Les relations entre la Mauritanie et le Sénégal se détériorent depuis un certain temps avec une rapidité surprenante sous la pression des crises internes que vit chacun des deux pays. La révélation est d’un journal mauritanien ‘l’Authentique’ qui croit fermement qu’entre Wade et Mohamed Ould Abdel Aziz, ça ne tourne plus tellement rond.Les deux chefs d’Etat n’ont pas le même point de vue sur bien des questions au plan international.
L’hebdomadaire mauritanien ‘l’Authentique’, affirme qu’’au-delà des remous socioéconomiques qui secouent les deux côtés de la rive, entretenus par ces guerres de tranchées que mènent Abdoulaye Wade et Mohamed Ould Abdel Aziz contre leur opposition respective, se détachent des échauffourées sur le plan international pour des raisons de leadership régional’. Les prises de position divergentes des deux hommes sur des dossiers de politique internationale seraient la principale cause de la brouille entre Dakar et Nouakchott. Ainsi, commente le journal mauritanien, ‘les offensives diplomatiques de la Mauritanie vers le monde semblent avoir échoué à aplanir les coins d’ombre qui continuent à assombrir les liens avec certains pays du voisinage, notamment Dakar, qui reste le grand absent dans l’agenda des officiels mauritaniens’.
Dans cette crise qui ne se fait pas encore sentir à Dakar, plusieurs analystes font porter davantage le chapeau d’une telle discorde au président Abdoulaye Wade qui n’a rien ménagé selon eux pour annoncer les hostilités et cela dans plusieurs dossiers d’actualité internationale et régionale. On cite, dans ce cadre, le refus du Sénégal de soutenir le candidat mauritanien, Khaled Ould Mohamed Sidiya, dans l’élection à la tête de l’Asecna malgré les efforts que la Mauritanie avait déployés dans ce cadre, et la promesse ferme de soutien exprimée en amont par le Sénégal. On cite aussi la crise ivoirienne. En effet, s’il est connu que Wade a ouvertement soutenu Alassane Ouattara, il est également avéré que Mohamed Ould Abdel Aziz est un proche de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo. ‘S’y ajoute l’initiative solitaire de Wade d’apporter sa caution à la rébellion libyenne, gratifiant cette position d’une visite impromptue à Benghazi, au moment où Mohamed Ould Abdel Aziz et sa commission de l’Union africaine se démenaient pour une solution politique en faisant le tour des capitales africaines’, écrit la même source qui évoque entre autres raisons de la brouille, la crise des transports qui paralyse depuis des mois le trafic routier de marchandises et de personnes entre les deux rives du Fleuve Sénégal, ‘mais aussi le refus des autorités sénégalaises d’accorder le droit de trafic dans leur ciel à la compagnie Mauritania Airways International’. Le journal mauritanien ajoute que ‘comme pour durcir davantage la crise latente entre les deux pays, le président Abdoulaye Wade, appuyé par son homologue gambien, se serait également opposé aux ambitieuses visées de la Mauritanie d’occuper un siège au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, même si d’aucuns voient derrière cette démarche, la main d’un pays frontalier’.
La même source indique que certains observateurs n’hésitent pas cependant à prendre ‘ces hostilités de façade’ comme un moyen pour le Sénégal et la Mauritanie d’exorciser sur le plan externe, les remous qui les minent à l’intérieur. ‘Pour la Mauritanie, la situation serait ainsi idéale pour casser la forte demande politique des Négro-africains qui aspirent à une participation plus accrue dans la conduite des affaires. Le Sénégal de Wade a aussi besoin de ces remous à l’extérieur de ses frontières pour amoindrir le choc interne exercé par les Sénégalais, exacerbés par les velléités du pouvoir à se perpétuer et les insuffisances sociales insupportables comme l’absence d’électricité’, analyse le journal mauritanien qui affirme que des ‘Mauritaniens établis au Sénégal, forts de l’expérience des évènements de 1989, semblent avoir même compris que chaque fois que la pression de la rue monte à Dakar, les relations avec la Mauritanie sont les premières à s’en ressentir.
D’où ces exactions subies par les voyageurs de l’axe Nouakchott-Dakar, soumis entre Rosso Sénégal et Dakar à des séries de fouilles et à des frustrations à chaque poste de police, de douane ou de gendarmerie. Les prémisses d’une réciprocité de traitement prennent forme sur le territoire mauritanien. Ainsi, l’odeur des dissensions entre Nouakchott et Dakar se fait sentir partout, et sent de plus en plus nauséabond.’
Des informations démenties formellement par les autorités sénégalaises que nous avons contactées. ‘Il n’y a aucune brouille entre Wade et Mohamed Ould Abdel Aziz.Le seul problème qui existe c’est entre Sénégal airlines et Mauritania airways international au sujet du droit de transit’, précise une haute autorité gouvernementale sénégalaise.
Georges Nesta DIOP
Source: walffad
L’hebdomadaire mauritanien ‘l’Authentique’, affirme qu’’au-delà des remous socioéconomiques qui secouent les deux côtés de la rive, entretenus par ces guerres de tranchées que mènent Abdoulaye Wade et Mohamed Ould Abdel Aziz contre leur opposition respective, se détachent des échauffourées sur le plan international pour des raisons de leadership régional’. Les prises de position divergentes des deux hommes sur des dossiers de politique internationale seraient la principale cause de la brouille entre Dakar et Nouakchott. Ainsi, commente le journal mauritanien, ‘les offensives diplomatiques de la Mauritanie vers le monde semblent avoir échoué à aplanir les coins d’ombre qui continuent à assombrir les liens avec certains pays du voisinage, notamment Dakar, qui reste le grand absent dans l’agenda des officiels mauritaniens’.
Dans cette crise qui ne se fait pas encore sentir à Dakar, plusieurs analystes font porter davantage le chapeau d’une telle discorde au président Abdoulaye Wade qui n’a rien ménagé selon eux pour annoncer les hostilités et cela dans plusieurs dossiers d’actualité internationale et régionale. On cite, dans ce cadre, le refus du Sénégal de soutenir le candidat mauritanien, Khaled Ould Mohamed Sidiya, dans l’élection à la tête de l’Asecna malgré les efforts que la Mauritanie avait déployés dans ce cadre, et la promesse ferme de soutien exprimée en amont par le Sénégal. On cite aussi la crise ivoirienne. En effet, s’il est connu que Wade a ouvertement soutenu Alassane Ouattara, il est également avéré que Mohamed Ould Abdel Aziz est un proche de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo. ‘S’y ajoute l’initiative solitaire de Wade d’apporter sa caution à la rébellion libyenne, gratifiant cette position d’une visite impromptue à Benghazi, au moment où Mohamed Ould Abdel Aziz et sa commission de l’Union africaine se démenaient pour une solution politique en faisant le tour des capitales africaines’, écrit la même source qui évoque entre autres raisons de la brouille, la crise des transports qui paralyse depuis des mois le trafic routier de marchandises et de personnes entre les deux rives du Fleuve Sénégal, ‘mais aussi le refus des autorités sénégalaises d’accorder le droit de trafic dans leur ciel à la compagnie Mauritania Airways International’. Le journal mauritanien ajoute que ‘comme pour durcir davantage la crise latente entre les deux pays, le président Abdoulaye Wade, appuyé par son homologue gambien, se serait également opposé aux ambitieuses visées de la Mauritanie d’occuper un siège au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, même si d’aucuns voient derrière cette démarche, la main d’un pays frontalier’.
La même source indique que certains observateurs n’hésitent pas cependant à prendre ‘ces hostilités de façade’ comme un moyen pour le Sénégal et la Mauritanie d’exorciser sur le plan externe, les remous qui les minent à l’intérieur. ‘Pour la Mauritanie, la situation serait ainsi idéale pour casser la forte demande politique des Négro-africains qui aspirent à une participation plus accrue dans la conduite des affaires. Le Sénégal de Wade a aussi besoin de ces remous à l’extérieur de ses frontières pour amoindrir le choc interne exercé par les Sénégalais, exacerbés par les velléités du pouvoir à se perpétuer et les insuffisances sociales insupportables comme l’absence d’électricité’, analyse le journal mauritanien qui affirme que des ‘Mauritaniens établis au Sénégal, forts de l’expérience des évènements de 1989, semblent avoir même compris que chaque fois que la pression de la rue monte à Dakar, les relations avec la Mauritanie sont les premières à s’en ressentir.
D’où ces exactions subies par les voyageurs de l’axe Nouakchott-Dakar, soumis entre Rosso Sénégal et Dakar à des séries de fouilles et à des frustrations à chaque poste de police, de douane ou de gendarmerie. Les prémisses d’une réciprocité de traitement prennent forme sur le territoire mauritanien. Ainsi, l’odeur des dissensions entre Nouakchott et Dakar se fait sentir partout, et sent de plus en plus nauséabond.’
Des informations démenties formellement par les autorités sénégalaises que nous avons contactées. ‘Il n’y a aucune brouille entre Wade et Mohamed Ould Abdel Aziz.Le seul problème qui existe c’est entre Sénégal airlines et Mauritania airways international au sujet du droit de transit’, précise une haute autorité gouvernementale sénégalaise.
Georges Nesta DIOP
Source: walffad