Idriss Deby et Hervé Morin
A la suite de la visite du ministre de la défense français Hervé Morin à N’Djamena mercredi 6 février, Idriss Deby, le président tchadien, s’est dit prêt à examiner les conditions d’une grâce qui serait accordée aux membres de l’Arche de Zoé si la demande était faite par l’Etat français.
Les six membres de l’Arche de Zoé avaient été condamnés à huit ans de travaux forcés au Tchad, avant d’être transférés en France où leur peine avait été commuée en huit de ans de prison, puisque les travaux forcés n’y existent pas.
Une façon pour Déby, qui se présentait devant la presse en treillis, de remercier Paris. Si aux premières heures du combat, la France avait fait savoir via les médias qu’elle resterait "neutre" dans le conflit, la réalité est tout autre, ce que confirme Hervé Morin quand il déclare : "les rapports entre la France et le Tchad ont toujours été au beau fixe. La France n’a pas failli à ses engagements. La France a tenu ses engagements fortement par rapport à l’agression". Le ministre français a ajouté qu’il "semblait naturel que la France puisse apporter son soutien au Tchad". Si Deby est arrivé au pouvoir par un coup d’Etat il y a dix sept ans, la France pousse la mascarade jusqu’à le présenter comme "légitime". ( ?)
Hervé Morin va jusqu’à déclarer à RFI qu’il y a eu des "élections en 2005 ou 2006 qui ont été contrôlées par des observateurs internationaux. Ces élections ont été considérées comme parfaitement démocratiques. Donc il y a un pouvoir légitimement élu..." ( !!!)
Le président tchadien reconnaît lui-même le soutien de la France quand il évoque "l’appui de la France" qui "a été pour nous un élément d’appoint important", même s’il tient à préciser que le Tchad "doit la victoire éclatante aux vaillantes forces nationales tchadiennes", ce qu’il est le seul à faire semblant de croire.
Selon les premiers bilans, les combats dans la capitale tchadienne ont fait 160 morts civils et au moins un millier de blessés. Plus de 15 000 personnes se sont réfugiées dans la ville camerounaise de Kousseri. Le bilan chez les militaires n’est pas connu pour le moment.
Source: grioo
(M)
Les six membres de l’Arche de Zoé avaient été condamnés à huit ans de travaux forcés au Tchad, avant d’être transférés en France où leur peine avait été commuée en huit de ans de prison, puisque les travaux forcés n’y existent pas.
Une façon pour Déby, qui se présentait devant la presse en treillis, de remercier Paris. Si aux premières heures du combat, la France avait fait savoir via les médias qu’elle resterait "neutre" dans le conflit, la réalité est tout autre, ce que confirme Hervé Morin quand il déclare : "les rapports entre la France et le Tchad ont toujours été au beau fixe. La France n’a pas failli à ses engagements. La France a tenu ses engagements fortement par rapport à l’agression". Le ministre français a ajouté qu’il "semblait naturel que la France puisse apporter son soutien au Tchad". Si Deby est arrivé au pouvoir par un coup d’Etat il y a dix sept ans, la France pousse la mascarade jusqu’à le présenter comme "légitime". ( ?)
Hervé Morin va jusqu’à déclarer à RFI qu’il y a eu des "élections en 2005 ou 2006 qui ont été contrôlées par des observateurs internationaux. Ces élections ont été considérées comme parfaitement démocratiques. Donc il y a un pouvoir légitimement élu..." ( !!!)
Le président tchadien reconnaît lui-même le soutien de la France quand il évoque "l’appui de la France" qui "a été pour nous un élément d’appoint important", même s’il tient à préciser que le Tchad "doit la victoire éclatante aux vaillantes forces nationales tchadiennes", ce qu’il est le seul à faire semblant de croire.
Selon les premiers bilans, les combats dans la capitale tchadienne ont fait 160 morts civils et au moins un millier de blessés. Plus de 15 000 personnes se sont réfugiées dans la ville camerounaise de Kousseri. Le bilan chez les militaires n’est pas connu pour le moment.
Source: grioo
(M)