Une partisane de Barack Obama.
«Les hommes devraient porter leur part du fardeau, mais je serai honnête avec vous: la charge des femmes est la plus lourde. Pourquoi je le sais? J'ai été élevé par une mère célibataire. Je me souviens qu'elle fréquentait l'université, travaillait et tentait d'éduquer deux enfants en même temps.»
Le sénateur de l'Illinois a prononcé ces paroles lors d'une table ronde avec des femmes de Charleston. En fin d'après-midi, il s'est rendu sur le campus de l'Université Clemson pour participer à un meeting en plein air qui a attiré des milliers de personnes.
La vue de cette foule rassemblée dans un amphithéâtre rappelant la Grèce antique a remué Aaron Gowens, un pasteur noir.
«Je crois que l'Amérique est prête à élire un Noir à la présidence, a-t-il dit. Non seulement est-elle prête, elle ressent le besoin d'embrasser quelqu'un de différent, quelqu'un qui incarne le changement. Regardez cette foule. Il y a plus de Blancs que de Noirs. Les gens sont intéressés à entendre ce qu'il a à dire.»
Les électeurs de la Caroline-du-Sud donneront-ils raison à Aaron Gowens? La survie politique de Barack Obama dépend de la réponse.
«Jusqu'à présent, il a bien fait avec les gens bien éduqués et les indépendants. S'il fait bien en Caroline-du-Sud, il établira sa légitimité auprès des Noirs, qui représentent la base électorale du Parti démocrate», a commenté Joseph Stewart, responsable du département de science politique à l'Université Clemson, à quelques minutes de l'arrivée de Barack Obama.
Les derniers sondages prédisent une victoire au sénateur de l'Illinois. Mais l'Université Clemson a publié jeudi une étude indiquant qu'un grand nombre d'électeurs (36%) sont encore indécis.
«Soit que les gens ne veulent pas révéler leurs intentions de vote, soit qu'ils sont vraiment déchirés entre deux candidats qu'ils respectent», a déclaré le professeur Stewart.
Selon les officiels du Parti démocrate de la Caroline-du-Sud, les Noirs pourraient représenter 60% de l'électorat à l'occasion de la primaire d'aujourd'hui. Hier, Hillary Clinton les a courtisés, après avoir confié cette tâche à son mari Bill.
«Nous sommes engagés dans une lutte très serrée», a déclaré la sénatrice lors d'un meeting à Columbia. «Je n'ai aucune idée de ce qui arrivera demain (aujourd'hui).»
Hillary se concentre sur le super-mardi
Pour la sénatrice de New York, la Caroline-du-Sud n'a rien de crucial. Forte de ses victoires au New Hampshire et au Nevada, elle pense déjà aux primaires du super-mardi 5 février, lorsque des États comme la Californie et New York s'exprimeront. Ce qui n'exclut pas la possibilité d'une autre surprise de sa part. Si jamais elle gagne la primaire d'aujourd'hui ou talonne le vainqueur, elle devra remercier son mari Bill, qui joue pour elle un rôle controversé, celui de chien d'attaque. Est-ce digne d'un ancien président?
«Qu'on soit d'accord ou non avec son rôle actuel, Bill Clinton est un maître de la politique», estime le professeur Stewart.
Dernière chance pour Edwards
La primaire de la Caroline-du-Sud pourrait être la dernière de John Edwards. L'ancien sénateur de la Caroline-du-Nord avait battu John Kerry dans son État natal lors de la course à l'investiture démocrate de 2004. Dans les derniers sondages, il se rapproche de Hillary Clinton.
Mais la primaire de la Caroline-du-Sud est celle de Barack Obama. C'est dans cet État qu'on verra si la base démocrate répond à son message d'espoir et de changement. Après avoir présenté son programme, le sénateur de l'Illinois a conclu son discours à l'Université Clemson sur ces mots: «Si vous refusez de céder aux cyniques, je vous promets ceci: je ne gagnerai pas seulement samedi, je ne gagnerai pas seulement l'investiture démocrate, je ne gagnerai pas seulement l'élection présidentielle, mais nous allons, vous et moi, transformer ce pays et changer le monde.»
Source: cyberpresse
(M)
Le sénateur de l'Illinois a prononcé ces paroles lors d'une table ronde avec des femmes de Charleston. En fin d'après-midi, il s'est rendu sur le campus de l'Université Clemson pour participer à un meeting en plein air qui a attiré des milliers de personnes.
La vue de cette foule rassemblée dans un amphithéâtre rappelant la Grèce antique a remué Aaron Gowens, un pasteur noir.
«Je crois que l'Amérique est prête à élire un Noir à la présidence, a-t-il dit. Non seulement est-elle prête, elle ressent le besoin d'embrasser quelqu'un de différent, quelqu'un qui incarne le changement. Regardez cette foule. Il y a plus de Blancs que de Noirs. Les gens sont intéressés à entendre ce qu'il a à dire.»
Les électeurs de la Caroline-du-Sud donneront-ils raison à Aaron Gowens? La survie politique de Barack Obama dépend de la réponse.
«Jusqu'à présent, il a bien fait avec les gens bien éduqués et les indépendants. S'il fait bien en Caroline-du-Sud, il établira sa légitimité auprès des Noirs, qui représentent la base électorale du Parti démocrate», a commenté Joseph Stewart, responsable du département de science politique à l'Université Clemson, à quelques minutes de l'arrivée de Barack Obama.
Les derniers sondages prédisent une victoire au sénateur de l'Illinois. Mais l'Université Clemson a publié jeudi une étude indiquant qu'un grand nombre d'électeurs (36%) sont encore indécis.
«Soit que les gens ne veulent pas révéler leurs intentions de vote, soit qu'ils sont vraiment déchirés entre deux candidats qu'ils respectent», a déclaré le professeur Stewart.
Selon les officiels du Parti démocrate de la Caroline-du-Sud, les Noirs pourraient représenter 60% de l'électorat à l'occasion de la primaire d'aujourd'hui. Hier, Hillary Clinton les a courtisés, après avoir confié cette tâche à son mari Bill.
«Nous sommes engagés dans une lutte très serrée», a déclaré la sénatrice lors d'un meeting à Columbia. «Je n'ai aucune idée de ce qui arrivera demain (aujourd'hui).»
Hillary se concentre sur le super-mardi
Pour la sénatrice de New York, la Caroline-du-Sud n'a rien de crucial. Forte de ses victoires au New Hampshire et au Nevada, elle pense déjà aux primaires du super-mardi 5 février, lorsque des États comme la Californie et New York s'exprimeront. Ce qui n'exclut pas la possibilité d'une autre surprise de sa part. Si jamais elle gagne la primaire d'aujourd'hui ou talonne le vainqueur, elle devra remercier son mari Bill, qui joue pour elle un rôle controversé, celui de chien d'attaque. Est-ce digne d'un ancien président?
«Qu'on soit d'accord ou non avec son rôle actuel, Bill Clinton est un maître de la politique», estime le professeur Stewart.
Dernière chance pour Edwards
La primaire de la Caroline-du-Sud pourrait être la dernière de John Edwards. L'ancien sénateur de la Caroline-du-Nord avait battu John Kerry dans son État natal lors de la course à l'investiture démocrate de 2004. Dans les derniers sondages, il se rapproche de Hillary Clinton.
Mais la primaire de la Caroline-du-Sud est celle de Barack Obama. C'est dans cet État qu'on verra si la base démocrate répond à son message d'espoir et de changement. Après avoir présenté son programme, le sénateur de l'Illinois a conclu son discours à l'Université Clemson sur ces mots: «Si vous refusez de céder aux cyniques, je vous promets ceci: je ne gagnerai pas seulement samedi, je ne gagnerai pas seulement l'investiture démocrate, je ne gagnerai pas seulement l'élection présidentielle, mais nous allons, vous et moi, transformer ce pays et changer le monde.»
Source: cyberpresse
(M)