Au cours d’une visite de deux jours en Mauritanie, le président de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, entend faire savoir avec force aux responsables gouvernementaux et représentants du secteur privé et de la société civile que la Banque est déterminée à fournir à ce pays un appui plus adapté à ses priorités de développement. C’est notamment le message qu’il fera passer lors des entretiens qu’il aura à Nouakchott, la capitale, avec le nouveau président, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, ainsi que le premier ministre, Zeine Ould Zeidane, et des membres du parlement.
Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un périple qui conduira également M. Zoellick dans trois autres pays de la région : le Libéria, le Mozambique et l’Éthiopie. L’étape éthiopienne sera notamment pour lui l’occasion de s’adresser aux chefs d’État et de gouvernement réunis pour le Sommet de l’Union africaine.
Pays à population essentiellement nomade de 2,9 millions d’habitants, la Mauritanie a fait depuis peu le passage à la démocratie avec la tenue d’élections libres et transparentes en novembre 2006 et mars 2007. Dans ce contexte, la visite de M. Zoellick vise à cerner les contours de l’aide élargie que ce pays sera appelé à recevoir, sous forme d’un dosage approprié d’instruments de prêt et de services-conseil, du Groupe de la Banque mondiale (en l’occurrence, la Société financière internationale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements, aux côtés de la Banque mondiale).
« Il s’agit d’une visite historique et qui intervient à la suite d’une réunion concluante du Groupe consultatif, durant laquelle la communauté internationale a manifesté son soutien à la Mauritanie en tant que nouvelle démocratie », déclare à ce sujet le chef-pays de la Banque, François Rantrua. « Le gouvernement attend de la Banque mondiale qu’elle continue de jouer un rôle clé pour la mise en œuvre des engagements du Groupe consultatif et l’appui aux réformes gouvernementales. »
Considérée comme une sorte de pont entre l’Afrique au sud du Sahara et le monde arabe représenté par les pays d’Afrique du Nord, la Mauritanie a été en proie à des tensions politiques au cours des 20 dernières années. Mais elle table à présent sur sa transition pacifique à la démocratie, ayant instauré au plan interne un dialogue destiné à promouvoir la réconciliation nationale, notamment par le retour et la réinsertion des populations réfugiées au Sénégal et au Mali. Elle a en outre engagé un processus pour l’adoption d’une législation mettant fin à l’esclavage.
L’économie mauritanienne a affiché ces dernières années une assez bonne vigueur. Après s’être établis en moyenne à 4,8 % entre 2001 et 2004, ses taux de croissance ont continué de progresser pour atteindre 5,4 % en 2005 et jusqu’à 11,4 % en 2006, à la suite de la découverte et de la mise en exploitation de ressources pétrolières (comparativement, la croissance du PIB dans le secteur non pétrolier a été de 4,4 %).
Durant son séjour à Nouakchott, M. Zoellick se rendra dans un bidonville et au sein d’une communauté rurale pour visiter le site de projets financés par la Banque et s’entretenir avec les habitants et les représentants de la société civile. Ces contacts seront l’occasion d’explorer les mesures propres à assurer une croissance plus solidaire et équitable, qui permette aux pauvres d’avoir accès comme il faut aux services et autres moyens de base. En dépit de l’essor de l’économie mauritanienne, d’importantes poches de pauvreté subsistent en effet en milieu urbain et rural.
M. Zoellick effectuera par ailleurs une visite du port de Nouakchott, et participera à une table ronde avec un certain nombre d’exploitants portuaires et de représentants d’entreprises locales et étrangères actives dans des secteurs d’activité divers. Cela fera ressortir les possibilités et enjeux que présente l’établissement d’un meilleur climat de l’investissement dans ce pays.
Enfin, M. Zoellick signera durant cette visite deux protocoles d’accord. Le premier définit la série de moyens financiers et consultatifs que le Groupe de la Banque envisage de mettre en œuvre pour tenter de mieux remédier aux problèmes qui se posent à la Mauritanie pour la modernisation de ses infrastructures et la gestion de ses ressources naturelles (notamment dans le domaine minier et portuaire, et en matière d’électricité). Le second constitue un accord de partenariat entre le Groupe de la Banque et le Gouvernement mauritanien pour l’adhésion de ce pays au Réseau PSLO (Réseau des attachés de liaison avec le secteur privé).
Lancé en 1999 à l’initiative de la Banque mondiale, de l’IFC et de la MIGA, le Réseau PSLO regroupe quelque 87 agents et organismes de liaison avec le secteur privé en place dans 76 pays différents. Les agents et organismes en question (qui comprennent notamment des chambres de commerce et d’industrie, des associations professionnelles et des agences de promotion des investissements) s’emploient à encourager le développement du secteur privé, ainsi que les échanges commerciaux et les investissements entre pays.
Source: Groupe Banque Mondiale
(M)
Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un périple qui conduira également M. Zoellick dans trois autres pays de la région : le Libéria, le Mozambique et l’Éthiopie. L’étape éthiopienne sera notamment pour lui l’occasion de s’adresser aux chefs d’État et de gouvernement réunis pour le Sommet de l’Union africaine.
Pays à population essentiellement nomade de 2,9 millions d’habitants, la Mauritanie a fait depuis peu le passage à la démocratie avec la tenue d’élections libres et transparentes en novembre 2006 et mars 2007. Dans ce contexte, la visite de M. Zoellick vise à cerner les contours de l’aide élargie que ce pays sera appelé à recevoir, sous forme d’un dosage approprié d’instruments de prêt et de services-conseil, du Groupe de la Banque mondiale (en l’occurrence, la Société financière internationale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements, aux côtés de la Banque mondiale).
« Il s’agit d’une visite historique et qui intervient à la suite d’une réunion concluante du Groupe consultatif, durant laquelle la communauté internationale a manifesté son soutien à la Mauritanie en tant que nouvelle démocratie », déclare à ce sujet le chef-pays de la Banque, François Rantrua. « Le gouvernement attend de la Banque mondiale qu’elle continue de jouer un rôle clé pour la mise en œuvre des engagements du Groupe consultatif et l’appui aux réformes gouvernementales. »
Considérée comme une sorte de pont entre l’Afrique au sud du Sahara et le monde arabe représenté par les pays d’Afrique du Nord, la Mauritanie a été en proie à des tensions politiques au cours des 20 dernières années. Mais elle table à présent sur sa transition pacifique à la démocratie, ayant instauré au plan interne un dialogue destiné à promouvoir la réconciliation nationale, notamment par le retour et la réinsertion des populations réfugiées au Sénégal et au Mali. Elle a en outre engagé un processus pour l’adoption d’une législation mettant fin à l’esclavage.
L’économie mauritanienne a affiché ces dernières années une assez bonne vigueur. Après s’être établis en moyenne à 4,8 % entre 2001 et 2004, ses taux de croissance ont continué de progresser pour atteindre 5,4 % en 2005 et jusqu’à 11,4 % en 2006, à la suite de la découverte et de la mise en exploitation de ressources pétrolières (comparativement, la croissance du PIB dans le secteur non pétrolier a été de 4,4 %).
Durant son séjour à Nouakchott, M. Zoellick se rendra dans un bidonville et au sein d’une communauté rurale pour visiter le site de projets financés par la Banque et s’entretenir avec les habitants et les représentants de la société civile. Ces contacts seront l’occasion d’explorer les mesures propres à assurer une croissance plus solidaire et équitable, qui permette aux pauvres d’avoir accès comme il faut aux services et autres moyens de base. En dépit de l’essor de l’économie mauritanienne, d’importantes poches de pauvreté subsistent en effet en milieu urbain et rural.
M. Zoellick effectuera par ailleurs une visite du port de Nouakchott, et participera à une table ronde avec un certain nombre d’exploitants portuaires et de représentants d’entreprises locales et étrangères actives dans des secteurs d’activité divers. Cela fera ressortir les possibilités et enjeux que présente l’établissement d’un meilleur climat de l’investissement dans ce pays.
Enfin, M. Zoellick signera durant cette visite deux protocoles d’accord. Le premier définit la série de moyens financiers et consultatifs que le Groupe de la Banque envisage de mettre en œuvre pour tenter de mieux remédier aux problèmes qui se posent à la Mauritanie pour la modernisation de ses infrastructures et la gestion de ses ressources naturelles (notamment dans le domaine minier et portuaire, et en matière d’électricité). Le second constitue un accord de partenariat entre le Groupe de la Banque et le Gouvernement mauritanien pour l’adhésion de ce pays au Réseau PSLO (Réseau des attachés de liaison avec le secteur privé).
Lancé en 1999 à l’initiative de la Banque mondiale, de l’IFC et de la MIGA, le Réseau PSLO regroupe quelque 87 agents et organismes de liaison avec le secteur privé en place dans 76 pays différents. Les agents et organismes en question (qui comprennent notamment des chambres de commerce et d’industrie, des associations professionnelles et des agences de promotion des investissements) s’emploient à encourager le développement du secteur privé, ainsi que les échanges commerciaux et les investissements entre pays.
Source: Groupe Banque Mondiale
(M)