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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Une année de démocratie : Les nostalgiques de la dictature


Une année de démocratie : Les nostalgiques de la dictature
« Il est très mou » « Il n’a pas la poigne ». « Il passe tout son temps à recevoir tout le monde ». Il, c’est le Président de la République, Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Depuis son investiture le 19 avril 2007, beaucoup de mauritaniens lui reprochent de ne pas avoir « la main ferme.» Auraient-ils (ces mauritaniens) la nostalgie de la dictature, du pouvoir personnel ?

Après 18 ans de parti unique avec Mokhtar Ould Daddah (1960-1978) et 27 ans de régime militaire (moins les années de démocratie d’exception du régime Ould Taya), les mauritaniens, avec l élection présidentielle de mars 2007 et l’investiture de Sidi Ould Cheikh Abdellahi, se sont retrouvés dans un pays moyennement démocratique.

Un pays où des manifestants peuvent battre le pavé sans être réprimés, où des présumés terroristes sont acquittés par un tribunal, où des esclaves sont arrachés des mains de leurs maîtres par les défenseurs des droits de l’Homme, où les opposants passent à la télé nationale hors période de campagne électorale…



La contrepartie de ces avancée : « Le président est très mou. Il favorise le désordre en laissant les gens manifester ou aller en grève pour un oui ou pour un non. Il libère des terroristes qui reviennent à la charge. Il ouvre les portes du palais à n’importe qui…. »Les mauritaniens ont-ils la nostalgie de la dictature, des restrictions de libertés individuelles et collectives ?

Trop de manifestations et de grèves, ce n’est pas le désordre. C’est un signe de bonne santé démocratique. Les manifestations de rue et les mots d’ordre de grève, c’est mieux que les mouvements clandestins.

Au cours du dernier procès des présumé terroristes, certains accusés ont été acquittés pour cause de « preuves obtenues par la torture, la violence ». L’auteur d’une infraction, qu’il soit serial Killer, pédophile ou terroristes, à droit aux garanties du code de procédure pénal. Le code de procédure pénal aménage des modes de preuves civilisés respectant la dignité humaine et les droits humains.

L’acquittement des terroristes, ce n’était pas de la mollesse. C’était plutôt un signe fort d’indépendance de la justice ; « la lutte contre le terrorisme ne saurait contredire le respect des droits de l’homme, l’interdiction des traitements inhumains et dégradants.» Autre chose : Comment peut-on revendiquer plus de démocratie, plus d’Etat de droit et reprocher au président de la république (le chef de l’exécutif) l’acquittement d’accusés par des magistrat du sièges (représentants du pouvoir judiciaire).

Au procès des auteurs du putsch du 08 juin, quand le magistrats du siège ont préféré la perpétuité à la peine de mort requise par le parquet, un célèbre journaliste mauritanien s’était écrié « Félicitation Monsieur le Président » Il avait simplement marqué contre son camp ; Il a, sans le savoir, accusé la président de la République d’avoir intervenu pour orienter une décision de justice. « Le code de procédure pénal au placard. Raffles dans les mosquées. Fermeture des centres d’enseignement des sciences islamiques. Torture des gardés à vue pour les faire parler.»

C’était ainsi la lutte contre le terrorisme sous le régime de Ould taya. Comment peut-on s’indigner de Guantanamo et se plaindre quand un tribunal mauritanien rejette les aveux obtenus par la violence, la torture, les traitements inhumains et dégradants ?

Un sanctuaire inaccessible. C’était ça le palais présidentiel avant le trois août. Actuellement, tout le monde y va. Tout le monde rencontre le Président de la République. Un Président proche du peuple. La République ne s’en portera que mieux.

Refuser d’être barricadé dans un palais, loin du peuple, laisser la justice faire son boulot, ne pas céder à la tentation sécuritaire et répressive, Ce n’est pas de la mollesse. Ce n’est pas manquer de poigne. C’est une autre façon de gouverner.

Khalilou Diagana
[khalioubi(at)yahoo.fr ]mail:Une année de démocratie : Les nostalgiques de la dictature

« Il est très mou » « Il n’a pas la poigne ». « Il passe tout son temps à recevoir tout le monde ». Il, c’est le Président de la République, Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Depuis son investiture le 19 avril 2007, beaucoup de mauritaniens lui reprochent de ne pas avoir « la main ferme.» Auraient-ils (ces mauritaniens) la nostalgie de la dictature, du pouvoir personnel ?

Après 18 ans de parti unique avec Mokhtar Ould Daddah (1960-1978) et 27 ans de régime militaire (moins les années de démocratie d’exception du régime Ould Taya), les mauritaniens, avec l élection présidentielle de mars 2007 et l’investiture de Sidi Ould Cheikh Abdellahi, se sont retrouvés dans un pays moyennement démocratique.

Un pays où des manifestants peuvent battre le pavé sans être réprimés, où des présumés terroristes sont acquittés par un tribunal, où des esclaves sont arrachés des mains de leurs maîtres par les défenseurs des droits de l’Homme, où les opposants passent à la télé nationale hors période de campagne électorale…



La contrepartie de ces avancée : « Le président est très mou. Il favorise le désordre en laissant les gens manifester ou aller en grève pour un oui ou pour un non. Il libère des terroristes qui reviennent à la charge. Il ouvre les portes du palais à n’importe qui…. »Les mauritaniens ont-ils la nostalgie de la dictature, des restrictions de libertés individuelles et collectives ?

Trop de manifestations et de grèves, ce n’est pas le désordre. C’est un signe de bonne santé démocratique. Les manifestations de rue et les mots d’ordre de grève, c’est mieux que les mouvements clandestins.

Au cours du dernier procès des présumé terroristes, certains accusés ont été acquittés pour cause de « preuves obtenues par la torture, la violence ». L’auteur d’une infraction, qu’il soit serial Killer, pédophile ou terroristes, à droit aux garanties du code de procédure pénal. Le code de procédure pénal aménage des modes de preuves civilisés respectant la dignité humaine et les droits humains.

L’acquittement des terroristes, ce n’était pas de la mollesse. C’était plutôt un signe fort d’indépendance de la justice ; « la lutte contre le terrorisme ne saurait contredire le respect des droits de l’homme, l’interdiction des traitements inhumains et dégradants.» Autre chose : Comment peut-on revendiquer plus de démocratie, plus d’Etat de droit et reprocher au président de la république (le chef de l’exécutif) l’acquittement d’accusés par des magistrat du sièges (représentants du pouvoir judiciaire).

Au procès des auteurs du putsch du 08 juin, quand le magistrats du siège ont préféré la perpétuité à la peine de mort requise par le parquet, un célèbre journaliste mauritanien s’était écrié « Félicitation Monsieur le Président » Il avait simplement marqué contre son camp ; Il a, sans le savoir, accusé la président de la République d’avoir intervenu pour orienter une décision de justice. « Le code de procédure pénal au placard. Raffles dans les mosquées. Fermeture des centres d’enseignement des sciences islamiques. Torture des gardés à vue pour les faire parler.»

C’était ainsi la lutte contre le terrorisme sous le régime de Ould taya. Comment peut-on s’indigner de Guantanamo et se plaindre quand un tribunal mauritanien rejette les aveux obtenus par la violence, la torture, les traitements inhumains et dégradants ?

Un sanctuaire inaccessible. C’était ça le palais présidentiel avant le trois août. Actuellement, tout le monde y va. Tout le monde rencontre le Président de la République. Un Président proche du peuple. La République ne s’en portera que mieux.

Refuser d’être barricadé dans un palais, loin du peuple, laisser la justice faire son boulot, ne pas céder à la tentation sécuritaire et répressive, Ce n’est pas de la mollesse. Ce n’est pas manquer de poigne. C’est une autre façon de gouverner.

Khalilou Diagana
[khalioubi(at)yahoo.fr]mail: Une année de démocratie : Les nostalgiques de la dictature

« Il est très mou » « Il n’a pas la poigne ». « Il passe tout son temps à recevoir tout le monde ». Il, c’est le Président de la République, Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Depuis son investiture le 19 avril 2007, beaucoup de mauritaniens lui reprochent de ne pas avoir « la main ferme.» Auraient-ils (ces mauritaniens) la nostalgie de la dictature, du pouvoir personnel ?

Après 18 ans de parti unique avec Mokhtar Ould Daddah (1960-1978) et 27 ans de régime militaire (moins les années de démocratie d’exception du régime Ould Taya), les mauritaniens, avec l élection présidentielle de mars 2007 et l’investiture de Sidi Ould Cheikh Abdellahi, se sont retrouvés dans un pays moyennement démocratique.

Un pays où des manifestants peuvent battre le pavé sans être réprimés, où des présumés terroristes sont acquittés par un tribunal, où des esclaves sont arrachés des mains de leurs maîtres par les défenseurs des droits de l’Homme, où les opposants passent à la télé nationale hors période de campagne électorale…



La contrepartie de ces avancée : « Le président est très mou. Il favorise le désordre en laissant les gens manifester ou aller en grève pour un oui ou pour un non. Il libère des terroristes qui reviennent à la charge. Il ouvre les portes du palais à n’importe qui…. »Les mauritaniens ont-ils la nostalgie de la dictature, des restrictions de libertés individuelles et collectives ?

Trop de manifestations et de grèves, ce n’est pas le désordre. C’est un signe de bonne santé démocratique. Les manifestations de rue et les mots d’ordre de grève, c’est mieux que les mouvements clandestins.

Au cours du dernier procès des présumé terroristes, certains accusés ont été acquittés pour cause de « preuves obtenues par la torture, la violence ». L’auteur d’une infraction, qu’il soit serial Killer, pédophile ou terroristes, à droit aux garanties du code de procédure pénal. Le code de procédure pénal aménage des modes de preuves civilisés respectant la dignité humaine et les droits humains.

L’acquittement des terroristes, ce n’était pas de la mollesse. C’était plutôt un signe fort d’indépendance de la justice ; « la lutte contre le terrorisme ne saurait contredire le respect des droits de l’homme, l’interdiction des traitements inhumains et dégradants.» Autre chose : Comment peut-on revendiquer plus de démocratie, plus d’Etat de droit et reprocher au président de la république (le chef de l’exécutif) l’acquittement d’accusés par des magistrat du sièges (représentants du pouvoir judiciaire).

Au procès des auteurs du putsch du 08 juin, quand le magistrats du siège ont préféré la perpétuité à la peine de mort requise par le parquet, un célèbre journaliste mauritanien s’était écrié « Félicitation Monsieur le Président » Il avait simplement marqué contre son camp ; Il a, sans le savoir, accusé la président de la République d’avoir intervenu pour orienter une décision de justice. « Le code de procédure pénal au placard. Raffles dans les mosquées. Fermeture des centres d’enseignement des sciences islamiques. Torture des gardés à vue pour les faire parler.»

C’était ainsi la lutte contre le terrorisme sous le régime de Ould taya. Comment peut-on s’indigner de Guantanamo et se plaindre quand un tribunal mauritanien rejette les aveux obtenus par la violence, la torture, les traitements inhumains et dégradants ?

Un sanctuaire inaccessible. C’était ça le palais présidentiel avant le trois août. Actuellement, tout le monde y va. Tout le monde rencontre le Président de la République. Un Président proche du peuple. La République ne s’en portera que mieux.

Refuser d’être barricadé dans un palais, loin du peuple, laisser la justice faire son boulot, ne pas céder à la tentation sécuritaire et répressive, Ce n’est pas de la mollesse. Ce n’est pas manquer de poigne. C’est une autre façon de gouverner.

Khalilou Diagana
khalioubi@yahoo.fr
via cridem

Mardi 22 Avril 2008 - 11:42
Mardi 22 Avril 2008 - 11:57
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