Au Tagant comme dans la plupart des wilayas du pays, les femmes se sont souvent soulevées contre l’injustice dont elles sont victimes. En effet, tout au long de l’histoire, les femmes de Tidjikja, instruites ou pas, oligarchiques ou prolétaires se sont opposées à la domination de l’homme, aux formes de discriminations qui subissent et souvent dans des réunions, nous les entendons réclamer le droit d’exercer les mêmes fonctions que les hommes. Sur le podium ou dans des rencontres publiques, les voix de Aziza Mint Mislim, Amda Mint Djehah, Zeinebou mint Maaloum, Zeinebou mint Mouchtaba, Zeinebou mint Didi, Metou mint Ekl kory, Zeinebou mint Alewi, Zeinebou mint Khliva, Lemeime Mint Didi, Khadi mint Lahrach, Mejat mint Sidi Ali, Khadi Mint Kaza, Lenad mint Moulaye Brahim ont à chaque occasion crié l’égalité des hommes et des femmes.
Elles ont toujours insisté surtout à l’accessibilité à l’éducation, à l’héritage, au choix du mari et à une meilleure implication dans les affaires publiques et politiques. Le rôle d’Aziza mint Mislim est important à plus d’un titre aussi bien pour son intérêt libérateur mais également celui éducatif et sanitaire. Exposées à des pénalités, des propositions arbitraires, des ingérences alors que c’est seulement feu Mohamed Ahmed Ould Hamoud (hommage) qui observait l’égalité et l’équité pour ces femmes m’affirma une source digne de foi et cette même source poursuit : « Mohamed Ahmed quand il propose une aristocrate, il propose en même temps une affranchie. Sur le plan religieux, l’islam a d’ailleurs reconnu ces droits préservés pour l’individu qu’il soit homme ou femme, blanche ou noire ». Sur le plan professionnel, la constitution a reconnu l’égalité des sexes et ce droit fut définitivement affirmée par la loi N° 093 DU 18 Janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et contractuels de l’Etat. Mais, c’est avec le soulagement ressenti le 03 août 2005 que les pouvoirs publics ont commencé réellement à lutter contre les discriminations fondées sur le sexe en matières de sélection des candidatures politiques, de recrutement et de nominations. Cependant, ces inégalités subsistent encore à Tidjikja où la femme produit, fait le travail domestique et elle est arrive souvent à réconcilier le travail, l’éducation des enfants et le travail ménager. Certaines sont devenues des femmes entrepreneurs, c’est le cas Kleithime mint Hamoud, Ami Mint Lemrabott, Lalla fatma mint Moulaye Idriss, Ziri Mint Tar, Marieme mint Saleck, Raia mint Biya. D’autres par contre se sont lancées dans les associations, coopératives et le syndicat, c’est le cas de Khadi mint Bourkeiba, Zeinebou mint El maaloum, Roughaya mint Mgheimich et Fatimetou mint Merzoug. Aujourd’hui, la nomination d’une femme wali au Tagant marque une politique de promotion de la société civile et la Wilaya- providence semble présentement être enterrée. La période est révolue où les autorités construisent à tout va aéroports, routes, écoles, salles de jeu, complexes touristiques. L’initiative privée commence à se développer de plus en plus et Tidjikja est entrain de s’ouvrir à de nombreuses femmes entrepreneurs qui ont compris l’importance des infrastructures que d’ailleurs les hommes de Tidjikja sont entrain de promouvoir en vue de relancer l’économie nationale. Dans une wilaya où de nombreuses opportunités sont possibles, ces femmes ont préféré s’y investir et elles ont réussie. En attendant, Madame la Wali sent l’urgence de définir un plan d’action en mesure d’encourager l’initiative privée, de créer une nouvelle culture, d’assurer une étroite synergie entre les acteurs et d’assurer la consolidation des acquis. Sitôt nommée, elle se lance déjà dans la dénonciation des dérivations qui rendent difficile la vie des citadins et multiplie les réunions avec les bouchers, les commercants, les autorités et les membres de la société civile. Aujourd’hui, on m’annonça qu’elle est repartie à Nouakchott pour finaliser son plan d’action avec le niveau central. Notre manager semble se donner en bon administrateur nouvellement recyclé et qui possède tous les moyens de réussir sa mission. Les jours qui viennent vont certes nous rassurer davantage. Wait and see.
Bettar
Source: Points chauds
(M)
Elles ont toujours insisté surtout à l’accessibilité à l’éducation, à l’héritage, au choix du mari et à une meilleure implication dans les affaires publiques et politiques. Le rôle d’Aziza mint Mislim est important à plus d’un titre aussi bien pour son intérêt libérateur mais également celui éducatif et sanitaire. Exposées à des pénalités, des propositions arbitraires, des ingérences alors que c’est seulement feu Mohamed Ahmed Ould Hamoud (hommage) qui observait l’égalité et l’équité pour ces femmes m’affirma une source digne de foi et cette même source poursuit : « Mohamed Ahmed quand il propose une aristocrate, il propose en même temps une affranchie. Sur le plan religieux, l’islam a d’ailleurs reconnu ces droits préservés pour l’individu qu’il soit homme ou femme, blanche ou noire ». Sur le plan professionnel, la constitution a reconnu l’égalité des sexes et ce droit fut définitivement affirmée par la loi N° 093 DU 18 Janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et contractuels de l’Etat. Mais, c’est avec le soulagement ressenti le 03 août 2005 que les pouvoirs publics ont commencé réellement à lutter contre les discriminations fondées sur le sexe en matières de sélection des candidatures politiques, de recrutement et de nominations. Cependant, ces inégalités subsistent encore à Tidjikja où la femme produit, fait le travail domestique et elle est arrive souvent à réconcilier le travail, l’éducation des enfants et le travail ménager. Certaines sont devenues des femmes entrepreneurs, c’est le cas Kleithime mint Hamoud, Ami Mint Lemrabott, Lalla fatma mint Moulaye Idriss, Ziri Mint Tar, Marieme mint Saleck, Raia mint Biya. D’autres par contre se sont lancées dans les associations, coopératives et le syndicat, c’est le cas de Khadi mint Bourkeiba, Zeinebou mint El maaloum, Roughaya mint Mgheimich et Fatimetou mint Merzoug. Aujourd’hui, la nomination d’une femme wali au Tagant marque une politique de promotion de la société civile et la Wilaya- providence semble présentement être enterrée. La période est révolue où les autorités construisent à tout va aéroports, routes, écoles, salles de jeu, complexes touristiques. L’initiative privée commence à se développer de plus en plus et Tidjikja est entrain de s’ouvrir à de nombreuses femmes entrepreneurs qui ont compris l’importance des infrastructures que d’ailleurs les hommes de Tidjikja sont entrain de promouvoir en vue de relancer l’économie nationale. Dans une wilaya où de nombreuses opportunités sont possibles, ces femmes ont préféré s’y investir et elles ont réussie. En attendant, Madame la Wali sent l’urgence de définir un plan d’action en mesure d’encourager l’initiative privée, de créer une nouvelle culture, d’assurer une étroite synergie entre les acteurs et d’assurer la consolidation des acquis. Sitôt nommée, elle se lance déjà dans la dénonciation des dérivations qui rendent difficile la vie des citadins et multiplie les réunions avec les bouchers, les commercants, les autorités et les membres de la société civile. Aujourd’hui, on m’annonça qu’elle est repartie à Nouakchott pour finaliser son plan d’action avec le niveau central. Notre manager semble se donner en bon administrateur nouvellement recyclé et qui possède tous les moyens de réussir sa mission. Les jours qui viennent vont certes nous rassurer davantage. Wait and see.
Bettar
Source: Points chauds
(M)