Aveu de faiblesse ou volonté de dialogue ?

Les Mauritaniens doivent dialoguer en partenaires qui s’apprécient et qui s’estiment et non en adversaires.

Le dialogue doit avoir lieu dans le respect mutuel des uns et des autres, de ce qui fait notre identité. Nos principes de tolérance, de justice et de liberté, ne doivent pas nous empêcher de reconnaitre que nous pouvons nous exprimer sous des formes différentes suivant nos cultures et nos traditions et trouver comme à l’accoutumée le consensus auquel nos ancêtres ont eu la sagesse de souvent pratiquer.

Les élections municipales et législatives d’octobre 2011, sont une échéance électorale normale, arrivée à terme. L’administration doit les préparer avec le maximum de transparence tout en donnant à tous les Mauritaniens, ayant le droit, la possibilité de voter.

La menace de boycott que prônent certaines personnalités politiques doit avoir des raisons objectives et le cas échéant des propositions alternatives.

Le peuple Mauritanien ne doit pas accepter d’être l’otage de certains groupes ou formations politiques. Nous devons développer pleinement nos complémentarités, en les dépassant lorsqu’elles existent, les tentations de repli ou les réactions de méfiance.

Aujourd’hui, nous devons combattre l’extrémise, le terrorisme, le fanatisme et les forces de la haine qui continuent à menacer notre pays. S’entendre est un impératif.

La marche du peuple Mauritanien vers la stabilité, la sécurité et le développement est une marche irréversible. J’en ai la conviction. Unissons nos efforts pour une transformation de nos mentalités et pour que progresse la Mauritanie.

SIDI OULD KLEIB


Source: mamadou tall