Près de 300 migrants sont arrivés mardi à bord d’un seul et même bateau sur une île de l’archipel espagnol des Canaries. La pirogue surchargée a pris la mer depuis les côtes sénégalaises. Il s'agit du plus grand nombre de passagers jamais arrivés sur une seule embarcation.
C’est un débarquement hors norme. Mardi 3 octobre, plus de 280 migrants à bord d’une même pirogue sont arrivés sur l’île d’El Hierro, dans l’archipel espagnol des Canaries, par leurs propres moyens. Parmi ces personnes, 278 étaient des hommes et 10 des mineurs, ont précisé les secours espagnols.
Les exilés, d'origine "subsaharienne", selon les sauveteurs en mer, ont été pris en charge à leur arrivée alors que leur bateau était proche du port de La Restinga, sur l'île de El Hierro.
La pirogue, surchargée, avait quitté les côtes sénégalaises quelques jours plus tôt. "Depuis le temps que je travaille sur cette route, je n’ai jamais vu un bateau avec autant de monde à son bord", signale sur sa page X (ex-Twitter) le journaliste espagnol Txema Santana. "Ils ont eu de la chance de toucher terre", estime-t-il. La distance qui sépare le Sénégal des Canaries est d’environ 1 700 km. La traversée est particulièrement dangereuse en raison des vents violents et des forts courants.
Un demi-millier d’arrivées en une journée
La journée de mardi a été marquée par d’autres débarquements à El Hierro. En 24h, ce sont un demi-millier de personnes qui sont arrivées sur cette île. Un chiffre rare pour ce petit bout de terre dans l’Atlantique, situé le plus à l’ouest des Canaries. Les services d'urgence évoquent un autre bateau secouru avec 127 exilés à bord, ainsi qu'une autre embarcation avec 79 migrants.
Depuis plusieurs années, la route des Canaries a été réactivée en raison du durcissement des contrôles en Méditerranée ainsi qu'au large des côtes ouest-marocaines. L’archipel a vu arriver près de 15 000 migrants entre le 1er janvier et le 30 septembre, soit une hausse de 19,8% par rapport à la même période de 2022, d'après les derniers chiffres du ministère espagnol de l'Intérieur. Les autorités prévoient un total d’environ 22 000 débarquements pour l’ensemble de l’année 2023.
Reste que cette route migratoire est l’une des plus dangereuse au monde. Des ONG font régulièrement état de naufrages meurtriers dans les eaux marocaines, espagnoles ou internationales. Depuis début 2023, 140 migrants sont morts ou ont disparu dans cette traversée, selon des données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) reçues début septembre.
L'ONG espagnole Caminando Fronteras qui, à la différence de l'OIM, s'appuie sur des appels d'urgence avec les clandestins en mer ou leurs proches, estime que 778 exilés sont morts ou ont disparu sur cette route migratoire au premier semestre.
Source : Info Migrants (France)
C’est un débarquement hors norme. Mardi 3 octobre, plus de 280 migrants à bord d’une même pirogue sont arrivés sur l’île d’El Hierro, dans l’archipel espagnol des Canaries, par leurs propres moyens. Parmi ces personnes, 278 étaient des hommes et 10 des mineurs, ont précisé les secours espagnols.
Les exilés, d'origine "subsaharienne", selon les sauveteurs en mer, ont été pris en charge à leur arrivée alors que leur bateau était proche du port de La Restinga, sur l'île de El Hierro.
La pirogue, surchargée, avait quitté les côtes sénégalaises quelques jours plus tôt. "Depuis le temps que je travaille sur cette route, je n’ai jamais vu un bateau avec autant de monde à son bord", signale sur sa page X (ex-Twitter) le journaliste espagnol Txema Santana. "Ils ont eu de la chance de toucher terre", estime-t-il. La distance qui sépare le Sénégal des Canaries est d’environ 1 700 km. La traversée est particulièrement dangereuse en raison des vents violents et des forts courants.
Un demi-millier d’arrivées en une journée
La journée de mardi a été marquée par d’autres débarquements à El Hierro. En 24h, ce sont un demi-millier de personnes qui sont arrivées sur cette île. Un chiffre rare pour ce petit bout de terre dans l’Atlantique, situé le plus à l’ouest des Canaries. Les services d'urgence évoquent un autre bateau secouru avec 127 exilés à bord, ainsi qu'une autre embarcation avec 79 migrants.
Depuis plusieurs années, la route des Canaries a été réactivée en raison du durcissement des contrôles en Méditerranée ainsi qu'au large des côtes ouest-marocaines. L’archipel a vu arriver près de 15 000 migrants entre le 1er janvier et le 30 septembre, soit une hausse de 19,8% par rapport à la même période de 2022, d'après les derniers chiffres du ministère espagnol de l'Intérieur. Les autorités prévoient un total d’environ 22 000 débarquements pour l’ensemble de l’année 2023.
Reste que cette route migratoire est l’une des plus dangereuse au monde. Des ONG font régulièrement état de naufrages meurtriers dans les eaux marocaines, espagnoles ou internationales. Depuis début 2023, 140 migrants sont morts ou ont disparu dans cette traversée, selon des données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) reçues début septembre.
L'ONG espagnole Caminando Fronteras qui, à la différence de l'OIM, s'appuie sur des appels d'urgence avec les clandestins en mer ou leurs proches, estime que 778 exilés sont morts ou ont disparu sur cette route migratoire au premier semestre.
Source : Info Migrants (France)