ne des nombreuses associations (Collectif des associations des réfugiés mauritaniens au Sénégal) qui luttent pour plus de liberté et d’égalité entre négro-mauritaniens et beydanes a publié un livre blanc sur la situation des réfugiés mauritaniens.
Dans ce brûlot, les auteurs reviennent sur la construction de l’Etat-nation mauritanien et déplorent que, dès le début, « en 1966, avec la promulgation d’une loi instituant le bilinguisme », le pays ait connu de graves affrontements raciaux dans les principales villes du pays.
Entre 1978 et 1984, « les diverses juntes militaires » qui se sont succédé à la tête du pays se livrèrent à une « épuration ethnique », insistent les auteurs du « livre blanc ». Tout au long de l’histoire politique du pays, la Mauritanie, dans sa volonté d’arabiser tout le pays, oublia que la richesse d’un pays se trouve aussi dans sa diversité linguistique.
Les auteurs du « livre blanc » parlent même de « racisme d’Etat » qui s’est, à de nombreuses reprises, livré à l’arrestation « des intellectuels qui furent condamnés et d’autres tout simplement exécutés ».
Outre des déportations de négro-mauritaniens, le pays a aussi « déporté » certains négro-mauritaniens qui, aujourd’hui, errent encore, tout au long de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie.
Abraham EHEMBA
Dans ce brûlot, les auteurs reviennent sur la construction de l’Etat-nation mauritanien et déplorent que, dès le début, « en 1966, avec la promulgation d’une loi instituant le bilinguisme », le pays ait connu de graves affrontements raciaux dans les principales villes du pays.
Entre 1978 et 1984, « les diverses juntes militaires » qui se sont succédé à la tête du pays se livrèrent à une « épuration ethnique », insistent les auteurs du « livre blanc ». Tout au long de l’histoire politique du pays, la Mauritanie, dans sa volonté d’arabiser tout le pays, oublia que la richesse d’un pays se trouve aussi dans sa diversité linguistique.
Les auteurs du « livre blanc » parlent même de « racisme d’Etat » qui s’est, à de nombreuses reprises, livré à l’arrestation « des intellectuels qui furent condamnés et d’autres tout simplement exécutés ».
Outre des déportations de négro-mauritaniens, le pays a aussi « déporté » certains négro-mauritaniens qui, aujourd’hui, errent encore, tout au long de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie.
Abraham EHEMBA