Le Bureau Politique de l’AJD/MR a examiné au cours de sa réunion hebdomadaire du Samedi 18 juin 2011 plusieurs questions d’actualité nationales et internationales.
Dans les questions nationales, le BP a abordé entre autres, les sujets ci- après :
1°) L’état d’avancement de l’opération d’enrôlement des populations vivant sur le territoire national,
2°) La situation des réfugiés mauritaniens encore installés au Sénégal et au Mali, à l’heure de l’opération d’enrôlement pour l’état civil,
3°) La place des langues nationales (Pulaar, Soninké, Wolof) dans les tranches horaires des stations régionales de Radio Mauritanie.
Abordant le premier point, le BP, à la suite de ses propres investigations a fait les constats suivants :
- Le manque de sensibilisation des citoyens sur les objectifs et les procédures de l’opération d’enrôlement.
- Le manque de moyens d’équipement et de ressources humaines au niveau des centres d’enrôlement, ce qui aura pour conséquence de prolonger l’opération au-delà de tous les délais raisonnables,
- La récurrence de certaines questions susceptibles de porter atteinte à l’unité nationale du genre : «Etes- vous peul ou haalpulaar ?»
- L’exigence de la présence physique des parents parfois trop âgés et malades pour des individus qui eux-mêmes dépassent la cinquantaine, ce qui peut engendrer l’impossibilité de leur enrôlement,
- Le fait d’exiger des pièces qu’il serait impossible pour certains de fournir, vu que leur situation personnelle n’a jamais favorisé leur obtention. Exemple : certificat de mariage, certificat de décès …, en particulier pour les ressortissants des zones rurales et des personnes âgées,
- Le rythme. très faible de l’enrôlement qui tourne aux alentours de 50 personnes par jour et par centre…
Tous ces manquements indiquent que l’opération est mal partie et qu’il est impératif d’apporter les correctifs nécessaires pour garantir la réussite d’une opération si importante pour le devenir du pays.
A propos des réfugiés encore installés au Sénégal et au Mali, le bureau politique est préoccupé par la situation de ceux parmi eux qui souhaitent rentrer au pays. A cet effet et quelles que soient les dispositions qui avaient été prises antérieurement et les difficultés qui s’y attachent, le bureau politique demande au gouvernement de revisiter cette situation douloureuse à l’heure du lancement des opérations d’enrôlement pour l’état civil et pour accompagner les importantes mesures prises récemment pour solder les aspects matériels du passif humanitaire.
Concernant la place des langues nationales (Pulaar, Soninké, Wolof) dans les tranches horaires des stations régionales de Radio Mauritanie, le Bureau Politique déplore la répartition inéquitable du temps d’antenne entre ces langues nationales et l’arabe dans des proportions déraisonnables dans les régions où pourtant leurs locuteurs sont majoritaires et leur absence totale dans les grilles des programmes des stations régionales des autres wilayas du pays.
Dans les questions d’actualité internationales, le Bureau Politique de l’AJD/MR s’est réjoui des réformes importantes annoncées par le Roi du Maroc et qui vont dans le sens de l’approfondissement de la démocratie dans ce pays frère.
Le BP note avec satisfaction l’officialisation de la langue Amazigh à côté de la langue Arabe, tout en espérant que cet exemple sera rapidement suivi par les autorités de notre pays en officialisant les langues Pulaar, Soninké et Wolof, ce qui répondra à la satisfaction d’une vieille revendication de la composante négro- africaine de Mauritanie et permettra à n’a pas douter une véritable interpénétration de nos différentes cultures nationales.
Nouakchott le 19 Juin 2011
Le Bureau Politique National de l'AJD/MR
Source: AJD/MR
Dans les questions nationales, le BP a abordé entre autres, les sujets ci- après :
1°) L’état d’avancement de l’opération d’enrôlement des populations vivant sur le territoire national,
2°) La situation des réfugiés mauritaniens encore installés au Sénégal et au Mali, à l’heure de l’opération d’enrôlement pour l’état civil,
3°) La place des langues nationales (Pulaar, Soninké, Wolof) dans les tranches horaires des stations régionales de Radio Mauritanie.
Abordant le premier point, le BP, à la suite de ses propres investigations a fait les constats suivants :
- Le manque de sensibilisation des citoyens sur les objectifs et les procédures de l’opération d’enrôlement.
- Le manque de moyens d’équipement et de ressources humaines au niveau des centres d’enrôlement, ce qui aura pour conséquence de prolonger l’opération au-delà de tous les délais raisonnables,
- La récurrence de certaines questions susceptibles de porter atteinte à l’unité nationale du genre : «Etes- vous peul ou haalpulaar ?»
- L’exigence de la présence physique des parents parfois trop âgés et malades pour des individus qui eux-mêmes dépassent la cinquantaine, ce qui peut engendrer l’impossibilité de leur enrôlement,
- Le fait d’exiger des pièces qu’il serait impossible pour certains de fournir, vu que leur situation personnelle n’a jamais favorisé leur obtention. Exemple : certificat de mariage, certificat de décès …, en particulier pour les ressortissants des zones rurales et des personnes âgées,
- Le rythme. très faible de l’enrôlement qui tourne aux alentours de 50 personnes par jour et par centre…
Tous ces manquements indiquent que l’opération est mal partie et qu’il est impératif d’apporter les correctifs nécessaires pour garantir la réussite d’une opération si importante pour le devenir du pays.
A propos des réfugiés encore installés au Sénégal et au Mali, le bureau politique est préoccupé par la situation de ceux parmi eux qui souhaitent rentrer au pays. A cet effet et quelles que soient les dispositions qui avaient été prises antérieurement et les difficultés qui s’y attachent, le bureau politique demande au gouvernement de revisiter cette situation douloureuse à l’heure du lancement des opérations d’enrôlement pour l’état civil et pour accompagner les importantes mesures prises récemment pour solder les aspects matériels du passif humanitaire.
Concernant la place des langues nationales (Pulaar, Soninké, Wolof) dans les tranches horaires des stations régionales de Radio Mauritanie, le Bureau Politique déplore la répartition inéquitable du temps d’antenne entre ces langues nationales et l’arabe dans des proportions déraisonnables dans les régions où pourtant leurs locuteurs sont majoritaires et leur absence totale dans les grilles des programmes des stations régionales des autres wilayas du pays.
Dans les questions d’actualité internationales, le Bureau Politique de l’AJD/MR s’est réjoui des réformes importantes annoncées par le Roi du Maroc et qui vont dans le sens de l’approfondissement de la démocratie dans ce pays frère.
Le BP note avec satisfaction l’officialisation de la langue Amazigh à côté de la langue Arabe, tout en espérant que cet exemple sera rapidement suivi par les autorités de notre pays en officialisant les langues Pulaar, Soninké et Wolof, ce qui répondra à la satisfaction d’une vieille revendication de la composante négro- africaine de Mauritanie et permettra à n’a pas douter une véritable interpénétration de nos différentes cultures nationales.
Nouakchott le 19 Juin 2011
Le Bureau Politique National de l'AJD/MR
Source: AJD/MR