Un préalable essentiel que tout un chacun doit se poser à l’aube d’une démocratie naissante « Quel projet de société je souhaite ? Quels desseins économique, éducatif, social je voudrais voir mettre en place pour moi-même et le devenir de mes enfants » ?
A l’heure où le débat sur le pardon, la réconciliation alimente les conversations à l’intérieur comme à l’extérieur de la Mauritanie, les composantes qui peuplent la nation se doivent d’être réunis. Il est nécessaire de « repenser » le tissu social dans une société civile qui est plurielle et qui en est la richesse.
La promotion de la diversité culturelle, de la cohabitation des langues en incombe aux pouvoirs publics et les projets si minimes soient-ils doivent être suscités, encouragés voire mis en place à l’échelle nationale en favorisant peut-être une politique de développement local, permettant à chacun de pouvoir prendre son destin en main dans un climat d’apaisement et de bienveillance. Ainsi, est-il nécessaire d’encourager les plus hautes instances en permettant au citoyen d’apporter sa pierre à l’édifice.
Pour favoriser un climat de pardon, il faudra aller chercher en soi de véritables vertus pédagogiques.
En cela, je pense aux enfants nés avant ou après les évènements des déportations et en priorité à eux. En effet, il est un paramètre à ne pas sous-estimer les concernant à savoir le poids conscient et surtout inconscient qu’ils ont eu à porter et qu’ils portent encore. Ceux-là mêmes, porteurs des souffrances et des non-dits de leurs familles doivent être accompagnés et insérés au plus vite à l’école de la fraternité, dans le système éducatif mauritanien. Ce n’est que par la parole dite, vraie, entendue et écoutée sans tabou, sans ressentiment, sans haine, avec des mots choisis que les esprits s’apaiseront.
Bénéficiant ainsi de réelles mesures d’accompagnement, matérielles et psychologiques, ils viendront s’ajouter naturellement aux futurs adultes de demain. Leur bonne insertion, celle de leurs familles et surtout la capacité que les acteurs sociaux développeront à les écouter, à promouvoir des projets à long terme sera gage d’une confiance ainsi retrouvée dans le dialogue permettant à tous d’assurer à la Mauritanie un avenir pérenne.
Humblement
Nadine Le Moy
source:http://flamnet.fr.fm/
A l’heure où le débat sur le pardon, la réconciliation alimente les conversations à l’intérieur comme à l’extérieur de la Mauritanie, les composantes qui peuplent la nation se doivent d’être réunis. Il est nécessaire de « repenser » le tissu social dans une société civile qui est plurielle et qui en est la richesse.
La promotion de la diversité culturelle, de la cohabitation des langues en incombe aux pouvoirs publics et les projets si minimes soient-ils doivent être suscités, encouragés voire mis en place à l’échelle nationale en favorisant peut-être une politique de développement local, permettant à chacun de pouvoir prendre son destin en main dans un climat d’apaisement et de bienveillance. Ainsi, est-il nécessaire d’encourager les plus hautes instances en permettant au citoyen d’apporter sa pierre à l’édifice.
Pour favoriser un climat de pardon, il faudra aller chercher en soi de véritables vertus pédagogiques.
En cela, je pense aux enfants nés avant ou après les évènements des déportations et en priorité à eux. En effet, il est un paramètre à ne pas sous-estimer les concernant à savoir le poids conscient et surtout inconscient qu’ils ont eu à porter et qu’ils portent encore. Ceux-là mêmes, porteurs des souffrances et des non-dits de leurs familles doivent être accompagnés et insérés au plus vite à l’école de la fraternité, dans le système éducatif mauritanien. Ce n’est que par la parole dite, vraie, entendue et écoutée sans tabou, sans ressentiment, sans haine, avec des mots choisis que les esprits s’apaiseront.
Bénéficiant ainsi de réelles mesures d’accompagnement, matérielles et psychologiques, ils viendront s’ajouter naturellement aux futurs adultes de demain. Leur bonne insertion, celle de leurs familles et surtout la capacité que les acteurs sociaux développeront à les écouter, à promouvoir des projets à long terme sera gage d’une confiance ainsi retrouvée dans le dialogue permettant à tous d’assurer à la Mauritanie un avenir pérenne.
Humblement
Nadine Le Moy
source:http://flamnet.fr.fm/