Nouakchott, Mauritanie - Les délégués des collectifs d'association de réfugiés mauritaniens au Sénégal, au Mali et en France, ont exprimé leur satisfaction après la tenue des journées nationales de concertation et de mobilisation pour le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire.
Au cours d'une conférence de presse vendredi à Nouakchott, les délégués ont rendu compte de leur participation effective et qualitative aux débats et proclamé leur soutien aux autorités dans leur démarche visant à relever les grands défis de la Mauritanie.
Ils ont affirmé "ne nourrir aucun ressentiment de haine", ne pensant "qu'à l'écriture d'une nouvelle page de l'histoire du pays qui autorise l'espoir".
Mamadou Wane, délégué venu du Sénégal, a salué la mobilisation du régime actuel pour la réussite de "ces assises qui représentent un pas important sur le chemin de la résolution des problèmes que connaît le pays depuis plusieurs dizaines d'années".
Le délégué venu de Dakar Mohamed Abdallahi Dia, ex-officier de l'armée, a estimé qu'il faut maintenant relever le défi collectif de la mise en œuvre des recommandations.
Maïmouna Alpha, membre d'une association de veuves dont le siège se trouve à Nouakchott, parle "de la consécration d'un combat mené depuis près de 20 ans". Elle a rappelé "le calvaire enduré sous le pouvoir de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, qui niait l'existence des crimes, et l'attitude négative du pouvoir de transition militaire" pour mieux singulariser et mettre en valeur l'approche des nouvelles autorités.
Pour l'ex-sous officier Abou Sarr basé en France, "le rapport de synthèse est conforme aux attentes des victimes et ayants droit". Il rappelle leur revendication liée à la création d'une commission d'enquête également évoquée dans le document de base.
Toutefois, des divergences subsistent sur la composition de cette commission et la réflexion dans ce sens devrait continuer.
Ces assises, qui ont réuni toutes les forces vives du pays, rappelle- t-on, ont formulé plusieurs recommandations pour l'organisation matérielle du retour des réfugiés et leur réinsertion.
Ces populations ont été expulsées de la Mauritanie à partir de fin avril 1989, suite à des affrontements ethniques ayant fait plusieurs centaines de victimes de part et d'autre du Fleuve Sénégal.
Source: afriquenligne
(M)
Au cours d'une conférence de presse vendredi à Nouakchott, les délégués ont rendu compte de leur participation effective et qualitative aux débats et proclamé leur soutien aux autorités dans leur démarche visant à relever les grands défis de la Mauritanie.
Ils ont affirmé "ne nourrir aucun ressentiment de haine", ne pensant "qu'à l'écriture d'une nouvelle page de l'histoire du pays qui autorise l'espoir".
Mamadou Wane, délégué venu du Sénégal, a salué la mobilisation du régime actuel pour la réussite de "ces assises qui représentent un pas important sur le chemin de la résolution des problèmes que connaît le pays depuis plusieurs dizaines d'années".
Le délégué venu de Dakar Mohamed Abdallahi Dia, ex-officier de l'armée, a estimé qu'il faut maintenant relever le défi collectif de la mise en œuvre des recommandations.
Maïmouna Alpha, membre d'une association de veuves dont le siège se trouve à Nouakchott, parle "de la consécration d'un combat mené depuis près de 20 ans". Elle a rappelé "le calvaire enduré sous le pouvoir de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, qui niait l'existence des crimes, et l'attitude négative du pouvoir de transition militaire" pour mieux singulariser et mettre en valeur l'approche des nouvelles autorités.
Pour l'ex-sous officier Abou Sarr basé en France, "le rapport de synthèse est conforme aux attentes des victimes et ayants droit". Il rappelle leur revendication liée à la création d'une commission d'enquête également évoquée dans le document de base.
Toutefois, des divergences subsistent sur la composition de cette commission et la réflexion dans ce sens devrait continuer.
Ces assises, qui ont réuni toutes les forces vives du pays, rappelle- t-on, ont formulé plusieurs recommandations pour l'organisation matérielle du retour des réfugiés et leur réinsertion.
Ces populations ont été expulsées de la Mauritanie à partir de fin avril 1989, suite à des affrontements ethniques ayant fait plusieurs centaines de victimes de part et d'autre du Fleuve Sénégal.
Source: afriquenligne
(M)