La Mauritanie est loin d’être un « fief du terrorisme ou un point de départ pour ce phénomène », a déclaré samedi sur la chaîne satellitaire Al Arabiya, émettant de Dubaï, le président Ould Cheikh Abdellahi.
Il a expliqué que la spécificité et la pratique de l’Islam dans son pays, depuis plusieurs siècles, faite de mélange, d’attachement profond à ses recommandations, de tolérance et d’acceptation de l’autre, ainsi que de la diversité dans ses confréries et courants soufistes, constitue un « rempart solide contre la violence et l’extrémisme, malgré quelques cas individuels, marginaux et isolés ».
Le président mauritanien a de nouveau réaffirmé l’ordre de priorité pour son action à la tête de l’Etat qui est d’accorder la primauté à la consolidation de l’unité nationale, l’éradication des séquelles de l’esclavage et la lutte contre la pauvreté.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a toutefois précisé que l’exécution de ces programmes requiert l’aide de la communauté internationale « en attendant que la Mauritanie puisse exploiter convenablement ses ressources naturelles ».
Il a réfuté l’implication supposée de l’Institution militaire dans la vie publique mauritanienne et assuré que l’Armée joue plutôt son «rôle républicain et institutionnel».
Interrogé sur les garanties de la stabilité politique, le chef de l’Etat mauritanien a estimé que « seule l’expérience démocratique vécue par les Mauritaniens et à travers laquelle ils peuvent exprimer leurs opinions et aspirations sans censure ou directive de quiconque, peut jouer le rôle de stabilisation, malgré son exploitation quelquefois de manière excessive ».
Mais, souligne-t-il, "c’est là le défi de la démocratie que nous devons accepter".
Pour lui, la plus grande menace pour la démocratie, dans un pays comme la Mauritanie, c’est la pauvreté « dont les symptômes sont l’impact de la flambée des prix sur la vie des citoyens, la baisse de leurs revenus et l’apparition de nouveaux besoins dus à l’augmentation importante des populations des grandes villes ».
Cela peut engendrer quelquefois, chez certains, un sentiment de pessimisme, a également expliqué Ould Cheikh Abdellahi.
Evoquant la liberté de la presse, il a considéré qu’elle a atteint un niveau extrême dans son pays, relevant que certains organes d’information dépassent parfois les limites de cette liberté sans qu’ils soient inquiétés.
"Le défi majeur relatif à la question de la presse c’est la façon avec laquelle elle exploite la liberté qui lui est accordée ", a-t-il expliqué.
Le président mauritanien a de nouveau nié être le « président effectif » du nouveau parti de la Majorité, « comme le prétendent certains », rappelant que la création de cette formation politique est le résultat d’une vision et d’une orientation politique émanant de certains groupes constitués de partis et d’indépendants qui avaient soutenu son programme électoral, lors de la dernière élection présidentielle.
Selon lui, les interrogations soulevées au sujet de ce parti relèvent de « simples craintes » suscitées par les expériences du passé.
Source: APA
(M)
Il a expliqué que la spécificité et la pratique de l’Islam dans son pays, depuis plusieurs siècles, faite de mélange, d’attachement profond à ses recommandations, de tolérance et d’acceptation de l’autre, ainsi que de la diversité dans ses confréries et courants soufistes, constitue un « rempart solide contre la violence et l’extrémisme, malgré quelques cas individuels, marginaux et isolés ».
Le président mauritanien a de nouveau réaffirmé l’ordre de priorité pour son action à la tête de l’Etat qui est d’accorder la primauté à la consolidation de l’unité nationale, l’éradication des séquelles de l’esclavage et la lutte contre la pauvreté.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a toutefois précisé que l’exécution de ces programmes requiert l’aide de la communauté internationale « en attendant que la Mauritanie puisse exploiter convenablement ses ressources naturelles ».
Il a réfuté l’implication supposée de l’Institution militaire dans la vie publique mauritanienne et assuré que l’Armée joue plutôt son «rôle républicain et institutionnel».
Interrogé sur les garanties de la stabilité politique, le chef de l’Etat mauritanien a estimé que « seule l’expérience démocratique vécue par les Mauritaniens et à travers laquelle ils peuvent exprimer leurs opinions et aspirations sans censure ou directive de quiconque, peut jouer le rôle de stabilisation, malgré son exploitation quelquefois de manière excessive ».
Mais, souligne-t-il, "c’est là le défi de la démocratie que nous devons accepter".
Pour lui, la plus grande menace pour la démocratie, dans un pays comme la Mauritanie, c’est la pauvreté « dont les symptômes sont l’impact de la flambée des prix sur la vie des citoyens, la baisse de leurs revenus et l’apparition de nouveaux besoins dus à l’augmentation importante des populations des grandes villes ».
Cela peut engendrer quelquefois, chez certains, un sentiment de pessimisme, a également expliqué Ould Cheikh Abdellahi.
Evoquant la liberté de la presse, il a considéré qu’elle a atteint un niveau extrême dans son pays, relevant que certains organes d’information dépassent parfois les limites de cette liberté sans qu’ils soient inquiétés.
"Le défi majeur relatif à la question de la presse c’est la façon avec laquelle elle exploite la liberté qui lui est accordée ", a-t-il expliqué.
Le président mauritanien a de nouveau nié être le « président effectif » du nouveau parti de la Majorité, « comme le prétendent certains », rappelant que la création de cette formation politique est le résultat d’une vision et d’une orientation politique émanant de certains groupes constitués de partis et d’indépendants qui avaient soutenu son programme électoral, lors de la dernière élection présidentielle.
Selon lui, les interrogations soulevées au sujet de ce parti relèvent de « simples craintes » suscitées par les expériences du passé.
Source: APA
(M)