Dans une conférence de presse tenue, Jeudi 28 Juillet 2011, à la nouvelle maison des jeunes, le président de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), Monsieur Biram Dah Abeid a critiqué avec force les organisations des droits humains qui tout en exprimant leur indignation face à l’enrôlement en cours des citoyens n’hésitent pas cependant à y envoyer leurs militants se faire recenser. Il a affirmé que les membres de IRA- Mauritanie ne se feront pas enrôler tant que l’exclusion et le racisme dominent cette mascarade révélant au grand jour les véritables intensions des autorités désireuses de favoriser la minorité beydhane.
Ould Abeïd a dit que les autorités mauritaniennes, en couvrant les crimes des tortionnaires des années de braise, conduisent le pays vers la guerre civile. Il a insisté sur la nécessité de gérer ce dossier de façon transparente et responsable. Le ministre des affaires islamiques Ahmed Ould Ninni a, selon Ould Abeïd, écrit a l’Union Européenne concernant les événements de 89- 91 prétendant que les victimes de cette période sont tombées à la suite d’une guerre rangée au sein de l’armée. Ce que Biram a nié pendant son séjour européen. Il a confirmé que c’est bien l’Etat mauritanien qui a ordonné et organisé ces hécatombes qui visait le nettoyage ethnique de l’armée mauritanienne des gradés négro- mauritaniens.
Biram a évoqué, par ailleurs, la nouvelle stratégie de IRA- Mauritanie qui vise à mettre sur pied des brigades de jeunes et de femmes devant sillonner les villes et les villages pour démasquer les pratiques esclavagistes sous lesquelles ploient plus de 600.000 esclaves dans les maisons mauritaniennes. Et Biram d’ajouter : «Celui qui veut la paix doit abandonner définitivement les esclaves». Abordant le racisme érigé en système d’Etat, Biram a cité l’exemple du lycée militaire qui, selon lui, exclut systématiquement les noirs, surtout, les Hratin.
Il a exhorté les fils d’esclaves et anciens esclaves à ne pas accepter la politique d’exclusion adoptée par l’ENA. Il a dit, en substance, que l’administration mauritanienne est un organe de perpétuation d’exclusion. L’aadministration est vulgairement dominée par la féodalité beydhane qui compte 27 ministres sur 35, 50 hakems sur 54 et 10 walis sur 13, etc. !!!
Évoquant le dialogue nationale entre l’opposition et le pouvoir, Biram a dit qu’il n’est pas favorable à l’agenda de ce dialogue qui ne prend pas en compte la situation déplorable des Hratin. C’est un dialogue entre les chasseurs du pouvoir qui ne concerne pas les esclaves dont les soucis ne sont pas à l’ordre du jour.
Le président du mouvement abolitionniste a dit qu’au moment où l’Etat mauritanien cherchait à museler IRA, le monde libre a décidé de décrier le système en place en la primant, cette année, pour ses actions non violentes et son combat légitime.
Dans le même ordre d’idée, Biram a envoyé un message verbal au vice-président du parti El wiam, M. Mohamed Yehdhih Ould Moctar El hacen, en lui disant : « je suis de retour. Alors fait ce que tu peux… » Sans plus de détails.
A signaler que la police avait reçu l’ordre d’interdire l’accès de la nouvelle maison des jeunes aux militants de IRA. Mais sous la détermination de Biram et ses militants qui avaient décidé de braver le bouclier de la police, les autorités se sont rétractées.
Plusieurs personnes dont Madame Mariem mint Isselmou (responsable des femmes de IRA), M. Dam Ba, Djiby Sow ont pris, à cette occasion, la parole. Ils ont mis en exergue les violations graves des droits humains érigées en système dans un pays dominé par la minorité raciale.
La manifestation était aussi l’occasion de présenter de nouvelles victimes, notamment, deux jeunes forgerons exploitée par l’ambassadeur qatari accrédité en mauritanie.
La soirée s’est prolongée entrecoupée de pauses culturelles axées sur l’art et la culture hratin mettant en exergue la spécificité identitaire de cette ethnie victime d’ostracisme et volontairement omise de la constitution « nationale » bien que constituant plus de 50% de la population mauritanienne.
Traduction réalisée par M. Brahim ould Bilal ould Abeid
Source: Biram Dah
Ould Abeïd a dit que les autorités mauritaniennes, en couvrant les crimes des tortionnaires des années de braise, conduisent le pays vers la guerre civile. Il a insisté sur la nécessité de gérer ce dossier de façon transparente et responsable. Le ministre des affaires islamiques Ahmed Ould Ninni a, selon Ould Abeïd, écrit a l’Union Européenne concernant les événements de 89- 91 prétendant que les victimes de cette période sont tombées à la suite d’une guerre rangée au sein de l’armée. Ce que Biram a nié pendant son séjour européen. Il a confirmé que c’est bien l’Etat mauritanien qui a ordonné et organisé ces hécatombes qui visait le nettoyage ethnique de l’armée mauritanienne des gradés négro- mauritaniens.
Biram a évoqué, par ailleurs, la nouvelle stratégie de IRA- Mauritanie qui vise à mettre sur pied des brigades de jeunes et de femmes devant sillonner les villes et les villages pour démasquer les pratiques esclavagistes sous lesquelles ploient plus de 600.000 esclaves dans les maisons mauritaniennes. Et Biram d’ajouter : «Celui qui veut la paix doit abandonner définitivement les esclaves». Abordant le racisme érigé en système d’Etat, Biram a cité l’exemple du lycée militaire qui, selon lui, exclut systématiquement les noirs, surtout, les Hratin.
Il a exhorté les fils d’esclaves et anciens esclaves à ne pas accepter la politique d’exclusion adoptée par l’ENA. Il a dit, en substance, que l’administration mauritanienne est un organe de perpétuation d’exclusion. L’aadministration est vulgairement dominée par la féodalité beydhane qui compte 27 ministres sur 35, 50 hakems sur 54 et 10 walis sur 13, etc. !!!
Évoquant le dialogue nationale entre l’opposition et le pouvoir, Biram a dit qu’il n’est pas favorable à l’agenda de ce dialogue qui ne prend pas en compte la situation déplorable des Hratin. C’est un dialogue entre les chasseurs du pouvoir qui ne concerne pas les esclaves dont les soucis ne sont pas à l’ordre du jour.
Le président du mouvement abolitionniste a dit qu’au moment où l’Etat mauritanien cherchait à museler IRA, le monde libre a décidé de décrier le système en place en la primant, cette année, pour ses actions non violentes et son combat légitime.
Dans le même ordre d’idée, Biram a envoyé un message verbal au vice-président du parti El wiam, M. Mohamed Yehdhih Ould Moctar El hacen, en lui disant : « je suis de retour. Alors fait ce que tu peux… » Sans plus de détails.
A signaler que la police avait reçu l’ordre d’interdire l’accès de la nouvelle maison des jeunes aux militants de IRA. Mais sous la détermination de Biram et ses militants qui avaient décidé de braver le bouclier de la police, les autorités se sont rétractées.
Plusieurs personnes dont Madame Mariem mint Isselmou (responsable des femmes de IRA), M. Dam Ba, Djiby Sow ont pris, à cette occasion, la parole. Ils ont mis en exergue les violations graves des droits humains érigées en système dans un pays dominé par la minorité raciale.
La manifestation était aussi l’occasion de présenter de nouvelles victimes, notamment, deux jeunes forgerons exploitée par l’ambassadeur qatari accrédité en mauritanie.
La soirée s’est prolongée entrecoupée de pauses culturelles axées sur l’art et la culture hratin mettant en exergue la spécificité identitaire de cette ethnie victime d’ostracisme et volontairement omise de la constitution « nationale » bien que constituant plus de 50% de la population mauritanienne.
Traduction réalisée par M. Brahim ould Bilal ould Abeid
Source: Biram Dah