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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Sénégal:SCANDALE A LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE : Un gendarme viole une fillette de 15 ans, dans le palais


Un gendarme faisant partie de l'unité de la garde présidentielle, a sauvagement violé une fillette, seulement âgée de 15 ans. Cet acte ignoble s'est produit dans l'enceinte du palais de la République , plus précisément dans le parking, en plein air. Après avoir abusé de la fillette, le gendarme, du nom de Alpha Sy, lui intima l'ordre de vider les lieux, et de ne piper mot à qui que se soit. Elle a tenté d'exécuter l'ordre de son violeur, mais en vain. Car au bout de quelques mois, elle ne voyait plus ses règles. Enceinte des œuvres du gendarme, elle s'en ouvre à sa mère. Le gendarme mis en cause, la victime et son papa ont comparu hier à la barre du tribunal militaire.

Les faits ont eu lieu dans le parking de la présidence de la République , le 26 juin 2006. Ce jour-là, aux environs de 17 heures, la fillette P. Diop dont la maison familiale fait face au portail du Secrétariat Général de la présidence de la République , est hélé par le gendarme Alpha Sy, en faction au palais, alors qu'elle venait de sortir de chez elle. La jeune fille fait demi-tour pour répondre à l'appel. Une fois en face du gendarme, ce dernier lui apprendra qu'elle pourra passer aux environs de 20 heures, « pour récupérer un pli destiné à son père ». La fillette se pointe à l'heure du rendez-vous pour prendre ledit pli. Mais, pour toute réponse, le gendarme la prend par la main, et la conduit au parking du Secrétariat général de la présidence de la République. Là , il y avait un véhicule garé. Profitant de la quiétude des lieux, le gendarme intime l'ordre à la fille d'entretenir des relations sexuelles avec lui. Après avoir satisfait sa libido, il la libère, tout en l'invitant à ne, surtout, pas parler de sa mésaventure… Elève à l'Ecole franco-arabe de la Grande Mosquée de Dakar, P.Diop poursuivait ses cours sans que personne ne sache quoi que ce soit. La victime, craignant les foudres de son sadique bourreau, tentera d'exécuter l'ordre de son violeur. En vain. Car, quelques semaines après le viol, elle ne voyait plus ses règles. Elle prend alors peur de tomber en état de grossesse. Profondément choquée, elle est proche de la dépression. Et n'arrive toujours pas à digérer cet acte ignoble commis par un soi-disant homme de loi. De surcroît, dans l'enceinte d'une institution aussi sacrée que la présidence de la République. Son comportement inquiète sa maman, qui la soumet à un interrogatoire serré. Elle finira par craquer, en racontant dans le menu détail son odyssée à sa mère. Elle précise qu'elle n'a pas d'affinités avec le violeur, mais qu'elle pourra l'identifier. Son père, qui était en mission en Guinée Bissau, rentre dare-dare. Et conduira sa fille à l'hôpital général de Grand Yoff, ex-Cto. L'Echographie confirmera le début de grossesse de la fille. Une plainte fut déposée auprès de la hiérarchie de la garde présidentielle, laquelle, ensuite, saisira la brigade prévôtale de la Gendarmerie nationale, qui diligente une enquête à la date du 26 juin 2006. Trois gendarmes qui se trouvaient en garde ce jour-là, sont placés devant la fille. Sans hésiter, P. Diop a indexé Alpha Sy. Et elle n'a jamais varié dans sa déclaration. Le gendarme Alpha Sy, interrogé, nie les faits, soutenant qu'il est atteint de varicocèle, une maladie des spermatozoïdes. Et cela date de 2004. Cette maladie ne permet pas à l'homme d'avoir des enfants. Mais Alpha sera soumis à une expertise effectuée par le médecin-colonel Serigne Maguèye Guèye, professeur d'Urologie. Ce professeur confirme la mise en cause du gendarme Alpha Sy, car il précise que le patient a une faible quantité de spermatozoïde, mais que cette contrariété ne peut nullement l'empêcher d'avoir des enfants. Le dossier transmis au procureur, le mis en cause reste donc inculpé de viol sur mineure de 15 ans, en 2006. Né le 17 janvier en 1972 à Ndioum, il risque non seulement une lourde peine de prison ferme, mais également, il pourrait être radié des rangs de la gendarmerie nationale. Le rendez-vous est pris, à la barre du tribunal militaire, pour le 28 mars prochain. Affaire à suivre.



Auteur: Lassana Sidibé
office
Samedi 1 Mars 2008 - 16:59
Samedi 1 Mars 2008 - 17:02
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