Que dire du problème posé par la déportation orchestrée par les pouvoirs publics, à l’encontre des milliers des negros-mauritaniens, en 1989?A en croire le régime, le problème est en voie de résolution.Mais dans les faits le calvaire des personnes victimes de la déportation «perdure aujourd’hui encore».C’est ce qu’a laissé entendre le docteur Dia Alassane, porte-parole de Conscience citoyenne, au cours d’une conférence organisée lundi dernier à l’Espace culturel Diadié Tabara, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du Réfugié.
Les autorités parlent du retour de plus de 20 000 déportés, mais ces populations qui sont revenues au bercail, sont devenues en fait «des réfugiés dans leur propre pays», tonne d’entrée le docteur Dia. «Le problème de leurs terres reste entier», poursuit-il. En somme, les victimes des déportations sont aujourd’hui privées de leurs terres. Celles-ci ont été expropriées, et vendues pour certaines à des industriels venus d’Asie.
Que dire de l’insertion des victimes de déportation ? «Il demeure un vœu pieux», dit le docteur Dia. En somme, la mise en place d’une agence destinée à réinsérer les victimes de déportations, le recensement effectué pour déterminer le nombre des personnes devant bénéficier d’une réinsertion ne sont que la poudre aux yeux. Par ailleurs, le porte-parole a laissé entendre que la plupart des victimes sont aujourd’hui des apatrides car ils sont privés des pièces d’état civil.
Le problème de l’éducation lui aussi demeure entier, selon le docteur Dia. Face aux problèmes de scolarisation des enfants, d’état civil, des terres, certains negros-mauritaniens revenus dans leur patrie, après plusieurs années d’exil, ont été simplement obligés de rebrousser chemin et traverser le fleuve pour se retrouver au Sénégal. Rappelons que Conscience citoyenne est une organisation politique qui se veut à l’avant-garde du combat de la justice.
Samba Camara
Source: le renovateur
Les autorités parlent du retour de plus de 20 000 déportés, mais ces populations qui sont revenues au bercail, sont devenues en fait «des réfugiés dans leur propre pays», tonne d’entrée le docteur Dia. «Le problème de leurs terres reste entier», poursuit-il. En somme, les victimes des déportations sont aujourd’hui privées de leurs terres. Celles-ci ont été expropriées, et vendues pour certaines à des industriels venus d’Asie.
Que dire de l’insertion des victimes de déportation ? «Il demeure un vœu pieux», dit le docteur Dia. En somme, la mise en place d’une agence destinée à réinsérer les victimes de déportations, le recensement effectué pour déterminer le nombre des personnes devant bénéficier d’une réinsertion ne sont que la poudre aux yeux. Par ailleurs, le porte-parole a laissé entendre que la plupart des victimes sont aujourd’hui des apatrides car ils sont privés des pièces d’état civil.
Le problème de l’éducation lui aussi demeure entier, selon le docteur Dia. Face aux problèmes de scolarisation des enfants, d’état civil, des terres, certains negros-mauritaniens revenus dans leur patrie, après plusieurs années d’exil, ont été simplement obligés de rebrousser chemin et traverser le fleuve pour se retrouver au Sénégal. Rappelons que Conscience citoyenne est une organisation politique qui se veut à l’avant-garde du combat de la justice.
Samba Camara
Source: le renovateur