au pays, dans le cadre du rapatriement volontaire organisé. Fort de l’acte en sa possession, d’une part et des dispositions de l’Accord tripartite, d’autre part, M. Abou Issagha Anne a récupéré son terrain, en dépit des turpitudes. Mais voilà que la quiétude relative de cette paisible famille est injustement violée par la décision du Hakem de Maghama, d’attribuer une partie du terrain à des tiers, contre toutes les dispositions réglementaires n’autorisant plus ces distributions par ces autorités locales.

Cette situation n’a pas manqué de créer une situation conflictuelle entre les membres des deux familles, arbitrairement placées en voisins. Une bagarre éclata entre les protagonistes. Et seuls les enfants de M. Anne ont été trainés de la police de Maghama à celle de Kaédi et ensuite en prison, en dépit des blessures dont ils souffrent encore aujourd’hui. Il faut signaler que parmi la progéniture d’Abou Issagha Anne figure une jeune fille, actuellement détenue.

Les militants et responsables des organisations de droits humains membres du FONADH :

protestent avec la dernière énergie contre ces actes indignes des représentants de l’Autorité ;

flétrissent l’attitude des Hakem, responsables de la sécurité et autres magistrats, qui se conduisent dans les zones de retour des déportés comme du temps du dictateur Ould Taya, en contradiction avec les idéaux de paix, d’unité et de cohésion nationales, prônés par les plus Hautes Autorités du pays ;

exigent la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arbitrairement détenues et la restitution des biens dont la propriété a été dument constatée par des Autorités, antérieurement aux manipulations de l’actuel Hakem ;

Invitent les Autorités nationales à entreprendre des actions vigoureuses, le plus rapidement possible, pour le règlement des nombreux conflits fonciers dans les zones de retour des déportés ; situation qui n’a que trop duré et pourrait dégénérer à tout moment ;

rendent ces autorités nationales responsables de toute évolution négative de cette situation.
Fait à Nouakchott, le 14 juillet 2011


Le Secrétaire Exécutif : Mamadou Moctar Sarr


Source: fonadh
Samedi 16 Juillet 2011 - 05:10
Lundi 18 Juillet 2011 - 13:44
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1.Posté par diop le 16/07/2011 10:47
les autorités mauritaniennes ont dû mal à cacher leurs partialités dans ni'mporte quel differend qui oppose les citoyens .Il faut qu'elles prennent une position pour des raisons ethniques, tribales ou raciales, sans oublier les conflits d'interêts qui transgressent dans les procès.

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