DÉCLARATION
Nous venons d’apprendre qu’un coup d’État militaire vient de se produire ce mercredi 6 août 2008 en Mauritanie. Ce coup d’État est une remise en cause grave et inacceptable du processus démocratique mis en place depuis l’élection démocratique du Président Sidi Mohamed ou Cheickh Abdallahi, par une majorité confortable du peuple mauritanien.
Quelles que soient les difficultés de gouvernance et les lenteurs du régime de l’actuel Président, un coup de force ne saurait être la réponse à une situation de crise.
Partant, l’AVOMM condamne avec la plus grande fermeté ce coup d’État et en appelle à la responsabilité du peuple mauritanien, aux organisations politiques et de droits humains mauritaniennes à résister contre le coup de force, et réaffirme son attachement au principe démocratique et du respect des institutions qui en découlent.
Nous invitons les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union du Maghreb Arabe, l’Organisation de la Conférence Islamique, les Puissances occidentales particulièrement la France, les États africains, les États du Maghreb, les États arabes, à refuser ce coup d’État.
Nous invitons la communauté internationale, les partenaires et les bailleurs de la Mauritanie à faire comprendre à ces aventuriers d’un autre âge que l’ère des coups d’État est révolue à jamais.
Il est temps que le peuple mauritanien ait la possibilité de sortir de la logique de l’arbitraire et de la barbarie, pour entrer dans l’ère de la civilisation, dont le fondement est la démocratie. Il ne doit plus être possible de prendre les armes et de déposer un Président élu et son gouvernement au nom d’ambitions personnelles et égoïstes.
Toutes les forces vives de notre pays avec l’appui du monde civilisé, des États voisins et de la Sous-région doivent ensemble barrer la route à l’installation d’un régime militaire en lieu et place du Président Sidi Ould Cheick Abdellahi démocratiquement élu.
Nous nous mobiliserons en faveur du rétablissement de la légalité constitutionnelle et en appelons à manifester en Mauritanie, en France, au Canada, en Belgique et aux États-Unis pour exprimer notre refus de ce coup de Force.
LE BUREAU EXÉCUTIF
Paris 6 août 2008
Nous venons d’apprendre qu’un coup d’État militaire vient de se produire ce mercredi 6 août 2008 en Mauritanie. Ce coup d’État est une remise en cause grave et inacceptable du processus démocratique mis en place depuis l’élection démocratique du Président Sidi Mohamed ou Cheickh Abdallahi, par une majorité confortable du peuple mauritanien.
Quelles que soient les difficultés de gouvernance et les lenteurs du régime de l’actuel Président, un coup de force ne saurait être la réponse à une situation de crise.
Partant, l’AVOMM condamne avec la plus grande fermeté ce coup d’État et en appelle à la responsabilité du peuple mauritanien, aux organisations politiques et de droits humains mauritaniennes à résister contre le coup de force, et réaffirme son attachement au principe démocratique et du respect des institutions qui en découlent.
Nous invitons les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union du Maghreb Arabe, l’Organisation de la Conférence Islamique, les Puissances occidentales particulièrement la France, les États africains, les États du Maghreb, les États arabes, à refuser ce coup d’État.
Nous invitons la communauté internationale, les partenaires et les bailleurs de la Mauritanie à faire comprendre à ces aventuriers d’un autre âge que l’ère des coups d’État est révolue à jamais.
Il est temps que le peuple mauritanien ait la possibilité de sortir de la logique de l’arbitraire et de la barbarie, pour entrer dans l’ère de la civilisation, dont le fondement est la démocratie. Il ne doit plus être possible de prendre les armes et de déposer un Président élu et son gouvernement au nom d’ambitions personnelles et égoïstes.
Toutes les forces vives de notre pays avec l’appui du monde civilisé, des États voisins et de la Sous-région doivent ensemble barrer la route à l’installation d’un régime militaire en lieu et place du Président Sidi Ould Cheick Abdellahi démocratiquement élu.
Nous nous mobiliserons en faveur du rétablissement de la légalité constitutionnelle et en appelons à manifester en Mauritanie, en France, au Canada, en Belgique et aux États-Unis pour exprimer notre refus de ce coup de Force.
LE BUREAU EXÉCUTIF
Paris 6 août 2008