Nous avons décidé d'approcher les différents camps des candidats de l'élection présidentielle du 18 juillet 2009 et des personnalités indépendantes de la société civile.
Aujourd’hui nous recevons Monsieur Ousmane DIAGANA, porte-parole du candidat Ibrahima Moctar SARR à l’élection présidentielle et secrétaire national chargé des relations extérieures de l’AJD/MR. Malgré un agenda très chargé il a eu la gentillesse de nous accorder cet entretien.
AVOMM: Bonjour M. DIAGANA et merci de nous accorder cet entretien. M. DIAGANA, pouvez vous nous dire assez brièvement, qui êtes vous?
Ousmane D.: Je m’appelle Ousmane DIAGANA, 48 ans, marié et père d’une fille. J’ai d’abord milité au sein du Mouvement des Elèves et Etudiants Noirs (MEEN) puis aux Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM) dès sa naissance en 1983. Après l’arrestation de nos leaders en 1986, avec certains camarades étudiants, nous avons créé, en France, la Section FLAM/Europe dont je serai le 1er Secrétaire-Général jusqu’en 1993. Ensuite, j’occuperai les fonctions de Secrétaire chargé des Relations Extérieures de la Section FLAM/Europe de l’Ouest de 2003 à février 2006 date à laquelle je quitterai cette organisation politique pour fonder avec d’autres camarades les FLAM/Rénovation dont je serai le Secrétaire Général. Durant la dernière élection présidentielle mauritanienne, nous avons soutenu et nous sommes engagés dans la campagne de Ibrahima Moctar SARR, c’est tout naturellement que nous nous sommes retrouvés ensemble à l’AJD/MR après. Je suis actuellement Secrétaire National chargé des Relations Extérieures et porte parole du candidat Ibrahima Moctar SARR à l’élection présidentielle 2009.
Docteur en sciences du langage de l’Université de Paris-V en 1992, j’ai été chargé de cours à la Sorbonne de 1995 à 2001 où j’ai dispensé des enseignements en linguistique Générale et en sociolinguistique. Titulaire d’un DESS de droit des Affaires et Fiscalité et d’un DEA de droit des Affaires, option Droit social des Affaires, je prépare une thèse de Doctorat en Droit privé à l’Université du Havre. Je suis actuellement Directeur Adjoint au Centre Régional de Perfectionnement à Paris.
AVOMM : Vous êtes le porte parole d’Ibrahima Moctar Sarr, que pouvez-vous dire aux Mauritaniens afin qu’ils votent massivement pour votre candidat le18 juillet 2009?
Ousmane D: Voter Ibrahima Moctar SARR, c’est s’attaquer courageusement et honnêtement à la question essentielle, fondamentale et primordiale pour l’existence de la Mauritanie : celle de la COHABITATION largement ignorée par les autres candidats. Voter pour SARR, c’est faire un pacte d’honneur, un pacte avec une Mauritanie résolument et définitivement réconciliée avec elle-même, par l’incitation au retour des exilés politiques, par le retour des déportés et leur installation dans leurs sites d’origine, par le règlement définitif du passif humanitaire dans un esprit de justice, de vérité, loin de toute tentation de revanche ou de règlement de compte : sa propre histoire personnelle, son passé d’ancien prisonnier de Walata le prédispose pour cela.
Voter pour SARR, c’est combattre de façon effective l’esclavage par une politique volontariste encourageant une discrimination positive en faveur des anciens esclaves, c’est choisir d’unir les filles et fils de notre chère Mauritanie après tant d’années de souffrances et de déchirure nationale qui ne demande qu’un homme capable de panser ses plaies. Voter pour SARR, c’est lutter contre l’impunité, contre l’injustice, contre l’inégalité, contre le racisme, contre la gabegie, contre le détournement des fonds publics. Voter pour SARR, c’est mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, donner aux jeunes, avenir de ce pays, et aux femmes toutes leurs places dans notre société grâce à des créations d’emplois soutenus par l’État ou grâce à des incitations permettant au secteur privé de les employer ou de créer des activités génératrices de revenus durables. Voter pour SARR, c’est redistribuer plus justement et plus équitablement les ressources naturelles entre les populations et les collectivités territoriales, c’est permettre à chaque citoyen d’obtenir un toit décent à court et à moyen terme, permettre aux Mauritaniens les plus démunis de pouvoir accéder aux soins de santé élémentaire. Voter pour SARR, c’est encourager le brassage culturel dont notre pays a tant besoin. Voter pour SARR, c’est permettre de résorber les problèmes de transport urbain et interurbain, c’est améliorer en milieu urbain et généraliser en milieu rural l’accès à l’eau potable, à l’électricité et réaliser ainsi les objectifs du millénaire pour le développement fixés par les Nations Unies. Voter pour SARR, c’est mener une politique volontariste permettant d’atteindre une autosuffisance alimentaire et arrêter de tendre la main à la communauté internationale. Notre pays en a les moyens mais la volonté politique manque aux dirigeants qui ont gouverné jusque là.
AVOMM : Ousmane vous avez sillonné le pays avec votre candidat Ibrahima Moctar Sarr pour l’élection présidentielle du 6 juin qui est reportée au 18 juillet 2009, avez-vous encore les moyens$ suffisants pour repartir à nouveau en campagne?
Ousmane D: Hélas, comme tout le monde peut constater, depuis le début de la deuxième campagne, le candidat SARR et son parti sont bloqués à Nouakchott faute de moyens. L’AJD/MR et son candidat n’ont pas les moyens de financer une deuxième campagne. La première l’a été, d’ailleurs très difficilement, grâce aux bonnes volontés : des militants, des sympathisants de l’AJD/MR. Nous aurions bien aimé disposer de la fortune qu’une certaine presse nous prête, malheureusement, notre parti n’a aucun soutien contrairement aux autres partis qui sont financés par l’État grâce aux subventions légales et qui disposent d’un trésor de guerre impressionnant.
L’AJD/MR a eu du mal à boucler sa première campagne : elle a failli annuler des étapes aussi importantes que Nouadhibou et Zouerate. Ibrahima Moctar SARR et l’AJD/MR sont les principales victimes de ce report car la médiation internationale avait laissé entendre qu’en cas de report, les candidats seraient remboursés : aujourd’hui, l’on constate que rien de tout cela n’est fait. Pendant que nous sommes bloqués à Nouakchott faute de moyens, les autres candidats sillonnent le pays profond. Mais nous ne désespérons d’un sursaut de nos militants pour permettre au président Ibrahima Moctar SARR de faire campagne comme tout le monde.
AVOMM : En 2007, lors des élections, Ibrahima Moctar Sarr a eu 8% du suffrage, qu’espérez-vous avoir cette année?
Ousmane D: Lors de la première campagne, notre candidat martelait partout que si les élections étaient libres et transparentes il battrait le Général. INA WONA! A WA ŇAANA, ممكن, MEUNNE NËK, C’EST POSSIBLE !
Notre détermination demeure intacte. Malgré le manque de moyens, nous comptons sur la mobilisation et sur la prise de conscience de la jeunesse, des femmes et des hommes du parti et de ses sympathisants pour rééditer et faire mieux que 2007. Cependant, contrairement aux autres, nous ne pouvons ni ne voulons acheter les consciences et les votes du citoyen mauritanien. Mais cette pratique fausse tout et complique les choses pour des partis sans moyens comme l’AJD/MR.
AVOMM : En 2007 Ibrahima Moctar Sarr avait soutenu au 2e tour Ahmed Ould Daddah peut-on à nouveau envisager ce scénario en 2009?
Ousmane D: Il est trop tôt pour se prononcer sur cette question. Nous pensons être au second tour nous-mêmes. Si par extraordinaire, on n’y était pas qualifié, comme en 2007, Ibrahima Moctar SARR et son parti ne soutiendront que celui des candidats qui aura donné le plus de garanties sérieuses et palpables à la résolution de ses préoccupations essentielles, notamment la résolution de la question de la COHABITATION avec tout ce qui l’accompagne.
AVOMM : La Mauritanie est un pays pauvre, endetté avec un taux d’analphabétisme très élevé, quelles sont les recettes de votre candidat pour sortir le pays du sous développement?
Ousmane D: Pour sortir la Mauritanie de la pauvreté et du sous développement, il faut inverser les priorités économiques. Notre candidat estime qu’il faut redonner la priorité à l’agriculture. La Mauritanie dispose de ressources naturelles suffisantes en terres fertiles et en eau pour lui assurer une autosuffisance alimentaire et même l’insérer dans les marchés agricoles mondiaux. Pour ce faire, une fois élu, notre candidat mettra en œuvre une véritable politique agricole permettant, à court terme, d’assurer une autosuffisance dans les produits céréaliers, et à long terme, de créer les conditions d’émergence d’une agriculture génératrice de revenus suffisants. Et pour parvenir à ce résultat, le candidat de la réconciliation nationale entend doubler la production agricole dans les cinq années à venir dans les zones irriguées, en augmentant les superficies mises en valeur en hivernage à raison de 4000 ha/an soit 20.000ha durant les 5 ans, en assurant au moins la campagne de contre saison chaude à hauteur de 15000ha, en portant les rendements à 5 tonnes à l’hectare le rendement en hivernage par la gratuité des intrants, soit un accroissement de 25%; en préparant les cultures aléatoires du diéri et du walo en vue de valoriser les quantités d’eau disponible, en soutenant et en améliorant les cultures derrière barrage hors des zones irriguées. Avec un tel objectif ambitieux, la Mauritanie n’aura plus besoin de la charité internationale.
Ensuite, les autres ressources naturelles, notamment les mines de fer, les ressources halieutiques et les produits pétroliers seront gérées en bon père de famille et seront destinés à financer des projets de développement profitables aux citoyens mauritaniens.
Enfin, en ce qui concerne le taux d’analphabétisme très élevé, il est lié au système éducatif mauritanien. Arrivé au pouvoir, notre candidat organisera très rapidement des états généraux de l’éducation et concevra un système d’enseignement adapté à la nécessité de promouvoir les cultures nationales reposant sur une formation initiale solide qui sera relayée plus tard par un système de formation continue. Il affectera, pour ce faire 30% du budget de l’État à l’éducation nationale.
AVOMM : Ce n’est un secret pour personne que vous militez depuis de longues années pour le règlement de la question de la cohabitation. Que propose votre candidat pour la résolution de ce problème?
Ousmane D: La campagne de notre candidat est prioritairement axée sur cette question essentielle de la COHABITATION que d’aucuns appellent la QUESTION NATIONALE ou encore LE VIVRE ENSEMBLE. Pour Ibrahima Moctar SARR et l’AJD/MR, quelle que soit la beauté d’un programme politique, tant qu’on ne s’attaque pas franchement à cette question, on aura raté le rendez-vous de l’UNITE NATIONALE. Aujourd’hui, sur l’échiquier politique national, le seul candidat apte à résoudre véritablement ce sujet demeure le candidat de la réconciliation nationale. Si d’ailleurs toutes les politiques d’intégration nationale ont échoué depuis l’indépendance de la Mauritanie c’est faute d’avoir pris à bras le corps cette problématique.
Pour régler durablement cette question de la COHABITATION et réaliser une véritable réconciliation nationale, notre candidat estime que l’Etat doit d’abord manifester une réelle volonté politique et assumer toute sa responsabilité face à tout ce qui a été à l’origine de ce mal vivre ensemble. Il engagera ensuite les actions adéquates pour ramener la paix dans les cœurs et dans les esprits en procédant à la réparation des préjudices subis par :
- Le retour digne et organisé des déportés au Sénégal et au Mali et la restitution, à leurs propriétaires originels, des biens confisqués ou spoliés, y compris les terres de culture ;
- La réinsertion correcte des rapatriés du Sénégal et leur indemnisation en fonction des pertes subies au Sénégal ;
- La réintégration des fonctionnaires et agents de l’Etat radiés ou suspendus du fait des événements ou leur indemnisation ; à ce titre si le discours du Général à Kaédi à propos du passif humanitaire est à saluer, ses propositions de règlement demeurent très insuffisantes ;
- La réintégration ou l’indemnisation des militaires révoqués ou mis à la retraire d’office ;
- L’indemnisation des ayant droits, des victimes de ces tristes événements militaires et civiles (veuves et orphelins) ;
- L investigation pour déterminer l’origine du mal afin de lui appliquer le meilleur remède. Elle doit déboucher sur un débat national en vue de réaliser un consensus sur les questions essentielles et la meilleure manière d’apurer le passif humanitaire.
Ces opérations seront réalisées par l’Etat qui peut s’assurer le concours des organisations nationales et internationales compétentes et l’aide de pays amis.
Enfin, notre candidat propose de rechercher un consensus national sur les réformes constitutionnelles. En effet, la constitution du 20 Juillet 1991, modifiée lors du referendum du 25 juin 2006 dans ses aspects concernant l’alternance politique, n’a pas répondu aux attentes et passe à côté des intérêts majeurs du pays, à savoir la question de la cohabitation entre nos différentes communautés nationales. Des révisions constitutionnelles s’imposent alors pour :
- Redéfinir l’identité de la Mauritanie en tant que pays musulman, arabe et négro-africain (Pulaar, Soninké et Wolof) ;
- Affirmer l’égalité de toutes les races, de toutes les cultures et notamment les langues qui doivent toutes revêtir, à terme, un caractère officiel ;
- Promouvoir une inter-culturalité pour réaliser une véritable osmose nationale, tout en réaffirmant le droit à la différence ;
- Œuvrer pour une unité géographique et politique du pays dans le cadre d’une décentralisation adaptée ;
- Œuvrer pour un partage équitable du pouvoir et des richesses nationales ;
- Eradiquer l’esclavage de façon définitive par une insertion véritable des anciens esclaves, caractériser et interdire expressément les idéologies à caractère exclusivistes comme le racisme, l’esprit de caste, le tribalisme, le régionalisme et réprimer pénalement toute forme de discrimination.
AVOMM : Pensez vous que ces élections seront libres et transparentes?
Ousmane D: Ces élections seront peut-être transparentes : la communauté internationale y veillera sûrement. Mais elles ne seront jamais libres car notre peuple n’a pas encore atteint le degré de maturité politique suffisante pour résister à l’achat des consciences, des votes et à la pression des tribus, de l’environnement familial, de la féodalité galopante. Comment peut-on parler d’élections libres lorsque l’esclave est obligé de choisir ou de voter conformément à la volonté de son maître? Lorsque ce pauvre qui n’a pas de moyens pour se nourrir et nourrir sa famille est obligé d’accepter d’hypothéquer sa carte d’identité et celles de tout son clan?
AVOMM : On accuse votre candidat d’avoir soutenu le putsch des Généraux du 6 août 2008 et que c’est le Général AZIZ qui vous a poussé à vous présenter pour légitimer son coup d’état. On fait d’ailleurs le même reproche à KANE Hamidou Baba et à Sghaïr OULD MBAREK, qu’en est-il vraiment?
Ousmane D: Comme vous le dites si bien, il s’agit d’accusations sans fondements et qui ne résistent pas à l’examen des faits. Si notre candidat avait soutenu le putsch, son parti serait aujourd’hui encore dans le gouvernement. Notre candidat n’a jamais qualifié ce coup d’état de « mouvement de rectification », n’a jamais manifesté ni en public ni en privé en faveur des putschistes. Et puis, je vous le dis très franchement, si le président SARR et son parti avaient décidé de soutenir le putsch ou le Général, ils l’assumeraient car il est un homme libre et son parti est souverain. Enfin, je rappelle que notre parti a failli éclater parce qu’il ne voulait pas aller à la soupe des Généraux. Qu’on arrête donc de distraire les Mauritaniens avec de telles affirmations. Ibrahima Moctar SARR et son parti ont décidé de prendre acte du coup d’état et non du « mouvement de rectification ». S’ils avaient voulu le soutenir, ils n’hésiteraient pas et s’ils avaient choisi de le condamner, ils n’hésiteraient pas non plus. Nous refusons donc tout manichéisme sur ce point.
Quant à la candidature 2009 de SARR, elle émane d’un choix libre d’un parti politique souverain qui a décidé d’affronter, sur le terrain, et le Général et le suffrage du peuple. J’imagine qu’en 2007, c’est également le Général qui avait forcé la main à notre candidat, l’avait financé et l’a placé en 5ème position. Soyons sérieux. La vérité c’est que cette candidature dérange, c’est pourquoi nos adversaires ont voulu la torpiller et salir notre candidat, mais c’est peine perdue. Le chien aboie, la caravane passe.
Aujourd’hui que tout le monde participe aux élections, et si le Général est élu, on se demande alors qui légitime vraiment le coup d’état.
Quant à notre frère et ami KANE Hamidou Baba, il ne vous aura pas échappé que je ne suis pas son porte-parole, encore moins celui de Sghaïr Ould MBAREK. En conséquence, je ne peux répondre pour eux.
AVOMM : M. DIAGANA, la candidature de KANE Hamidou Baba ne vous dérange-t-il pas?
Ousmane D: Pas du tout. A titre personnel, j’ai beaucoup de respect et de considération pour mon grand frère KANE Hamidou Baba qui nous avait presque adoptés lorsqu’en 2006, nous l’avons rencontré au siège du RFD dans le cadre d’une mission de FLAM/Rénovation en Mauritanie. Depuis, nous gardons d’excellents contacts.
Je puis vous assurer que ses rapports sont encore plus chaleureux, plus cordiaux et plus fraternels avec son frère et ami Ibrahima Moctar SARR. Aucun individu malintentionné ne pourra semer de la zizanie entre ces deux hommes qui se respectent.
Notre candidat a l’habitude de répondre à cette question par le proverbe pulaar suivant: «Yidaande hoore mum wona añande banδum », excusez de la transcription. KANE Hamidou Baba est un candidat, un concurrent et « que le meilleur gagne » a tendance à dire notre candidat.
AVOMM: Ousmane vous connaissez bien l'AVOMM, que vous inspire son combat aujourd'hui?
Ousmane D: Le combat de l’AVOMM inspire du respect et oblige tout homme politique à de l’humilité. La constance de votre lutte, votre persévérance à rendre justice aux Mauritaniens humiliés et plus généralement votre inflexibilité pour le respect des droits de l’homme chez nous, votre assistance quotidienne aux veuves, aux officiers, aux militaires mauritaniens, et au-delà à tous les bannis de leurs droits vous confère l’admiration de tout un peuple.
Au-delà de votre combat, je m’incline très respectueusement devant votre maturité politique en ne confondant pas vos objectifs droits de l’hommiste avec de la politique politicienne. Vous avez su comprendre que ces objectifs étaient aussi politiques, au sens noble du terme, et nous sommes heureux de nous retrouver avec vous dans la défense de certaines de nos valeurs communes : la défense de la question de la COHABITATION entre les Mauritaniens.
L’AVOMM, c’est des militaires mais aussi des civils qui ont permis, en France, aux victimes de l’ignominie en Mauritanie, de vaincre l’impunité en faisant condamner le criminel Ely OULD DAH. L’AVOMM, c’est des hommes et des femmes de valeur, de courage et qui empêchent le dictateur sanguinaire OULD TAYA et tout criminel potentiel ou réel d’avoir des nuits tranquilles. L’AVOMM, c’est des femmes et des hommes de principe et de conviction qui ne se sont jamais trompés de combats ni d’adversaires pour quelque motif que ce soit. L’AVOMM, c’est également le père Noël et la mère Theresa des réfugiés, des déportés mauritaniens à travers les caravanes de santé. Je ne pourrais d’ailleurs égrener tous les bienfaits de votre Association. L’ensemble du peuple mauritanien vous sera très bientôt reconnaissant pour votre altruisme, votre combat avant-gardiste salutaire et indispensable pour une Mauritanie réconciliée avec elle-même. LONGUE VIE A AVOMM ET A SES DIRIGEANTS.
MERCI Monsieur Ousmane DIAGANA d'avoir bien voulu répondre aux questions de avomm.com
Ousmane D: C’est moi qui vous remercie pour l’honneur que vous faites à ma modeste personne et à l’AJD/MR de pouvoir m’exprimer dans ce prestigieux canal d’information incontournable que constitue votre site AVOMM.COM. Je lui souhaite d’ailleurs longue vie en continuant à informer sans déformer et à défendre avec constance et détermination vos principes et votre combat que nous partageons depuis longtemps.
Entretien recueilli par Marie Elaine et Adama Sarr