Les dirigeants de la majorité multiplient en effet leurs efforts pour obtenir l'accord des leaders de l'opposition pour se retrouver autour de la même table. De leur côté, les chefs de l'opposition viennent d'exprimer leur accord pour s'engager dans un dialogue politique avec le pouvoir, malgré les grandes divergences de points de vue enregistrés au sein de la Coordination de l' opposition démocratique(COD).
Les opposants posent cependant comme préalable certains principes, notamment l'ouverture des médias publics à l'ensemble des acteurs politiques et l'autorisation de toute manifestation pacifique.
Cet accord de l'opposition est intervenu en réponse à une proposition formulée à son endroit par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Depuis son élection en juillet 2009, celui-ci n'a cessé de chercher à nouer le dialogue avec les dirigeants de l'opposition, en particulier le chef de file de cette opposition Ahmed Ould Daddah.
Ce dialogue est d'ailleurs fortement recommandé par les partenaires européens de la Mauritanie, mais le blocage politique persistait à deux mois des municipales de septembre.
Dans un document de proposition, le président mauritanien souligne que « la nécessité d'ouvrir un dialogue franc et inclusif demeure, aujourd'hui, plus que jamais, un point d'accord de tous les acteurs politique ». Ce document fait ressortir que ce dialogue devra permettre de « mettre sur la table de négociations l'ensemble des questions, sans exception, qui peuvent contribuer à l'ancrage de la démocratie, l'unité nationale, les libertés publiques et l'Etat de droit ».
Partant de ce constat, le document de la majorité présidentielle propose des points sur lesquels le débat devra se focaliser. Parmi ces points figurent l'indépendance de la justice, la bonne gouvernance, le code électoral, la neutralité de l'administration.
Le document propose également que les personnalités qui prendront part à ce dialogue seront constituées de représentants de l'ensemble des partis de l'opposition, en plus d'un représentant du président de la République et de représentants des partis de la majorité.
Selon le calendrier proposé par le document, le dialogue, dont la date reste à déterminer de commun accord avec les parties prenantes devra être inauguré par un discours du président de la République.
Cette dernière proposition a reçu l'aval de l'opposition, contrairement à celle proposition émanant du Premier ministre, qui avait été rejetée par la Coordination de l'opposition laquelle avait exigé que le dialogue se passe directement entre ses représentants et le président de la république.
Source: afriqueinfos
Les opposants posent cependant comme préalable certains principes, notamment l'ouverture des médias publics à l'ensemble des acteurs politiques et l'autorisation de toute manifestation pacifique.
Cet accord de l'opposition est intervenu en réponse à une proposition formulée à son endroit par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Depuis son élection en juillet 2009, celui-ci n'a cessé de chercher à nouer le dialogue avec les dirigeants de l'opposition, en particulier le chef de file de cette opposition Ahmed Ould Daddah.
Ce dialogue est d'ailleurs fortement recommandé par les partenaires européens de la Mauritanie, mais le blocage politique persistait à deux mois des municipales de septembre.
Dans un document de proposition, le président mauritanien souligne que « la nécessité d'ouvrir un dialogue franc et inclusif demeure, aujourd'hui, plus que jamais, un point d'accord de tous les acteurs politique ». Ce document fait ressortir que ce dialogue devra permettre de « mettre sur la table de négociations l'ensemble des questions, sans exception, qui peuvent contribuer à l'ancrage de la démocratie, l'unité nationale, les libertés publiques et l'Etat de droit ».
Partant de ce constat, le document de la majorité présidentielle propose des points sur lesquels le débat devra se focaliser. Parmi ces points figurent l'indépendance de la justice, la bonne gouvernance, le code électoral, la neutralité de l'administration.
Le document propose également que les personnalités qui prendront part à ce dialogue seront constituées de représentants de l'ensemble des partis de l'opposition, en plus d'un représentant du président de la République et de représentants des partis de la majorité.
Selon le calendrier proposé par le document, le dialogue, dont la date reste à déterminer de commun accord avec les parties prenantes devra être inauguré par un discours du président de la République.
Cette dernière proposition a reçu l'aval de l'opposition, contrairement à celle proposition émanant du Premier ministre, qui avait été rejetée par la Coordination de l'opposition laquelle avait exigé que le dialogue se passe directement entre ses représentants et le président de la république.
Source: afriqueinfos