La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a ‘fermement condamné (les) actes inqualifiables’ de la police qui ont émaillé le sit-in organisé dimanche après-midi par des associations de consommateurs devant les locaux du groupe Walf TV à Castors, à Dakar.
La manifestation, interdite par le préfet de Dakar, a dégénéré quand les organisateurs soutenus par l’opposition ont voulu passer outre pour exprimer leur ras-le-bol face à la hausse généralisée des prix des denrées de première nécessité. La police a chargé à coup de grenades lacrymogènes les manifestants pourchassés dans les rues, et a arrêté notamment Momar Ndao de l’Ascosen (Association des consommateurs du Sénégal), ainsi que Talla Sylla, président du parti Jëf Jël.
Dans un communiqué daté du 30 mars 2008, la Raddho qui dit avoir été sur le terrain et a pu ‘constater les arrestations et bastonnades avec des matraques décharges électriques de membres de la société civile, de militants de partis et de simple citoyen(ennes)’.
L’organisation dirigée par Alioune Tine rappelle que cela est ‘assimilé à de la torture par la communauté internationale’.
Pour la Raddho, c’est là la manifestation du ‘réflexe autoritaire d’un pouvoir dont la seule réponse semble être le mépris et la répression face à la demande sociale de plus en plus pressante’. A en croire l’organisation de défense des droits l’homme, ‘force est de constater que de tels actes sont loin de constituer des gages de confiance et de bonne volonté pour amener toutes les parties à la table de négociation dans la sérénité’.
La Raddho invite le gouvernement à la retenue, au respect des libertés constitutionnelles, et exige qu’une enquête soit ouverte sur ‘tous les actes de violence et de mauvais traitements subis par les manifestants (et) que les responsables soient arrêtés et punis’.
Source: walfad
(M)
La manifestation, interdite par le préfet de Dakar, a dégénéré quand les organisateurs soutenus par l’opposition ont voulu passer outre pour exprimer leur ras-le-bol face à la hausse généralisée des prix des denrées de première nécessité. La police a chargé à coup de grenades lacrymogènes les manifestants pourchassés dans les rues, et a arrêté notamment Momar Ndao de l’Ascosen (Association des consommateurs du Sénégal), ainsi que Talla Sylla, président du parti Jëf Jël.
Dans un communiqué daté du 30 mars 2008, la Raddho qui dit avoir été sur le terrain et a pu ‘constater les arrestations et bastonnades avec des matraques décharges électriques de membres de la société civile, de militants de partis et de simple citoyen(ennes)’.
L’organisation dirigée par Alioune Tine rappelle que cela est ‘assimilé à de la torture par la communauté internationale’.
Pour la Raddho, c’est là la manifestation du ‘réflexe autoritaire d’un pouvoir dont la seule réponse semble être le mépris et la répression face à la demande sociale de plus en plus pressante’. A en croire l’organisation de défense des droits l’homme, ‘force est de constater que de tels actes sont loin de constituer des gages de confiance et de bonne volonté pour amener toutes les parties à la table de négociation dans la sérénité’.
La Raddho invite le gouvernement à la retenue, au respect des libertés constitutionnelles, et exige qu’une enquête soit ouverte sur ‘tous les actes de violence et de mauvais traitements subis par les manifestants (et) que les responsables soient arrêtés et punis’.
Source: walfad
(M)