Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Sénégal : Editorial commun

Editorial commun de toute la presse ce matin : «Le monstre est toujours vivant »

Editorial commun de toute la presse ce matin : «Le monstre est toujours vivant »
Editorial commun de toute la presse ce matin : «Le monstre est toujours vivant »
Toute la presse sénégalaise, dont notre portail d’informations en continu Rewmi.com, a décidé de signer un éditorial commun ce mardi pour dénoncer les dérives ...


Sénégal : Editorial commun
Editorial commun de toute la presse ce matin : «Le monstre est toujours vivant »
Toute la presse sénégalaise, dont notre portail d’informations en continu Rewmi.com, a décidé de signer un éditorial commun ce mardi pour dénoncer les dérives du pouvoir de l’alternance contre la presse et cette volonté manifeste de « tuer » le groupe Sud. Titre de cet éditorial « Le monstre est toujours vivant »




Le samedi 10 juillet 2004, la presse sénégalaise, dans sa quasi-totalité, signait collectivement un éditorial pour dénoncer l’arrestation arbitraire de notre confrère Madiambal Diagne, directeur de publication du Quotidien, inculpé la veille vendredi 9 juillet et placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges Seynabou Ndiaye Diakhaté. Quinze mois après ces évènements malheureux qui ont davantage terni l’image de marque de notre jeune démocratie, le pouvoir a encore choisi de franchir un nouveau palier dans sa volonté de contrôler la presse. Le spectacle est honteux. Le signal radio de Sud-Fm a, en effet, été coupé toute la journée du lundi 17 octobre 2005 ; les locaux du groupe Sud Communication assiégés par les hommes du ministre de l’Intérieur Me Ousmane Ngom, sans aucun mandat de perquisition ; les ordinateurs, Cd et cassettes de cette station Fm confisqués. Journalistes, techniciens, agents commerciaux, etc., ont été arrêtés et gardés à vue dans les locaux du Commissariat central et de la Division des investigations criminelles (Dic). Motif invoqué par le ministre de l’Intérieur lui-même : la publication dans les colonnes de Sud-Quotidien et la diffusion sur les ondes de Sud-Fm, d’une interview du chef de l’aile combattante du Mouvement des forces patriotiques de Casamance (Mfdc), Salif Sadio. Dans les faits, il ne s’agit là que d’un prétexte pour atteindre un groupe de presse qui dérange, aujourd’hui plus qu’hier, le pouvoir libéral.

Tous les lecteurs et auditeurs attentifs ont remarqué que l’interview incriminée ne saurait, en aucune façon, menacer la stabilité sociale et l’intégrité du territoire national. Bien au contraire, si Salif Sadio qui était donné pour mort, réussit la prouesse de ressusciter à la faveur d’une interview, nous considérons que c’est une information à mettre à la disposition des Sénégalais.

En vérité, le pouvoir libéral, si expert en brouillages et si prompt à inventer des prétextes, ne fait ni plus ni moins qu’expérimenter ce qu’on pourrait appeler un guet-apens progressif. Confondant l’espace public à une jungle où seuls les loups aux longs crocs règnent en maîtres absolus, les autorités de la République font dans le dilatoire et la ruse pour installer, dans la tête des Sénégalais, que nous sommes une presse, dont le but ultime serait de déstabiliser les institutions de la République. La mise en branle de ce plan remonte aux premières heures de l’alternance. Les convocations tous azimuts des responsables de presse à la Division des investigations criminelles (Dic) pour des faits très souvent puérils (Mame Less Camara n'a-t-il pas été entendu pour avoir déclaré que le président de la République se prenait pour un monsieur connaît tout), est bien la preuve que le pouvoir ne cherche qu’à affaiblir une presse qu’il ne contrôle pas. Ces manœuvres de bas étage ont atteint hier leur paroxysme et prouvé leur inefficacité.Nous le savons très bien : des instructions ont été données en haut lieu pour asphyxier le groupe Sud-Communication par tous les moyens. Dans cette armada répressive, destinée à punir des journalistes qui ne veulent pas s’aligner, figure en bonne place la tentative de priver ce confrère de publicité. La méthode n’a visiblement pas porté ses fruits, notre confrère ayant puisé, dans ses dernières énergies, la force de survivre. Echec et mat.Mais le pouvoir refuse de renoncer à son projet de liquidation du groupe. C’est ce qui justifie aujourd’hui cet acharnement jusqu’à la tyrannie, impliquant la puissance publique utilisée à des fins non républicaines et à l’opposé total des prétextes fallacieux avancés. Nous en sommes terriblement conscients. C’est pourquoi, nous considérant comme une seule et même famille, malgré les différences de ligne éditoriale et la concurrence somme toute normale d’une presse pluraliste, nous nous opposerons jusqu’à la dernière énergie à ces manœuvres de liquidation du groupe Sud-Communication. Et de tout autre organe ou groupe de presse.Que le pouvoir de l’alternance se le tienne définitivement pour dit : Nous nous battrons jusqu’à la dernière limite de nos forces pour gagner le droit d’exercer notre métier tout simplement. Il y va certes de l’avenir de la liberté d’expression dans ce pays où tous les repères sont brouillés, mais aussi du destin de ce pays. Feu le Cardinal Hyacinthe Thiandoum rappelait, dans une déclaration publiée dans Le Soleil du vendredi 14 mai 1993, que «la liberté d’informer juste et vrai, accordée au journaliste dans l’exercice de son métier, constitue le rempart ultime de la citadelle de toutes les libertés. Si on y porte atteinte, on s’achemine tout droit vers la dictature et le terrorisme». Cette sentence est toujours d’actualité. Il nous faut défendre notre espace de liberté. Tout notre espace. Il y va de notre démocratie.

Ont signé : Populaire, Rfm, L'Observateur, Le Matin, Le Journal, Le Quotidien, Wal Fadjri Quotidien, Le Témoin, Envi Fm, Sud Quotidien, L'Office, Lettre Quotidienne, Le Courrier du Jour, Sud Fm, Wal Fadjri Fm, L'Info 7, L'Actuel, Rewmi.com, Taxi.


Jeudi 20 Octobre 2005 - 16:02
Dimanche 23 Octobre 2005 - 18:28
Ousmane SARR
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte


Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 595